Titre : Amour révélé
Auteur : Meria-selene
Date : Avril 2007
Disclaimer : Je précise (au cas où quelqu'un ne le saurait pas) que les personnages et l'univers ne sont pas à moi mais à J K Rowling !
Genre : YAOI (alors homophobe ou personnes n'aimant tout simplement pas ce genre cliquez sur précédant ) Remus/Sirius
Résumé général : Aujourd'hui c'est la saint valentin et pour la première fois depuis sept ans, Remus, poussé par Lily, a enfin trouvé le courage d'envoyer une lettre à Sirius, pour qui il a depuis bien longtemps des sentiments qui dépassent l'amitié… Comment ce dernier va-t-il réagir ?
Epoque et lieu : Poudlard du temps des maraudeurs
Musique d'ambiance : Space Oddity de David Bowie
Nombre de chapitres prévus : 3 ils sont tous écrit puisque cette fiction avait déjà été posté et que je n'ai fait que la réécrire, ajouter des passages, corriger des fautes.
Chapitre 1
Inquiétude
En ce matin Février régnait au château une atmosphère survoltée. Aujourd'hui était une journée particulière pour tous, garçons et filles s'étaient réveillés avec impatience, attendant des gages d'amour qui ne tarderaient pas à venir en ce jour de saint Valentin. Les filles avaient envoyées plusieurs lettres, toutes aussi douces et tendres les unes que les autres, avec toujours une préférence soit pour l'intouchable James Potter ou pour le ténébreux Sirius Black mais elles ne se faisaient pas d'idées, elles n'auraient pas de réponse, alors elles avaient aussi écrite à certains élèves moins intouchables, espérant ainsi au moins un retour et peut être même un rendez vous. Les garçons qu'en à eux, s'étaient fait remarqués toute la semaine, cherchant à attirer l'attention de celles qui les intéressaient de la manière qui leur paressait la plus naturelle : se battre avec un autre garçon, plus vieux de préférence, le prestige n'en serait que plus grand…. Au milieu de toute cette agitation (qui commençait à fatiguer bien des professeurs) un jeune garçon était bien préoccupé, allongé dans son lit, ses pensées étaient des plus sombres et pessimistes. Le jeune Remus avait toujours redouté l'arrivée de ce jour maudit pour lui. A chaque fois, Sirius, cœur à prendre des plus courtisé à Poudlard, recevait un nombre très important de gages d'amour et même s'il n'y répondait jamais, qu'il ne faisait que s'empiffrer de chocolat (qu'il partageait d'ailleurs avec tout le monde), qu'il ne lisait même plus ces lettres, le cœur du jeune loup garou se serrait toujours un peu plus. Mais cette année, il craignait encore plus la date fatidique, car pour la première fois, il avait trouvé le courage de faire ce qu'il n'avait jamais osé. Il avait écrit un billet à celui qui le faisait rêver depuis sept ans maintenant, à celui qui lui avait en premier accordé toute sa confiance, à celui qu'il trahissait par cet amour contre nature.
