Killing Loneliness
Univers alternatif impliquant vampires (mention possible de loups-garous). Slash Sirius/Antoine, mention de SBRL. Suite de Vampire Heart. Killing Loneliness a lieu directement après le chapitre 29 de Vampire Heart.
Disclaimer : Les personnages et l'univers m'appartiennent à l'exception de Sirius Black. Possibles mentions/apparitions de James Potter, Lily Evans, Remus Lupin et Regulus Black, propriétés de J.K. Rowling. Le titre de la fic provient de la chanson Killing Loneliness, du groupe HIM, sur leur album Dark Light.
Rapide rappel des derniers chapitres de Vampire Heart : après la rupture entre Sirius et Remus et la nouvelle de la mort de son frère, Sirius essaie de noyer la douleur au Requiem For A Dream. Il plonge alors dans un monde de débauche et de drogue et n'en ressort que contraint et forcé par Will, puis par James. De retour au repère, il se retrouve sans soutien, apprend le futur départ de son meilleur ami. Malade, il n'a plus aucune envie de combattre. Cependant le comportement de Vitany à son égard réveille en partie son ancienne combativité et il fuit le repère, sans un autre mot que "oubliez-moi".
Prologue
Clak, clak, clak.
Le bruit régulier de ses pas se répercutait dans le silence de la grande galerie, vide à sa seule exception.
Force, sérénité et calme imprégnaient cette démarche volontaire et pourtant, peu pressée.
L'aube pointait son nez, timidement, telle une amante effarouchée et qui se laisse apprivoiser, tandis qu'il parcourait le couloir, remarquant à peine à présent la magnificence des lieux.
Les vastes salles, faites de marbre, d'or, d'ivoire, semblaient refléter comme autant de milliers de joyaux la douce lumière que dispensaient les lustres aux proportions monumentales. Les couloirs étaient d'un blanc rayonnant et pur, décorés de tableaux exquis et de statues si habilement travaillées qu'on les aurait presque crues animées. Les chambres, nombreuses, étaient somptueuses et spacieuses, chargées et chères. Les halls et salons, si beaux et empreints de tant de magnificence osée qu'on aurait juré que leur architecte avait vendu son âme au diable pour créer une telle splendeur. Pour avoir osé défier le Créateur dans son agencement si parfait.
Les jardins immenses où poussaient milles fleurs aux senteurs exotiques et suaves, et autres plantes rares. Les promenades et sentiers, les fontaines et bassins, les kiosques et pavillons, tout était d'une somptuosité outrageante.
Un royaume de lumière et de richesse. Tellement en opposition avec l'idée qu'on se faisait d'un clan de vampires.
Mais tout ça, il ne le remarquait presque plus.
Il allongea le pas, sans effort, prenant soin d'éviter les hautes fenêtres par lesquelles se déverserait les pâles rayons du soleil d'ici quelques instants.
Il n'y avait aucune autre âme prise à déambuler dans le repère à cette heure. Tous craignaient l'astre du jour et évitaient avec un soin presque superstitieux son lever.
Lui, aimait l'aube. Il aimait cette limite entre obscurité et lumière, entre humanité et monstruosité, entre vie et mort...si ténue, parfois. Il aimait être seul dans ces moments privilégiés où il admirait cette étoile honnie par tous ceux de son espèce et vénérée de lui seul.
Bientôt, il atteignit le bout de la galerie qui menait à ses quartiers.
Ceux-ci étaient éloignés des logements des autres immortels. C'était légitime : il était le Maître du clan de Paris, il était un Ancien. Il n'était même pas envisageable qu'il pût se joindre à sa communauté vampirique...elle lui était trop inférieure.
Ça avait été sa pensée quand il avait créé ce palais. Quand il avait ordonné la construction de son repère.
Trop jeune et fou à l'époque. Trop hautain et fier. Trop imbu de lui-même, de sa supériorité et de sa perfection.
Le temps lui avait appris, tel un maître cruel, que jamais il ne serait un dieu, que jamais il ne serait aussi supérieur et parfait qu'il l'aurait voulu. C'était sa faute, à lui et à son entêtement puéril, à lui et à ceux qui l'avaient désigné comme symbole et idole de leurs fantasmes de somptueuse immortalité.
