Dismaimer -- Bleach appartient à Tite Kubo et donc pas à moi... ... malheureusement.

Rating -- Âme senssible s'abstenir ; torture physique et psychologique incluses.

Pairing --Mayuri/Grimmjow , Mayuri/Nemu , Nemu/Grimmjow , Grimmjow/(H)ichigo

Résumé Général-- Après le retour tardif des Shinigamis du Hueco Mundo, ils ont perdu la trace d'Aizen-Sama. Le seul indice qu'ils possèdent est un Arrancar qu'ils ont ramené de force à Soul Society. Tentant de lui soutirer des informations sur les Arrancar et les volontés du capitaine en fuite, ils n'auront d'autres choix que de faire appel à un professionnel de la torture. Kurotshuchi Mayuri ne semble pas occuper que le statut de scientifique et de médecin et cela, Grimmjow Jaggerjack s'en apercevra assez tôt. De son côté, Kurosaki ne semble pas du tout apprécier la méthode de soutirement d'informations du nouveau conseil juridique.

Entre scientifique et sujet

Chapitre 1

Mayuri ouvrit brusquement les yeux. La couleur dorée disparue lentement, pour laisser place à des pupilles dilatées de par l'obscurité. La sueur qui ondulait contre la peau de son dos laissait une étrange sensation ; comme si des vermines grouillaient sous lui. Il se redressa nonchalant. Il regarda autour de lui, mais il ne put qu'observer le noir infini de la pièce. Il était habitué à ce genre de cauchemars, mais il n'arrivait tout de même pas à rester calme.

-Nemu! grogna-t-il entre deux halètements. Nemu! Nemu, espèce de salope! Ne fais pas la sourde!

Une faible lumière pénétra la sombre couleur qui enveloppait le scientifique. Une petite lampe à l'huile s'alluma et la tête d'une femme se dessina doucement sous les yeux endormis de Mayuri. Sachant déjà son devoir, la jolie spécimen s'avança jusqu'au lit de son maître. Elle s'y assit, avant de se laisser tomber sur ses maigres cuisses. Le Shinigami reprit lentement son calme. Il déposa une main attentionnée contre les cheveux synthétiques de la femme.

-Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas?

-Oui, maître.

-Tu sais que je ne te laisserai jamais mourir.

-Oui.

Il sourit. Un sourire sain qui lentement, renversa sa courbe. Il déplaça ses grandes, très grandes mains vers la nuque de Nemu. Il pressa. Elle couina un moment. Puis plus rien. Il sembla entendre le sang couler entre ses doigts, les gouttes tomber contre le tissu de la couverture. Ah, qu'il se sentait bien. Tellement bien qu'il pouvait laisser son désir renaître comme à chaque fois où il tuait une femme. Un désir charnel qui ne lui plaisait qu'une fois qu'on dépouillait l'être de son âme.

Il se pencha vers la tête de la défunte. Humant ce doux parfum que lui procurait la chair ouverte. Il se releva aussitôt, dénudant presque voracement sa création. Il fit tomber son pantalon et sauta telle une bête sur le corps inanimé de la femme. Il murmura des paroles aux creux de l'oreille de Nemu. Des mots qui jamais ne pourront être entendus. Il laissa sa bouche toucher les lèvres du spécimen. Ses poils de menton effleurèrent sa douce poitrine. Et il fit ce qu'il avait envie de faire à une femme… morte.

Ça arrivait souvent. Il l'a tuait, la réanimait, la retuait… Mais évidemment, ce n'était pas assez. Il lui fallait posséder plus d'une chose. Plus d'une femme. Alors, lorsqu'il avait terminé ses recherches, peu importe la race, sa couleur, son appartenance, pour vu que c'était une femme, il jouait à ce petit jeu sexuel. Sexuel? En fait, pas vraiment. C'était plus comme un jeu psychologique du genre : je suis le roi du monde, je suis invincible, tu ne peux rien contre moi. Mayuri aimait être celui qu'on supplie. Celui qu'on fuit en vain.

OOO

-Nemu, va donc répondre! Nemu, sale peste, tu vas te dépêcher?!

La femme fit la sourde d'oreille et ouvrit la porte. Avec un visage sans émotion, elle accueillit l'homme devant elle avec une molle révérence.

-Bonjour Kyouraku Shunsui.

