Cette histoire se passe après Twilight Princess, une fois que Midona soit retournée dans son monde crépusculaire et que Link soit rentré à Toal après avoir reposé Excalibur.
Les personnages et l'histoire antérieure appartiennent à Nintendo, j'ai remanié la suite et créer des sentiments ...
Elle l'avait laissé partir, faisant appel à sa sagesse, elle l'avait laissé s'en aller vers ses origines, sans certitude de le revoir un jour.
Par la fenêtre, Zelda contemplait les ruines du château d'Hyrule, détruit 1 an plus tôt par le maléfique Ganondorf, détenteur de la Triforce de la force, qui avait lui aussi succombé, suite à un coup fatal. Les gravats s'étendaient de l'entrée jusqu'à l'arrière cour, écrasant tout sur son passage. Elle se souvenait de ses leçons, et même son père, feu le roi d'Hyrule, qui lui avait raconté comment Hergenon le bâtisseur avait assemblé des pierres pour en faire une magnifique et grand château, pierres qui maintenant, dégoulinaient de pluie par ce temps maussade et gris étalées par terre, brisées. Certes, elle avait convié les meilleurs ouvriers, architectes, et magiciens de tout Hyrule, mais elle avait toujours peur de ne pas retrouver son château dans lequel elle avait vécu, où ses amis et elle s'amusaient, en observant tout Hyrule de la tour principale, où elle avait un jour cru voir un Zora de loin, en tout petit bien sûr. Là où elle apprit à danser, à écrire et à lire, par ses bien aimés professeurs qui la félicitaient toujours de son travail et de son intelligence, et là où elle avait vu la dépouille de son père revenir, portée par sa garde royale, où elle était devenue La Princesse du royaume, où elle dû mettre à profit ses compétences pour le bien de son peuple, et son père enterré, elle avait versée toutes les larmes de son corps, consolée par ses nourrices, qui l'avait toujours soutenue. Depuis lors, elle n'avait jamais faillit à son devoir, sauf ce jour là, ou Xanto avait débarqué ...
Le château détruit, tout les personnages les plus illustres qu'elle avait convié lui avait conseillés de repartir sur de nouvelles bases, de rendre le château plus moderne, plus apte à recevoir, que ce soit amis ou ennemis. A ces propositions, elle n'en avait pas cru ses oreilles pointues et les avait réprimandés en exigeant un château tel qu'il était avant, même si au fond d'elle même, elle se demandait si ils n'avaient pas raison. Après avoir logé dans les sous-sols aménagés, la princesse Zelda avait élu domicile dans un petite tour de guet, récemment construite, à l'est du château, avec ses plus fidèles servantes, enfin ... Ce qu'il en restait. Transformé par la magie maléfique de Xanto, les pauvres femmes et autres serviteurs avaient été transformés en bêtes du crépuscule, alors que toute la cours avait réussi à en réchapper quand la princesse, alertée par les forces du mal qu'elle avait sentie arriver, leur avait ordonné de quitter le château au plus vite, et même le pays.
La construction de la grande tour principale du château avançant à grands pas, elle avait apprécié retrouver la douce lumière de la lune, et celle du soleil, qui, en cette fin d'hiver, n'éblouissait pas souvent le jolie visage de l'élue des déesses.
Pendant 13 mois, elle était resté enfermée dans les sous-sols, sortant par beau temps dans la citadelle, saluant ses sujets et son peuple, mais très vite, elle était de retour à son bureau, où une pile de paperasse épouvantable attendait d'être lu, ouvert, où signé. Des faire parts de décès, de disparitions, des destructions à travers tout le pays, des réclamations, des lettres d'encouragements comme de menaces. Tout ça à cause de cette guerre où aucun des hyliens n'y avait compris quelque chose, mais tout était rentré dans l'ordre, et grâce à qui ? Grâce au héro élu des déesse, détenteur de la Triforce du courage et d'Excalibur, se réincarnant en bête sauvage et fière quand sa vie en dépendait, où quand le royaume en dépendait ... Link, tout vêtu de vert, digne héritier du héro des temps anciens et ses grands yeux bleu saphir ... de qui émanait cette lueur sauvage, presque inhumaine.
Longtemps Zelda, en triant ses lettres, avait espéré tomber sur une lettre de sa main, pendant ces 13 longs mois, mais rien, aucunes nouvelles, ni de son village, ni des rapports de ses messagers où espions ... Il lui manquait ... Même si elle s'était débattue de l'intérieur, faisant des allés et retour entre son bureau et son lit, si il avait eu des sentiments pour cette femme, la princesse du crépuscule, qui lui inspiré, mutuellement, du respect, entre dirigeante de deux royaumes qui se complètent, et amie liée par le destin. Ils avaient passé tellement de temps ensembles tout les deux ... Zelda ne savait plus quoi penser. A la place, elle recevait des lettres étranges, formulant la folie de certains animaux, comme possédés disait la lettre ... Mais elle ne s'en préoccupait pas.
On frappa à la porte. De retour dans sa tour de guet luxueusement meublée, la princesse, sortant de ses rêveries, posa un châle sur ses épaules en vitesse et demanda qui la demandait. Une femme, sûrement Fiela, sa gouvernante, lui annonça que maître Austin, un de ses conseillers et ami, se tenait derrière la porte.
-Qu'il entre. annonça Zelda.