Il avait été celui qui apportait la lumière. Le sombre équivalant du Roi-soleil, son ombre charnelle et immortelle. Et bien soit ! Il avait accepté ce rôle, jouant plus que sa part, dépassant par son obscur rayonnement son contemporain seigneur, éclipsant son pouvoir car lui, était un vrai dieu.
Pauvre Louis XIV, pauvre mortel se croyant invulnérable ! Pauvre humain, pauvre chose pathétique ! Quelle comparaison tenait-il avec lui ? Lui, ce misérable insecte qui n'avait même pas vécu cent ans ?
Lui avait été puissant, outrageusement puissant, plus fort que tous les autres immortels, plus beau et plus parfait qu'eux tous réunis !
Oui, il avait été un dieu. Il s'était vu porteur d'une sombre flamme, d'un simulacre de soleil pour ceux qui ne le verraient plus jamais. Il avait fait de la lumière son amante, il s'en était fait maître, lui seul osant paraître si librement aux yeux des mortels, lui seul osant les séduire impunément, lui seul osant bâtir tant d'audacieuse splendeur, lui seul osant s'arroger la couleur blanche comme étendard.
Un symbole de perfection, de puissance, de divinité et de lumière. Lui aussi, à sa façon, un Roi-soleil.
Mais l'arrivée de nouveaux Anciens, plus forts que lui – mais jamais plus beaux, oh non, il restait le plus magnifique d'entre eux – l'avait fait tomber de son piédestal. Il restait le Maître incontesté de Paris, oui, de toute la France et les régions qui l'entouraient, oui, mais dorénavant, il n'était plus un dieu.
Lui aussi avait connu son règne. Sa période de gloire et de faste était révolue. Son rayonnement s'était éteint, petit à petit.
Oh bien sûr, il était encore craint – il restait l'un des plus puissants immortels, même parmi les Anciens – mais on ne l'adulait plus désormais. Il n'était plus un sauveur, plus une idole.
La magnificence de son palais était considérée comme une preuve de sa futilité et de sa folie arrogante. Sa beauté inhumaine, comme un mirage dont il fallait se méfier.
Il était bien trop lumineux pour un vampire.
Il avait été trop audacieux, avait trop voulu. Le monde ne serait jamais à ses pieds et on lui avait grignoté ses territoires peu à peu. Il n'était plus l'unique Maître d'Europe désormais.
Ironiquement, l'admiration fervente qu'on lui portait auparavant était devenue une crainte superstitieuse.
Regarder sa perfection pourrait vous plonger dans la folie, vous faire tomber éperdument amoureux d'une statue de glace qui n'avait jamais eu le moindre respect ou sentiment pour un autre être que lui-même.
Devenir son amant vous condamnerait à devenir son esclave. Un être enchaîné à lui, éperdu de sa froide grâce, amoureux d'un cœur qui ne battrait jamais pour vous, ivre de quelqu'un qui ne vous considérera jamais comme un égal.
Tout cela...ce n'était que le triste résultat d'un passé trop éclatant. A force de se rendre inatteignable...il l'était devenu, en quelque sorte.
La porte de son appartement s'ouvrit sans un bruit.
Faisant abstraction du décor tout en dorures et blancs de ses appartements, il rejoignit son bureau avec un soupir et s'attela à la tâche – oh combien peu reluisante – de la paperasserie.
Être un Ancien n'avait pas que des privilèges...loin de là.
Les papiers parsemés sur la table consistaient en de diverses affaires concernant l'entretien du repère, des querelles urgentes à régler entre immortels, des rapports des Agents de la Mort, des bulletins qui lui parvenaient sur la guerre en cours – un chef de meute lycan éliminé à La Haye, un autre à Milan –, des dates des futures réunions des Anciens ainsi que leur but.
Sans grand enthousiasme, il s'attela à la question d'une dispute entre deux chefs de clans rivaux en Espagne. L'un, un vampire de très noble famille mais jeune, semblait avoir voulu empiéter sur le territoire de son congénère – plus puissant – et qui lui avait apparemment "volé" sa maîtresse favorite. La querelle avait pris de telles proportions qu'elle s'était transformée en guerre miniature entre les deux factions. Les blessés et morts commençaient à se faire trop nombreux pour que la situation puisse être encore tolérée. Sans dire qu'ils ne faisaient aucun effort pour les cacher aux yeux des mortels.