Shunsui remonta son chapeau, pour saluer la jeune femme à son tour. Elle lui fit signe d'entrer avant d'avertir son maître de sa présence. L'intrus se permit d'entrer dans le bureau de son camarade. Celui-ci, avec un soupir désapprobateur laissa tomber sa plume et releva le nez de ses documents.

-Quoi!

-Je suis heureux de vous voir aussi, capitaine Kurotshuchi. Ukitake devait venir vous voir lui-même, mais une migraine le cloue au lit.

-Ça, va. Dis ce que tu as à dire.

-Eh bien, je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous avons ramené un Arrancar du Hueco Mundo.

-Il y a une semaine de cela, bien sur que vous ne m'apprenez rien, gronda l'humanoïde.

L'homme au couvre-chef soupira devant l'habituel ton brusque de Mayuri.

-Nous n'arrivons pas à le faire parler. Il ne fait que rouspéter, changer de sujet et nous provoquer.

-Pas étonnant, c'est une forme de Hollow, après tout.

-Et…

-Oh!

-Pas de conclusions hâtives Kurotshuchi.

-Allez, Kyouraku, laissez le moi. Je n'ai encore jamais eu un Arrancar vivant dans mon laboratoire.

-Nous avons besoin de lui, et bien vivant…

-Quelques coups de scalpel ne vont pas le tuer, voyon, continua Mayuri, prenant un ton qui se voulait doux.

-Et c'est exactement la limite qui vous sera obligée.

-Comment cela, obligée?! C'est encore ce fou de Yamamoto qui veut que je…

-Le fasse parler. Oui, exactement. La manière douce n'a pas du tout fonctionné et comme nous savons à quel point vous êtes mons… habile pour rendre fous vos patients, nous pensions que vous feriez l'affaire.

-Vous voulez que JE tortionne un Hollow?

Shunsui soupira. Il trouvait la réaction du capitaine totalement inhumaine et révoltante, mais c'était les volontés du nouveau conseil. Torturer quelqu'un, même un Hollow, allait à l'encontre des principes de bien des Shinigamis.

-S'il reste en vie, en un morceau et lucide, vous pouvez tenter tout ce qui est en votre pouvoir pour le faire parler, débita malgré lui, le pacifiste.

-Ammenez-le moi! Et que ça saute! Ha, ha, ha! Et dire qu'on me l'avait interdit depuis si longtemps!

-Ne vous réjouissez pas trop vite, Kurotshuchi, gronda Shunsui, ce sera du travail, pas une partie de plaisir. Il vous faudra émettre un rapport à tous les deux jours. Sur son comportement, ses dires et des recherches que vous aurez faites. Le délai n'est pas encore déterminé. Dès qu'il aura craché le morceau, nous allons le condamner à mort.

-Tch! Quel dommage.

-Cela ne vous donne pas le droit d'étirer le temps, n'est-ce pas.

-Je devrai vous arracher la langue, capitaine, pour les sornettes que vous me lancez.

-Bien, alors j'ai votre accord?

-J'ai le droit de choisir, à présent?

-…

-Ne me prenez pas pour un idiot, bien sur qu'il faut me l'amener! Nemu, va préparer la salle des tortures. Essai de cacher la poussière, je ne voudrais pas que notre invité croie que je suis une personne malpropre.

-Bien, maître, répondit-elle simplement.

OOO

Entouré d'Ikkaku, Yumichika et Kenpachi, l'Arrancar marchait silencieusement. Un air de mauvaise humeur collé à son visage, son sourire avait disparu. Il portait les vêtements d'un condamné et un collier l'empêchait de se défendre.

-Numéro 6, hein, fulmina Kenpachi. J'ai buté le numéro cinq en quelques minutes. Tu ne dois pas être très fort.

-Oh, constata Yumichika, tu ne réponds plus? Aurait-on fini par t'apprivoiser, ou tu as finalement compris où tu dormirais ce soir?

Le bleuté baya bruyamment, pour insulter la beauté fatale, qui ne se laissa pas prendre au petit jeu.

-Pfff. Vraiment… complètement… Oser m'ignorer de la sorte…

-Yumichika, râla Ikkaku, laisse-le tranquille. Si je savais que Kurotshuchi m'adoptait, j'aurais pas le sourire non plus.

-Il ne sait même pas qui il est, couina l'homme aux drôles de cils.

-Ça se sent. Pas besoin de savoir qui, quand on est un « vrai » homme. On sait ce qui est vraiment dangereux et c'est comme ça.

