Voilà, je publie enfin cette mini-fic qui me tient énormément à coeur. Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà lue sur mon blog, et c'est d'ailleurs grâce à vous que je la publie ici quand j'ai vu le succès qu'elle a remporté. Merci et n'hésitez pas à 'reviewer', toute critique est bonne à prendre ;)

Disclaimer, puisqu'il le faut : Je ne possède pas encore NCIS, je ne suis ni assez riche, ni assez célèbre pour cela malheureusement... Si c'était le cas, et bien, certains personnages serait ensembles, d'autres pas... Enfin bref, je ne vous fais pas de dessin... ;)


Spoilers : Jeanne (oui, Jeanne est une spoileuse [to spoil gâcher )

DEJA VU

Blottie dans ses bras, elle se sentait en sécurité. Quant à lui, il repensait sans cesse à la maudite journée qu'il venait de vivre. Il n'aurait pas dû venir, il n'avait pas du tout l'esprit à discuter avec elle…

Flash-Back

Gibbs pénétrait dans l'Open Space, en annonçant :

Gibbs : On a retrouvé Dickinson. David, DiNozzo, avec moi.

McGee : Euh, et moi, patron ?

Gibbs : McGee, vous allez aider Abby, elle a un « bug » et il faut le réparer au plus vite pour ne pas perdre le suspect. DiNozzo, amène-toi bon sang !

Fin du Flash-Back

La jeune femme se leva et se dirigea vers le frigo.

Jeanne : Tu veux quelque chose ?

Tony : Non, merci.

Elle s'immobilisa au milieu de la pièce et l'observa.

Jeanne : Mais enfin, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu es venu en retard, tu n'as pas dit un seul mot de la soirée et le pire : tu n'as pas faim ! Dis-moi.

Elle s'assit près de lui en lui adressant un sourire encourageant.

Flash-Back

Postés derrière des containers, ils ne font aucun bruit. Gibbs fait un signe discret à ses deux agents et tous trois s'élancent.

Gibbs : NCIS ! Personne ne bouge !

Un groupe d'hommes armés se tient au milieu de tous ces containers. Deux hommes, les cheveux grisonnants sont au centre et semblaient en grande conversation.

Gibbs : Lâchez vos armes !

Les trois agents s'approchent prudemment, tandis que les deux hommes armés s'exécutent.

Fin du Flash-Back

Tony, d'un air faussement dégagée : Ce… Ce n'est rien.

Mais elle savait qu'il mentait. Il se leva et se dirigea vers la porte.

Tony : Ecoute, je vais y aller… Je suis fatigué et je ne me sens vraiment pas bien…

Jeanne : Tony. Tu ne peux pas me laisser comme ça. On peux parler si tu veux.

Tony : Ce n'est pas la peine, merci…

Tandis qu'il s'approchait de la porte, elle s'immobilisa, elle réalisa.

Jeanne : C'est ta collègue, c'est ça ? C'est cette… Ziva ?

Tony : Jeanne, j'ai vraiment pas envie d'en parler, on se voit plus tard ?

Flash-Back

Arme au poing, ils maintiennent le groupe d'hommes dans le champ de vision.

Les deux hommes de main sont menottés facilement car désarmés, mais lorsque Ziva s'approche de l'interlocuteur de Dickinson - Eric Calder -, celui-ci sort un couteau de nul part et le plante dans la poitrine de la jeune femme, qui reste un moment interdite, les yeux sans expression, la respiration coupée, puis lorsque le type retire son arme, elle s'effondre dans une mare de sang.

Fin du Flash-Back

Jeanne : Il se passe quoi au juste entre vous deux ?

Tony : Jeanne...

Jeanne : Mais Tony, tu ne penses qu'à elle, tu ne parles que d'elle et je sens même son parfum sur toi ! Et nous, alors, où en est-on ? Tu ne…

Tony, la coupant : Jeanne, on en parlera une autre fois, je n'ai pas la tête à ça…

Jeanne, avec véhémence : Une autre fois ? Tu ne seras encore pas là, puisque tu préfères faire des heures supplémentaires avec Ziva.

Il la fixa un instant, puis sortit, laissant la pauvre Jeanne dans le désarroi le plus total.