Un soupir irrité franchit ses lèvres.
Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ait place pour de telles absurdités dans la région qu'il contrôlait ? Des guerres pour des terres, des guerres pour des femmes ! Il n'y avait rien de plus absurde.
Il devrait se rendre en Espagne dès le lendemain, pour régler cet embarrassant différend. Quel ennui.
Trop plongé dans l'étude de ses affaires, il mit un certain temps avant de réaliser que c'était la sonnerie d'un téléphone portable qui venait de perturber sa concentration.
Légèrement ennuyé et surpris – qui pouvait donc lui téléphoner à cette heure ? en pleine journée ? – il saisit son portable et décrocha.
« Allô ? » fit-il, un brin contrarié.
Un silence. Le bruit d'une inspiration qu'on prend et puis...
« Antoine ? »
Un souffle, rien qu'un souffle. Mais ses yeux s'écarquillèrent légèrement en reconnaissant le timbre si caractéristique, l'accent anglais si subtil et pourtant si chantant.
Il n'aurait jamais pu le confondre avec un autre.
« Sirius ? »
Un soupir, relâché. Puis un ton pressant, urgent. Chuchoté ?
« Est-ce que ta proposition tient toujours ? »
Il fronça les sourcils. Sa proposition ?
« Quand je t'ai proposé de venir dans mon clan ? »
« Oui. »
La réponse n'avait été qu'un simple murmure. Pourtant, c'était comme si elle avait été un cri répercuté en mille échos, pour Antoine.
« Tu es toujours le bienvenu ici. Aussi longtemps que tu veux, Sirius. »
Le ton avait été neutre mais imperceptiblement teinté de quelque chose de plus subtil. Un ton plus doux, aux accents légèrement charmeurs. Pas assez pour éveiller la méfiance. Un ton bas, presque confident et pourtant clair, comme s'il n'y avait rien à cacher. Comme une faveur qu'on ne réserve qu'à un ami proche, un privilège rare qu'il faut chérir. Un lien qu'on créée, des ficelles qu'on tire, une redevance. Un délicieux poison qu'on instille, doucement. Anesthésier les soupçons.
Sirius se rendrait-il compte de ça ?
« Quand est-ce que je peux venir ? »
« N'importe quand. Préviens et je prépare tout pour toi. »
Mais malgré lui, il sentait que la situation n'était pas totalement sous son contrôle. Il sentait que quelque chose n'allait pas, que quelque chose clochait. Pour quelle raison Sirius viendrait-il soudainement ici ? Pourquoi tomber dans la gueule du loup maintenant, alors qu'il l'avait si soigneusement évité pendant des semaines ? Ce n'était pas parce que le jeune vampire avait cédé à ses pressions, non. Sirius aimait beaucoup trop Londres. Alors pourquoi d'un coup la quitter ? Avait-il eu une violente altercation avec ses parents ? Au sujet de son frère disparu ? Des Anges de la Mort ? Ou peut-être...peut-être avaient-ils découvert pour son amant lycan ?
Face aux Black en furie...il pense que je suis le seul à pouvoir le protéger, lui, et son lycan.
Un sourire amer tordit ses lèvres. Sirius l'intéressait en partie pour cette affection ridicule qu'il avait pour cette créature. Mais aller jusqu'à protéger une telle chose, une telle abomination ? Oh non, assurément non. Il ne lèvera jamais le petit doigt pour cette erreur de la nature, cette sous-race. Pas quand sa disparition lui permettrait d'obtenir le jeune Black. Pas quand sa disparition lui ouvrait tant de portes.
Jusqu'à quel degré de douleur Sirius pouvait-il survivre ? Jusqu'où allait son humanité ?
« Ce soir, je pourrais ? » demanda Sirius abruptement.
Antoine fut pris de court – si tôt ? – mais n'en montra rien. Il aurait presque dû s'y attendre...Sirius était tellement impulsif.
« Bien entendu. »
« Je prendrais le premier train de ce soir. »
Seras-tu seul ?
« D'accord. As-tu besoin qu'on t'escorte ou Alphard t'accompagnera-t-il ? »
Il y eut un moment d'hésitation malaisée. Un instant, Antoine crut qu'il allait peut-être lui signaler la présence du lycan.