-Ikkaku, riposta-t-il, les veines sortient de son visage divin, j'espère que ce n'était pas une allusion qui m'était destinée.

-Bien sûr que non, je parlais de Kenpachi, ironisa-t-il.

Une petite tête émergea du dos de Zaraki. Une éclaire rose vint se placer devant le prisonnier. Marchant à reculons, regardant intensément celui qui piquait sa curiosité. Elle ouvrit grand les yeux, pointant l'Arrancar d'un doigt qui voulait tout dire.

-Minet!

-Grimmjow, petite, grogna sans énergie, l'intéressé.

-Minet, éclata-t-elle de rire.

-Tu sais ce qu'il fait le gros minet aux mignonnes petites filles comme toi?

Il reçut, en guise de réponse, une taloche de la part du protecteur de Yachiru.

-Surveille ce que tu dis, p'tite tête, le mit en garde Zaraki.

OOO

Mayuri accueillit chaleureusement le nouveau venu.

-Oh, je ne me rappelais pas qu'il avait une tronche aussi affreuse, fit-il, contenant difficilement sa joie.

-Au moins, j'ai l'air humain, moi, se défendit le concerné.

-Bon, il est entre de « bonnes » mains, allons-nous-en, suggéra Ikkaku.

-Bonne idée, c'est le centre des puanteurs éternelles ici, grommela Yumichika.

La porte se referma, laissant Nemu, Mayuri et Grimmjow dans l'obscurité. De ses yeux jaunes, il parcourut le corps du spécimen de haut en bas, puis de bas en haut. L'Arrancar ne broncha pas. Il était, en quelque sorte pétrifié par l'ambiance nonchalante qui roulait bruyamment autour de lui. Il n'avait pas peur, mais il savait qu'aujourd'hui, il n'allait pas dormir sur ses deux oreilles. Le gros bonhomme s'avança rapidement vers son prisonnier, le piquant d'une seringue. Grimmjow tomba au sol.

-Qu'est-ce que…

-C'est un paralysant, sauf que…

Il lui donna un coup de pied dans les côtes.

-Tu ressentiras tout de même la douleur.

-T'aimes te faciliter la vie, toi, hein?

-Si tu ouvres encore la bouche, je te la coudrai.

-Comment voudras-tu que je crache le morceau après, hein?

-Tu m'écriras. Ne me prends pas pour un imbécile. Nemu!

-Oui, maître?

-Va l'enchaîner, j'ai quelques mises à jour à faire avant d'entreprendre cette « besogne ».

-Bien.

Sans se préoccuper du poids de l'Espada, elle l'agrippa comme le ferait un nouveau marié, avant d'aller le placer dans la salle des tortures. Elle l'attacha rapidement et efficacement avant de le laisser dans son sombre cachot. Quelques heures plus tard, des silhouettes apparurent devant le regard tanné de l'Arrancar.

-Grimmjow Jaggerjack, quel nom insignifiant. Tu t'es nommé toi-même? Je ne peux pas croire qu'Aizen-sama puisse donner des noms aussi bâtards à ses créations.

Le prisonnier resta impassible devant les insultes de son agresseur.

-Où est la fille?

-Elle a une tâche à accomplir.

-Elle aurait pu s'occuper de moi…

-Bien sur, sourit bêtement l'homme marionnette, elle est comme un autre moi, tu serais tombé dans le même bateau.

-J'aurais eu quelque chose à regarder pour me changer les idées, au moins.

-Habituellement, mes spécimens restent assez muets lorsque j'arrive avec ma table d'outils. Tu es plutôt idiot, non? Un monsieur muscle sans cervelle.

-Mouais, c'est une bonne description.

-Malheureusement pour toi, je croyais avoir été clair. Plus de mots venant de ta part, ricana l'humanoïde.

Il s'approcha du crucifié avant de lui montrer un fil ras et une aiguille aussi large qu'une broche à foin. Le sourire diabolique de Kurotshuchi vint illuminer le visage du patient malmené. Il agrippa fermement le menton de Grimmjow, l'empêchant de retomber vers le sol. Les deux respirations s'accélérèrent.

-Maître Mayuri, fit une petite voix ferme.

-Qu'est-ce que tu me veux, Nemu!? siffla-t-il entre ses dents, ne prenant même pas la peine de se retourner vers son interlocutrice.