Il était revenu. Elle le connaissait depuis toujours, fidèle à son père autrefois, il avait été comme un oncle pour elle, elle l'avait toujours écouté, et lui de même, gentil, admirable, mais ferme quand il en voyait la nécessité, la princesse était certaine que sa tenue de nuit couverte par son châle ne dérangerais pas maître Austin le moins du monde.
Sur son ordre, il était parti en reconnaissance dans tout le royaume en tant que représentant de la princesse, celle-ci s'inquiétant du sort de ces pauvres âmes qu'étaient son peuple, et pendant presque 1 an, il avait parcouru le royaume, du désert jusqu'au village oublié, en passant par la montagne de la mort.
Il entra, c'était un homme de moyenne taille, bien que son chapeau haute forme lui rajoute considérablement des centimètres. Ses cheveux gris en pointes dont dépassait ses oreilles pointues, ses sourcils touffus couleur platine et ses lunettes carrés, qui lui donnait un air sérieux décontracté, cachait ses petits yeux noirs soulignés de cernes violacées sur sa face bouffie, son menton parfaitement rasé, habillé de son manteau bleu à milles et un bouton, qui descendaient jusqu'aux genoux, ses talonnettes aux chaussures qui lui faisait paraître encore plus grand, des centimètres inutiles selon Zelda :
"Votre grâce, dit-il de sa voix menue en s'inclinant.
- Je t'en prie, pas besoin de ça tu le sais, ricana la jeune femme en l'invitant à s'assoir, raconte moi plutôt des nouvelles de mon royaume.
Le Maître commença son long rapport sur l'état de son royaume qu'elle chérissait tant, son peuple, ces pauvres âmes perdues aux milieu de cette guerre et qui les avaient changé, à leurs insu, en simple lueur bleuté, facile à prendre par ces monstres du crépuscules, ces bêtes répugnantes qui l'avait forcée à abandonner son royaume dans le chaos et l'errance ... Elle en frissonna de colère.
Mais tout était enfin terminé.
Maître Austin se stoppa net dans son récit, baissant ses petits yeux vers le plat du bureau, il commença un combat contre lui même dans sa tête. La princesse Zelda comprit qu'il lui cachait quelque chose, elle en était sûre à présent. Lui soutenant le regard de ses yeux bleus avec insistance, il releva la tête et en fut gêné. Mais abandonnant le comportement d'un enfant qui aurait fait une bêtise, il prit subitement un air grave, ce qui fit prendre à la princesse un air interloqué, elle lâcha le compas qu'elle tripotait entre ses mains et continua de le fixer.
-Qu'il y a t-il ? demanda Zelda, attendant qu'une réponse claire et précise sorte de la bouche de Maître Austin.
Celui-ci posa ses deux mains jointes sur le bureau et parla :
- Pendant tout mon voyage, commença l'homme, j'ai parcouru des villages, des forêts, des plaines ... tout environnement qui peu être habité par des animaux de toutes sortes, inoffensifs comme carnivores, solitaires ou apprivoisés, en temps normal ...
Zelda se demanda à elle même ce que son conseiller avait voulu dire par là, mais celui-ci ne s'arrêta pas, de peur que la princesse pose les mauvaises questions ... Ne sachant pas si il allait être prit au sérieux ou non.
- Ils sont devenus fou, tomba le maître de ses yeux fatigués et maintenant apeurés, grognant à longueur de journées, affamés, agressifs, dans tout les villages où je suis passé, des bêtes disparues, échappées ou pas encore touchées par ce je ne sais quoi, les animaux domestiques comme les chiens, les chats, les poulets, les bœufs, comme possédés, j'ai vu ça de mes propres yeux, des morsures profondes apparaissent sur les habitants ...
Il marqua une pause, regardant sur le princesse comment il s'en sortait, de peur qu'elle ne le prenne pour un fou, mais voyant son air totalement perdu, il décida de continuer à parler.
- Ce n'est pas tout, partout où j'allais, les gens faisait allusion aux même sortes d'histoires, leurs chiens partis du jour au lendemain dans les montagnes, ne revenant que pour attaquer les villages et les bêtes pas encore touchées par cette folie. Des taureaux, des moutons, des loups, même des oiseaux ! Mes hommes sont revenus avec ses plaies horrifiantes. Je doute que ce ne soit une maladie. Plusieurs chamans croient à de la magie noire, de l'ensorcèlement, et crient sur les toits qu'elle s'abattra bientôt sur nous tous.
Zelda, qui avait réfléchit à mesure que Maître Austin parlait, ne savait quoi tirer de la situation. De la magie noire ? Elle n'en avait jamais vue de la sorte, des animaux usuellement amicaux et qui se changeaient du jour au lendemain en bête féroce ? C'était plus grave qu'elle ne pensait ... Et si ce "maléfice" pouvait toucher les humains, les Hyliens, son peuple, comme l'annonçaient les sorciers de la région ? Elle ne devait pas prendre ce problème à la légère, même si pour l'instant, sa connaissance en magie ne parvenait pas à trouver une solution. Après un silence, elle dit d'un ton déterminé :
- Je veux un rapport de tout comportement de la sorte, et si quiconque sait quelque chose à propos de cette "maladie", je veux que vous me l'apportiez."
Après que son conseiller, soulagé d'avoir été pris au sérieux, ai refermé la porte derrière lui, la princesse Zelda ouvrit ses livres de magie, et commença à étudier.