Il sait que je le tuerai s'il entrait ici. Il sait que je déteste trop cette race pour seulement en laisser un seul pénétrer chez moi.
« Je n'ai rien prévu. Je viens de prendre cette décision. Je ne pensais pas que tu accepterais. »
Un léger sourire étira ses lèvres. Sirius pensait toujours le pire de lui. Il le connaissait si mal.
« Je ne dis rien à la légère Sirius, tu devrais le savoir. »
Le ton se fit encore plus pressant, presque angoissé.
« Ne mets personne au courant de mon arrivée, s'il te plaît. » demanda Sirius d'un ton suppliant. « Je ne veux pas qu'Alphard soit au courant. Est-ce...est-ce que tu pourras...mettre quelqu'un à ma disposition pour venir ? Je ne saurais pas me rendre au repère seul. »
« Bien entendu, ça ne posera aucun problème. »
Il devina le malaise de Sirius à l'autre bout de la ligne. Il essayait sûrement de couper la conversation d'une manière suffisamment polie. Comment achever la discussion, après une demande si singulière ?
« As-tu autre chose à me demander ? » demanda-t-il, pour faciliter la tâche au jeune vampire.
« Non. » souffla Sirius.
Oh comme il aimait sa voix ! Comme il pouvait imaginer ce visage fin, en ce moment tordu d'anxiété et d'embarras ! Comme il pouvait imaginer ces doigts délicats s'agiter nerveusement ! C'était péché d'avoir donné tant de beauté et de perfection à un être aussi impétueux. Péché qu'il préfère les races inférieures alors que tout le désignait pour en faire un vampire puissant.
Dieu aimait-il les rebelles ?
« Dans ce cas, au revoir et à ce soir, Sirius. »
« Au revoir, Antoine. Et merci. »
La tonalité sèche annonça la fin de l'appel.
Quelques instants, Antoine ne réagit pas. Puis, sortant de son immobilité, il reposa l'appareil sur le bureau et écarta résolument de ses préoccupations l'affaire en Espagne.
Se levant souplement du siège et se dirigeant vers les hautes fenêtres qui couraient le long du mur, il fixa ses yeux sur le spectacle de l'aube en train de se lever, nappant ses jardins d'un brouillard laiteux, leur donnant ainsi une allure fantomatique et irréelle. A l'horizon, comme une légère courbe dorée et scintillante, le soleil s'apprêtait doucement à se lever sur les terres brumeuses.
Une nouvelle aurore.
Distraitement, il convoqua un domestique. Sans égard pour l'avoir fait sortir de jour et l'avoir tiré du sommeil, il lui ordonna d'apprêter une chambre sur le champ. La plus luxueuse et somptueuse possible.
Il voulait que Sirius pâlisse devant la magnificence des lieux.
Mais le domestique ne partait pas. Était-il encore trop endormi ? Il semblait gêné, embarrassé. Quelque chose le perturbait, de toute évidence.
« Qu'y a-t-il ? » demanda-t-il sèchement.
« Où dois-je l'installer, Maître ? Toutes les chambres de l'aile sud sont prises ou en travaux. »
L'aile sud...la partie la plus luxueuse du repère. Généralement réservée aux vampires de haut rang ou aux Anciens. Évidemment, il fallait que cela arrive pour l'arrivée de Sirius.
Quel dilemme.
« Et bien, fais-le installer dans ces environs. »
Les yeux du jeune vampire s'écarquillèrent, comme s'il avait cru mal entendre.
« Dans vos quartiers, Maître ? »
Il réprima un soupir d'agacement.
« Non, pas dans mes quartiers mais dans les environs. Souffrirais-tu d'un trouble de l'audition ? » répliqua-t-il, irrité.
Le vampire semblait mortifié.
« Excusez-moi, Maître. Je m'exécute tout de suite. » fit-il avec empressement avant de tourner les talons, puis de se raviser brusquement. Antoine ne lui avait pas encore permis de quitter la pièce.
« Tu peux partir. »
Il ne tourna pas la tête quand il entendit la porte se refermer sans bruit.
Il avait vu l'étonnement se peindre sur les traits du domestique. C'était légitime. Personne ne s'installait aussi près des quartiers du Maître. Personne ne l'avait jamais fait.