-On vous demande au laboratoire d'ordinateurs. C'est une urgence.

-Ohhh, souffla le médecin fou dans l'oreille de sa victime, on dirait que tu as de la chance. Nemu!

Il se retourna brusquement avant de donner le fil et l'aiguille entre les mains de sa fille.

-Occupe-toi en, fit-il simplement, avant de s'éclipser.

Sans osciller, sans se poser de question, la femme s'avança vers Grimmjow.

-Franchement, tu ne vas tout de même pas faire tout ce que te dit ton maître, grommela-t-il. Si t'en as pas envie, t'as qu'à laisser la salle besogne au professionnel.

Elle l'observa un moment, penchant sa tête sur le côté.

-J'en ai envie, parce que mon maître en a envie.

-K'so! Vous deux, vous êtes vraiment les Shinigamis les plus fous que j'aie rencontrés à Soul Society! … Une petite aventure, ça ne t'intéresse pas? Allez, ma jolie…

-Ne dites pas des choses dont vous n'avez pas envie vous-même. Vous ne direz plus rien, de toute manière.

Grimmjow déglutit devant le visage noir de Nemu. Il ne pouvait pas la raisonner… encore moins que ce Mayuri. Elle n'était qu'un automate, préorganisé. Le souffle chaud de la femme s'écrasa contre les cheveux crasseux de l'Arrancar. Une main vint le prendre par le menton, avec exactement le même mouvement que son maître. Il observa les yeux sans émotion de Nemu. Puis, la douleur commença. Il du se retenir pour ne pas grogner. Sa respiration était saccadée, mais son mental resta de marbre.

OOO

Lorsque le paralysant se fut dissipé, Grimmjow tenta de se déprendre de ses liens. La seule chose qu'il réussissait à obtenir, fut des lésions aux bras. Il entendait la voix de son tortionnaire au loin. La silhouette apparut. La porte se referma. La seule chose qu'il pouvait voir, était l'éclat doré des yeux assoiffés de sang de Mayuri.

-Enfin seuls, chantonna machévaliquement le scientifique.

Il agrippa un scalpel aussi long qu'un avant-bras.

-Commençons par te mettre à nu.

Grimmjow serra les dents. La torture arrivait.

-Mais si tu veux, j'arrête maintenant. Tu n'as qu'à me dire où se trouve cette pétasse d'humaine… Non? Tant mieux, alors.

La lame se promena aléatoirement dans les airs, près du corps du spécimen. Comme pour le laisser imaginer la douleur prochaine qu'il allait subir.

-Ne me regarde pas comme si j'étais le monstre ici. Habituellement, je suis plus directe avec mes sujets d'expérimentation, sauf que j'ai intérêt à prendre mon temps sur ce coup-ci. Plaisir garanti.

Le ton neutre, légèrement sarcastique de Mayuri tapait sur les nerfs du condamné, le faisant trembler de mauvaise humeur. La lame vint trancher la ceinture du kimono, le laissant ainsi s'ouvrir.

-Oh, là où se trouve ton trou. Ça ne doit plus te servir à rien maintenant que tu n'es plus vraiment un Hollow, non?

Mayuri déchira le reste du vêtement avant de s'approcher un peu plus de sa victime. Il était bien trop près. Le dégoût montait étonnement vite entre les tripes de Grimmjow. Il aurait fait n'importe quoi pour frapper ce type. L'homme-marionnette glissa lentement sa longue griffe contre le ventre contracté du crucifié. Il souleva le rebord du sous-vêtement vers lui, avant de jeter un coup d'oeil à l'intérieur.

-Kyouraku m'a dit que je n'avais pas le droit de te couper de membres, mais ici, on n'y verrait rien, n'est-ce pas. Et si je les arrachais, simplement?

Des sueurs froides se mirent à dégringoler entre les omoplates de l'Arrancar. Il sentit l'ongle froid s'insérer sous le tissu, jusqu'à venir toucher les boules de chairs. Lentement, très lentement, sa peau s'ouvrit. Ses mains se mirent à trembler. Il ne devait en aucun cas perdre son sang froid. Après, ça serait fait et le problème serait réglé.

-Umm… fit le scientifique. Intéressant. Je dois te laisser quelques instants.

Puis, sous les yeux ébahis de Grimmjow, l'homme disparut vers son bureau personnel. Il laissa tomber sa tête vers le sol, observant son entre-jambes. Ah, oui, ses testicules étaient encore bien en vie… Victoire!

