Bonjour bonjour!
Comme vous pouvez le constater, je fais une fixette sur les œuvres que Dreamworks à adapté au cinéma, c'est pourquoi je m'attaque désormais à Dragon. J'espère que cela vous plaira. Je vous promet que cette histoire sera riche en rebondissement, et j'essaierai d'être ponctuelle dans la pose des chapitres... ça hélas, je ne promets rien...
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à Cressida Cowell et Dreamworks, excepté mon personnage principal et son histoire.
Rating T : Pour ne pas changer... Je vous assure qu'il sera mérité, cette fois...
Bref, je vous laisse profiter de ce premier chapitre, et n'hésitez pas à lancer les reviews, même si c'est pour dire que vous n'aimez pas!
Bonne lecture
1) L'envoyé des Dieux
Zeus grondait violement dehors.
Nous étions tous regroupés dans le temple d'Athéna, priant pour que la colère divine s'apaise. Je n'osais pas bouger, mes petites sœurs étaient terrorisées entre mes bras, et je savais parfaitement ce qu'elle ressentait. La dernière attaque avait emporté notre frère ainé, Hero, qui s'était décidé à attaquer le monstre que le dieu des enfers nous avait envoyé à la demande de son frère. Je me souvenais encore de la vision macabre que cela représentait, tandis que notre père ramenait son corps inerte dans le temple, peu après le départ du monstre. Mère en avait pleuré toutes les larmes de son corps, et nous savions parfaitement ce qu'elle ressentait.
Hero était son dernier fils. Nous avions eu trois frères, mais l'un d'eux était mort d'une fièvre incurable, et l'autre n'avait ouvert les yeux que quelques mois avant de s'éteindre. Il ne restait donc plus que nous, mes deux petites sœurs, Iris et Médée, et moi-même… Astarte. Nous étions filles de Prothéus, roi de la cité Egéerie, et de Bérénice, prêtresse d'Athena. Quelle piètre famille royale nous faisions, incapable de protéger notre peuple, seulement de regarder nos cultures mourir et notre gens s'affamer par notre faute. Et notre mère, Bérénice, était désormais incapable de penser clairement.
Père n'a eu d'autres choix que d'envoyer des soldats expérimentés à travers le monde afin de trouver quelqu'un, ou quelque chose, qui puisse mettre fin à la colère divine. Quelqu'un qui ferait cesser ce monstre de foudre de nous attaquer. Il n'y avait plus rien à faire, si ce n'est attendre que nos pèlerins reviennent. Voilà deux mois qu'ils étaient partis, et la sureté qu'ils reviennent un jour, sur nos terres maudites, devenait de plus en plus caduque. Certains clans hésitaient à partir, les familles les plus pauvres aussi…
La foudre frappa sèchement sur le toit du temple, et nous sursautâmes tous. Cela durerait probablement quelques jours encore, avant que le monstre ne s'éloigne de la capitale et n'aille ravager les terres alentours. Il reviendrait ensuite nous attaquer ici, lorsque les moutons et les chèvres perdus auront été dévorés, pour chercher son futur repas. Je serrais mes sœurs entre mes bras, chuchotant à leur adresse que tout irait bien, mais je dois bien avouer que je ne me croyais pas moi-même…
Aucune de nos armes ne fonctionnent contre ce monstre, ni les catapultes, ni les flèches, rien. Même la baliste n'a aucun effet sur sa cuirasse, ou bien il se contente de l'esquiver. En revanche, sa foudre est mortelle, détruisant tout sur son passage, nos maisons, nos champs, nos temples, nos rues… Tout. Rien n'échappe à ce monstre sortit tout droit des enfers. Ce dragon couronné d'épine sombre, aux yeux si fins et pourtant si expressif, tournés vers la haine de notre monde.
Ce dragon.
Nos légendes en parlaient, tout comme elles parlait du minotaure, ou du centaure et des sirènes, mais aucune de ces légendes n'étaient jamais venu jusqu'à notre ile pour tout détruire. Mais lui, c'était ce qu'il faisait, il venait, attirait l'orage de Zeus, et déversait sa fureur sur nos terres sans pitié, pillant et tuant les nôtres. Pour être honnête, j'étais persuadée que nous avions commis un crime envers les dieux, même si nous l'ignorions, et que c'était la raison pour laquelle nous étions là, à nous cacher, de ce démon de la foudre.