La veille au soir, il s'était discrètement éclipsé de leur chambre, puis il s'était rendu dans la volière et il l'avait fait. Aujourd'hui même, Sirius allait recevoir parmi toutes les longues lettres de ses multiples admiratrices un doux billet de celui qu'il ne considérait sûrement que comme un ami. Sept ans qu'ils se connaissaient, sept ans qu'il recherchait sa présence, qu'il l'écoutait raconter n'importe quoi avec admiration, qu'il recherchait son sourire, qu'il attendait leurs rares moments d'intimité, lorsqu'ils étaient seuls et qu'ils parlaient de leurs problèmes, des proches assassinés par Voldemor, des mauvais souvenirs. Qui aurait pu croire que deux garçons s'y radicalement opposés deviendraient si proches ? L'un était aussi blond que l'autre était brun, le premier passait son temps un livre à la main ou dessinant sur un morceau de papier, toujours calme mais aussi réservé, à défendre les plus jeunes ou les plus faibles lors des bagarres de couloir, il avait un grand sens de l'amitié mais cette dernière était très dure à lui conquérir (ses seuls amis étaient en fait Sirius et James). Le second était hyper actif, sûr de lui, populaire, jamais seul, toujours suivis de ses groupies et son passe temps était la seule chose que le blond n'aimait pas en lui, il faisait aux gens des blagues des plus déplaisantes et méchantes, sa proie préférée restant Severus Snape, un serpentard. Leur seul point commun en dehors de leur maison : Griffondor, était leurs excellents résultats scolaires. Le hasard les avait en fait rassemblé, ou était ce le destin, peu importe en fait, le principal étant qu'ils étaient depuis sept ans les meilleurs amis du monde, aussi inséparables qu'une paire de chaussure. Bien emmitouflé dans sa couette, Remus se rappelait leur première rencontre, lors de la première semaine de cour, en première année.
James et Sirius, malgré le fait qu'ils se connaissent depuis moins d'une semaine, étaient déjà les meilleurs amis du monde, ils s'étant retrouvés dans la même chambre et ayant fait les imbéciles durant toute la durée du trajet dans le Poudlard Express, ils avaient vite sympathisé et s'étaient trouvés une multitude de points communs. Quelle n'avait été leur joie quand ils avaient tous les deux été envoyés à Griffondor ! Remus, lui avait passé ces premières heures à Poudlard seul, durant le trajet, il avait trouvé un compartiment seul et n'avait adressé la parole qu'à ceux qui l'apostrophait. D'une nature timide, Lupin n'était pas du genre à se faire remarquer, mais comme tous les autres, il enviait James et Sirius, trois jours qu'ils étaient rentrés à Poudlard et tous connaissaient déjà leurs noms, les plus vieux les regardant avec un sourire au coin des lèvres lors de leurs premières blagues, repensant à l'époque où ils étaient à leur place, les plus jeunes avec un peu de jalousie.
La première fois que Sirius avait posé les yeux sur lui s'était durant le cour de défense contre les forces du mal. Comme d'habitude, James et Sirius rigolaient, imaginant certainement une de leur prochaine blague. Le professeur, M Rougard, un vieil homme qui donnait l'impression de ne tenir debout que grâce à sa cane, les avait donc interrogé à l'oral. Et bien sur ce serait sur des questions très difficiles. James et Sirius avaient déjà montré qu'ils seraient brillants dans toutes les disciplines scolaires, mais lorsque leur professeur avait commencé à attaquer les questions de troisième année, ils avaient commencé à bloquer.
- Comment reconnaît on un loup garou en dehors des jours de pleine lune ?
Les deux jeunes garçons n'en avaient pas la moindre idée. C'est alors que Remus avait réagit, placé derrière le professeur, lui bien sûr connaissait la réponse, puisqu'il en était un depuis quelque temps déjà, il avait commencé, sous l'œil étonné de tous (en effet beaucoup était content de voir les deux impertinents remis à leur place et puis, personne n'avait la moindre idée de ce qu'il fallait répondre) à leur tracer des mots dans l'air à l'aide de sa baguette. Sirius, bien heureux de trouver une aide si inattendue déchiffra tant bien que mal :
- Ils ont généralement le teint pâle à l'approche de la pleine lune, ils sont souvent discret et secret et en opposition complète avec leur transformation. Il n'est pas rare qu'il ne supporte pas la vue du sang. Sinon ce sont des humains normaux, qui peuvent exercer une profession et avoir une famille à condition de bien s'enfermer les nuits de pleine lune, cependant certaines lois les discriminent et leur rendent la vie bien plus compliquée.
Le professeur resta alors interloqué, ces élèves étaient vraiment brillants, non seulement ils connaissaient les caractéristiques des loup garou mais en plus, ils avaient une certaines connaissance des lois répressives du ministère, un tel niveau pouvait bien justifier quelques débordements de comportements, du moment qu'ils ne gênaient pas trop la classe.