OOO

Il commençait à avoir du mal à respirer. Le cachot était très humide, ce qui obstruait ses voix nasales. Il ne s'endormit pas. Il l'attendait.

OOO

-Bordel! J'ai tout essayé! Voilà deux semaines que je te torture et t'as encore rien dit!

Dans un excès de colère plus ou moins réel, il passa rageusement un scalpel sur les liens de la bouche sèche de Grimmjow. Celui-ci en profita pour prendre une grande respiration.

-Arrache-moi les couilles si tu n'as plus d'idée.

-Très marrant petit futé, s'indigna l'homme, j'ai aucunement le droit de t'arracher quoique ce soit.

-Mis à part mes ongles et un rein.

-C'était le passage le plus intéressant, fit-il sous un ton penseur. Et malheureusement, ça ne repousse pas assez vite. Un homme à ses limites et tu vas bien atteindre les tiennes un jour où l'autre!

-J'espère moi aussi. Je n'ai pas envie de rester ici encore pendant longtemps.

La main de Mayuri vint déformer le visage de sa victime, pressant sur sa mâchoire et ses joues.

-La ferme! Je n'ai peut-être plus d'idée pour le moment, mais j'en trouverai d'autres. Si t'es un dur physiquement, tu ne le seras peut-être pas autant psychologiquement.

-C'est vrai, plus tu m'approches davantage, plus l'envie de me suicider s'incruste dans mes pensées.

-… Je n'y avais pas pensé. Tu as enfin dit quelque chose d'intelligent, expliqua le médecin, se reculant, l'air soudainement intéressé.

-Franchement… tu ne vas tout de même pas. Oh, arrête ça, c'est dégouttant.

-Tu crois que je vais faire quoi avec mes culottes baissées?

-Me pisser dessus, c'est évident. Oh! Vraiment ignoble! … Au moins, je pourrai me vanter d'avoir pris une douche, grommela Grimmjow, sur le point de se fâcher.

-Si tu veux, y'a mon derrière qui peut…

-Sayait, je t'ai rendu plus fou que tu l'étais.

-Joues pas avec mes nerfs, j'ai le pouvoir, pas toi.

-Comme tu attends une réponse de MA part, c'est donc moi qui possède le pouvoir.

Les dents du scientifique grincèrent. Le sérieux revint ternir l'ambiance. Une rafale de coups de poing effrita le corps déjà meurtri du crucifié. Mayuri sortit en trombe de la cellule avant d'aller directement vers Nemu. Enragé, sans crier gare, il se mit à l'étrangler. Celle-ci ne riposta pas. Son visage habituellement morne, montrait à quel point elle avait mal. Le scientifique sera si fort, que le cou de sa fille se brisa. Il laissa tomber son corps avant de faire les cent pas, reprenant lentement son calme. Il retourna dans son bureau avant de prendre une plume. Il chercha du papier, mais il n'y en avait nulle part.

-Nemu! Nemu! Sale mmm…

Il se cala dans son fauteuil. Il avait déjà oublié qu'elle était encore morte. Encore… Ce qu'elle était faible ! Il se leva, en quête de réanimer encore une fois cette poupée sans vie.

OOO

-Nemu! Va nettoyer ce putain d'Arrancar, enlève-lui les bouts fils de sa bouche et guéris les plaies de son visage. Pour le reste, ses cassures, et ses blessures, ne touches à rien.

-… … Bien maître.

-Quoi?! … Ça ne te plaît pas?!

-Si. Vous êtes mon maître. Et vos désirs sont mes ordres.

Même si Nemu ne pouvait pas se souvenir de la douleur avant la mort, elle pouvait l'imaginer. Plus son âme s'éloignait d'elle, plus les séquelles devenaient fortes lorsqu'elle revenait à la vie. Nemu avait des sentiments. Mais elle n'arrivait tout simplement pas à les afficher, elle ne savait pas comment. Comme si on lui avait enlevé le morceau du cerveau qui servait à diriger les émotions sur son visage. Cet handicap ne la dérangeait pas toujours. Parfois, elle y pensait moins. D'autres, elle restait encore plus sombre et à l'écart que d'habitude. Chaque renaissance était un Nouveau Monde, mais elle gardait toujours des souvenirs précis de son ancienne vie.

Fin du chapitre un

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