Médée serra ma tunique dans ses petites mains, elle n'avait que 6 ans, et me supplia du regard. Je n'osais plus dire un mot, je savais ce qu'elle ressentait, la terreur de mourir, de ne plus pouvoir jouer, ni grandir.
« Tout ira bien, Médée, je te le promets… » Iris, qui avait dix ans, me lança à son tour un regard qui en disait long, elle ne me croyait pas. Ça tombe bien, moi non plus, je ne me crois pas.
Et soudainement, un hurlement plus fort retentit, nous forçant à tous sursauter de nouveau. Un hurlement, puis des cris humains, et le son du fer. Mon père est alors venu vers moi, l'air sérieux, et je me suis sentie bizarre, comme s'il allait m'annoncer une terrible nouvelle supplémentaire.
« Veille sur tes sœurs, quelque chose se passe dehors, je vais m'y rendre sans tarder. Sois forte, Astarte, guérisseuse des étoiles… »
Je n'aimais pas quand il m'appelait ainsi, même si c'était là ce que mon nom signifiait, et ce que l'on m'avait enseigné. Mais guérir à l'aide de plantes et de racines ne sert à rien lorsque la personne est morte dévorée par un dragon. Alors j'ai hoché la tête, répondant que je veillerais sur mes sœurs et sur ma mère, avant de le voir pousser les grandes portes du temple et disparaitre dans l'obscurité et la tempête.
À partir de cet instant, les minutes devinrent des heures, et les heures, des impressions d'années. C'était une torture de simplement attendre ici sans savoir ce qu'il se passait. Mais la foudre s'était mise à gronder de nouveau, plus forte et plus sèche, et les hurlements de la bête plus nombreux. Il y avait aussi des cris d'hommes, et je craignais désormais le pire. Dans mes bras, Médée et Iris pleuraient sans relâche, craignant le décès de notre père, et si je taisais mes larmes, je ressentais la même chose.
Les gens autour de moi commençaient à s'inquiéter, à s'agiter, se questionner sur la chose à faire. Nous étions tous confinés ici, et je savais que si je ne faisais rien, certains hésitaient déjà à sortir pour chercher leurs effets, ou leur argent. Malgré le monstre, les biens personnels passaient avant toutes choses, y compris leur vie. Alors, pour éviter qu'ils ne sortent à leur tour, je me suis redressée, gardant mes sœurs contre mes jambes, et j'ai haussé la voix.
« Calmez-vous je vous prie, restez calme. Notre roi et partit dans le froid et sous la colère divine, mais il nous reviendra, soyez certain. Nous allons faire ce qu'il nous a dit, patienter jusqu'à la fin. Et lorsque le monstre partira, nous pourrons ressortir, maintenant s'il vous plait, calmez-vous ! » Ma voix tremblait un peu, mais je ne pouvais faire autrement.
Et soudain, alors que les minutes devenaient interminables, les grandes portes s'ouvrirent sur notre roi, le sourire aux lèvres, et derrière lui, le soleil brillait de nouveau. Il repoussa les deux pans, et dévoila la cour du temple. La vision qui suivit fut des plus étranges, et pourtant, j'avais l'impression de nager en plein rêve.
Le soleil était revenu, derrière notre père se trouvait une armée d'homme portant casque et plastron de cuirs et d'écailles. Au centre, dans la grande fontaine d'eau, se trouvait une immense cage de métal gris, et au cœur de cette dernière, le dragon qui nous avait terrorisé pendant des mois. Il grognait de tous côtés, mais ne pouvait plus bouger, prisonnier à travers les barreaux de sa prison.
« Voyez comme nos prières ont été entendues ! Nos pèlerins ont réussi, par Hermès ! Voici nos sauveurs, les chasseurs de Dragons, mené par Viggo, le conquérant ! » Et à la suite de mon père, un homme immense se présenta. Il était musclé, haut, et le front sûr. Une barbiche sombre se dessinait sur son menton, et ses yeux bruns pétillaient d'intelligence. Bien malgré moi, je lui reconnus un certain charme, mais surtout, je lui vouais désormais une reconnaissance sans bornes.
Car sans lui, nous serions tous morts.