- Très bien, 20 points pour Griffondor
A la fin du cour, Sirius voulu à tout prix remercier celui qui lui avait évité une punition et qui lui avait permis non seulement de faire gagner des points à leur maison mais aussi de s'attirer le respect du professeur, mais à son grand désespoir il avait disparu dès la sonnerie.
Il du attendre le lendemain pour avoir une occasion de lui parler, ce dernier semblant disparaître à chaque fin de cour, en face de lui au petit déjeuné, il pu le détailler avec curiosité : d'une taille moyenne, plutôt fin, d'un teint plus que pale, ses cheveux blond tombant sur de magnifiques yeux or illuminant son visage, Sirius l'avait tout de suite trouvé des plus craquant et intéressant. Son physique l'attirait alors qu'il intimidait bien des élèves.
Il avait voulu l'approcher mais à cet instant le courrier était arrivé et lorsqu'il s'était de nouveau tourné vers le jeune garçon, après avoir lu une lettre d'insultes de sa mère suite à son envoi à Griffondor, celui-ci avait disparu. Sans trop savoir pourquoi, il l'avait recherché. Au bout de quelques longues minutes d'errance vaine dans le château, il l'avait retrouvé, en pleur, effondré contre le mur, la tête entre les genoux, réfugié dans un couloir peu fréquenté. Comment l'avait il trouvé ? Il n'en savait rien, il lui avait suffit de suivre son instinct.
En effet, le jeune Lupin avait appris une terrible nouvelle par le courrier du matin, sa mère, le dernier membre de sa famille, avait été portée disparue. Anéanti, il avait cherché un endroit où il pourrait pleurer, à l'abri des regards et des questions. Lorsqu'il vit le jeune Black arriver, il sécha tant bien que mal ses larmes, un peu anxieux de la réaction que pourrait avoir ce dernier, un garçon qui pleure devant tout le monde c'est toujours mal vu, son père lui avait pourtant souvent répété quand il était plus jeune, et que ce dernier était encore en vie. « Sois un homme », telles avaient été les dernières paroles de son père, sur son lit de mort après une bataille où les pertes avaient été nombreuses. Depuis ce jour, plus personne ne l'avait vu pleuré, jusqu'à Sirius. Il observa le jeune garçon, plutôt grand pour leur age, il possédait un charme mystérieux de part ses longs cheveux sombres et ses yeux nuits. Sirius, tout de même un peu gêné par la situation décida de faire comme si rien n'était. Il s'approcha de sa démarche gracieuse et il lui tendit la main :
- Salut, je suis Sirius Black et je suis en première année à Griffondor, comme toi je crois, je voulais te remercier de m'avoir soufflé la réponse hier, sans toi je crois que l'on se serrait pris une heure de colle, on en a déjà trois dès la première semaine, ça commence mal, si cela continue, on va passer notre année en colle, au fait je ne t'ai pas demandé, comment t appelles tu ?
- Remus Lupin
Les deux jeunes garçons se regardèrent quelques instant, chacun jaugeant l'autre.
- Dit moi, demande le jeune blondinet, surmontant sa timidité, tu parles toujours sans prendre le temps de respirer ?
Sirius faillit s'étrangler de surprise, est ce qu'il rêvait ou bien ce jeune garçon à l'allure si timide ne venait il pas de le provoquer gentiment. Il lutta quelque peu mais, au grand soulagement de Remus qui avait cru un instant l'avoir vexé, il parti dans un grand éclat de rire, bientôt suivi par son jeune ami.
- Je préfère te voir rire, tu es beaucoup plus craquant. Pourquoi pleurais tu ?
Face au regard soudain triste du jeune garçon, Sirius ajouta bien vite, de peur de le revoir pleurer :
- Ne t'inquiète pas, tu n'es pas obligé de me répondre.