La nuit était à présent noire et seuls les quelques réverbères de cette rue peu fréquentée, éclairaient son chemin.

Il marchait, ses mains enfoncées dans ses poches, parce que la température était sensiblement descendue ces derniers jours. Mais ce n'était guère à cela qu'il pensait, ni même aux voitures qui le frôlaient. En fait, il remuait de nombreuses pensées sur fond de la scène de l'après-midi même…

Flash-Back

Ziva était allongée au sol, et avant qu'ils ne le remarquent, l'homme tentait de s'enfuir en courant, le couteau à la main. Tony leva les yeux, aperçut Calder qui courait, puis, son regard glissa vers le corps inerte de sa jeune coéquipière. Pris par un frisson d'horreur, il se précipita au sol, auprès du corps inerte de sa partenaire.

Gibbs tira quelques coups de feu, atteignit sa cible, qui s'effondra dans un hurlement effroyable. Mais il n'était pas mort et gémissait, allongé sur le sol sous la balle qui avait aboutit dans son dos.

Tony : Ziva…. Ziva, tu m'entends ? ZIVA ?

Il lui prit le pouls, mais il ne sentait rien sous ses doigts. Il ne pouvait pas le croire, Ziva ne pouvait pas mourir…

Tony : Ziva ! Réponds-moi. Ziva !

Il savait que la lame l'avait sûrement atteint en plein cœur, mais il tenta quand même de lui prodiguer les premiers secours. Ses deux mains fermement appuyées sur sa poitrine, il lui fit un massage cardiaque.

Mais elle ne reprit pas vie. Son souffle restait désespérément inexistant.

Le jeune homme persistait. Plusieurs minutes durant, il tenta de la ranimer.

En vain…

Elle restait inerte et son cœur ne battait plus. Tony pleurait, à genoux dans le sang de celle qui partageait le côté professionnel de sa vie, mais qui représentait bien plus à ses yeux…

Gibbs s'approcha, le regard grave et s'accroupit auprès du corps de la jeune femme. Tony le regarda, les yeux humides de larmes. Gibbs lui posa la main sur l'épaule.

Gibbs : C'est fini, Tony.

Tony : Non, patron, c'est Ziva… Elle… Elle peut pas…

Gibbs se releva et invita son agent à en faire autant.

Tony : Non.

Gibbs : Tony, tu ne peux plus rien.

Tony, la voix déraillant : Elle ne peux pas mourir, pas après Kate.

Gibbs baissa les yeux et dans sa tête défilèrent ces images horribles, Kate, s'effondrant dans une mare de sang, pour ne plus jamais se réveiller.

Il décida de s'éloigna, laissant Tony, près de Ziva, puisqu'il le voulait. Lui ne pouvait pas rester, ne pouvait pas céder. Il partit alors appeler des renforts et une ambulance qu'il savait inutile…

Le jeune italien prit la main de la jeune femme dont le cœur avait cessé de battre, il serra cette main, puis se pencha sur son visage et embrassa ces lèvres qu'il n'avait pu embrasser qu'une fois… Non...

Il ressortit son arme et se dirigea vers Calder, le pas décidé, chargea son Sig, mais fut rattrapé par son supérieur qui l'arrêta d'une main sur l'épaule.

Gibbs : Tony, non. Tu n'es pas un assassin.

Tony : Il l'a tuée, Gibbs.

Gibbs : Je sais.

Et le jeune agent DiNozzo s'effondra dans les bras de son mentor.

Fin du Flash-Back

Il marchait seul depuis plusieurs minutes, lorsqu'il sentit son téléphone vibrer. Il le sortit de sa poche et lorsqu'il vit le nom de Jeanne s'afficher, il le rangea sans décrocher.

Il se posait la même question que tous ceux qui perdent un proche : Pourquoi est-ce quand on perd une personne que l'on se rend compte d'à quel point on tenait à elle ?

Il avait toujours su qu'elle avait quelque chose de spécial, mais son côté macho lui avait toujours interdit de se dévoiler.

Une enseigne clignotait au milieu de cette rue déserte : « PUB ».

Il entra et il régnait dans cette pièce un brouhaha assourdissant.


Love is too strong a word to say it too early, but it has too beautiful a meaning to say it too late.