Antoine était solitaire. Glacial. Et extrêmement hautain. Du moins, c'était ainsi qu'on le dépeignait, ainsi qu'on le considérait.
Oh, assurément, il l'avait été au début. Mais les années passant, il s'était rendu compte des erreurs qu'un égo trop grand pouvait commettre. La solitude avait fini par ronger sa fierté, les aléas de la vie lui avaient appris que l'arrogance était mère de soucis. Il était cependant trop tard pour essayer de changer sa réputation d'inaccessibilité et de froideur. Et puis, ne l'arrangeait-elle pas, au final ?
Cette nouvelle d'un invité mystérieux pouvant s'arroger autant de droits ferait probablement le tour du repère en à peine quelques heures. Le clan serait en ébullition, à se demander qui pouvait bien s'approcher autant de leur glacial Maître. Que sa communauté s'imagine ce qui pouvait lui plaire, il ne la découragerait pas de ses illusions.
Là, dehors, le jour embrasait la terre de couleurs enflammées. Un sourire étira ses lèvres.
Je te veux, Sirius Black. Et pour t'obtenir, il n'y a aucune limite.
Atmosphère : Living In A World Without You – The Rasmus, 21 juillet 2008
Final Confrontation – Midnight Syndicate, 22 juillet 2008
album U.S.C.H.! – Turmion Kätilöt, 31 juillet 2008
Le Onde / Giorni Dispari – Ludovico Einaudi, 23 novembre 2010
(silence) – 28-29 novembre 2010
(silence) – 8 décembre 2010
Petite précision sémantique : "une nouvelle aurore" est la traduction littérale de "a new dawn". Ce mot a infiniment plus de sens en anglais qu'en français mais je ne parvenais pas à trouver d'équivalent dans la langue de Molière. Néanmoins, j'espère que vous percevrez cette "nouvelle aurore" avec le sens que je veux lui donner ;)
Comme dit dans mes notes sur le dernier chapitre de Vampire Heart, Killing Loneliness risque de ne pas susciter autant d'enthousiasme que VH, pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agit ici que de mon univers et presque exclusivement que de mes personnages (à part Sirius, bien entendu). Il n'y aura pas de SBRL. L'épilogue de VH ne sera pas écrit, n'ayant, en réalité, aucune crédibilité (vous voyez vraiment Sirius retourner dans les bras de Remus ?). KL est clairement un Sirius/Antoine (bien que les qualifier de "couple" serait abusif et présomptueux) et ne se rattache pas à Harry Potter. C'est donc un UA total, pour ne pas dire un travail complètement original. [EDIT en date de juillet 2012 : le plan original est modifié, certains personnages devraient faire leur réapparition et un lent retour aux personnages de VH/HP est amorcé.]
KL ne sera probablement pas aussi dark que l'était VH dans les derniers chapitres. Cependant, Sirius ne va toujours pas très bien et il se reconstruira tout au long de la fic.
A l'heure actuelle, je n'ai absolument aucun plan pour cette fic au-delà des deux premiers chapitres. Je ne sais pas quelle longueur fera KL. On va le faire en totally free style.
Mon rythme de publication sera anarchique. Vous attendrez à coup sûr des semaines avant d'avoir un nouveau chapitre. Très probablement des mois. Si je dépasse la barre des un an, vous pouvez commencer à désespérer. Mes études sont chargées (mes examens approchent à grand pas et je ne publierais probablement pas avant fin janvier) et mon goût de l'écriture n'est revenu qu'il y a peu. J'aime Killing Loneliness et j'aime Antoine, mais il faut que vous compreniez que ce projet remonte à tellement longtemps (VH a été débutée il y a voilà plus de quatre ans) que je peux avoir du mal et parfois le détester. Et aussi que je n'ai pas toujours la motivation, l'inspiration ou tout simplement le temps d'écrire. Les études supérieures sont cruelles.
Vous pourrez aisément le remarquer, ce prologue a été majoritairement écrit en 2008. Je n'ai retouché majoritairement que le style, ayant – heureusement – acquis un peu plus de maturité et d'expérience au fil des années. J'ai aussi raccourci et changé la fin. De cinq pages, le prologue est passé à quatre. Ce qui est peut-être un chiffre plus seyant pour "juste" un prologue.
J'espère cependant que vous aimerez KL comme vous avez aimé VH =)
Sorn