Mais Lupin lui avait tout raconté, et depuis ce jour, on n'avait plus vu Sirius sans Remus, ils étaient devenus inséparables, de même que James et Sirius. Au début avait bien existé une rivalité, une sorte de jalousie entre les deux garçons, chacun craignant que Sirius l'abandonne au profit de l'autre mais bien vite, eux même étaient devenus d'excellents amis, aussi complices que trois frères. Remus avait changé de chambre et quelques temps plus tard, ils avaient formés les maraudeurs avec en plus le dernier occupant de leur chambre : Peter Pettigrow.
Remus n'avait jamais oublié que Sirius était venu le consoler alors qu'ils ne se connaissaient qu'à peine et Sirius n'avait jamais oublié les larmes le long des joues de son ami, il avait détesté le voir pleurer et l'avait toujours consolé depuis.
Un sourire naquit sur les lèvres du jeune Lunard lorsqu'il se remémora cet épisode de sa vie. Il était encore bien au chaud dans son lit, craignant un peu la réaction de son ami lorsqu'il trouverait sa lettre lorsque soudain une tornade brune atterrit sur son lit :
- Joyeuse Saint Valentin mon cher Remus !
Sirius black, 17 ans, se tenait sur le lit de son meilleur ami et observait attentivement la réaction de sa pauvre victime. Ou du moins il essayait car celle-ci s'était enfoncée sous la couette afin de cacher son visage qui avait pris une jolie teinte tomate. Il détestait quand Sirius avait ce genre de comportement des plus ambiguë avec lui, de faux espoirs naissaient toujours dans son esprit avant qu'il ne redescende sur terre.
- Sirius, arrête ou toute l'école va vraiment finir par croire que tu sors avec Lunard ! Et depuis quand fête on la saint Valentin aux copains ! C'est la fête des amoureux imbécile !
James Potter avait pénétré dans la pièce, Lily Evans, toujours aussi resplendissante à son bras. Remus adorait Lily, ils se ressemblaient tous les deux, et d'ailleurs cette dernière était la seule au courent des sentiments du loup garou pour son meilleur ami, c'était elle qui l'avait poussé à li écrire, qui le soutenait quand il déprimait.
- Et alors, qu'est ce que cela peut bien te faire que je fête la saint valentin à mon Remus adoré ?
Sirius avait toujours été ainsi avec Lupin, le serrant contre lui, le rassurant, le provocant gentiment environ cinquante fois par jour. Certains avaient bien jasé, mais face à l'absence de réaction de leur cible, ils s'étaient bien vite lassés.
James ne préféra ne pas se lancer dans une dispute avec Sirius, il était très sensible sur ce sujet, et les prévint :
- Ce n'est pas tout de vous chamailler, mais il ne faudrait pas trop tarder, ou sinon, vous allez finir par louper le petit déjeuné et je n'ai vraiment pas envie de supporter un Sirius affamé pendant toute la matinée. Je descend avec Lily, rejoignez nous quand vous serez près.
Alors qu'ils s'éloignaient, heureux de passer quelques instants ensembles comme le petit couple soudé qu'ils étaient devenus, Peter, sans aucun tact, les supplia de l'attendre et leurs espoirs de tranquillité s'envolèrent.
Lorsque leur trois amis eurent quittées la chambre, Lupin fit remarqué à son ami qu'il n'y avait plus aucune raison à ce qu'il reste à califourchon sur son lit et Sirius, dans toute sa splendeur, partit se préparer après avoir lâché un : « C'est bien dommage » pleins de sous entendus qui aida le jeune loup garou à retrouver sa jolie teinte tomate. Remus resta quelques secondes de plus dans son lit. Aujourd'hui tout allait changer, il allait certainement perdre son meilleur ami, à cause de cet amour déplacé.
Quelques minutes plus tard, ils descendirent tous les deux, Lupin en avait des crampes d'estomac, il savait que dans moins d'une heure, dès l'arrivée du courrier, un grand changement allait s'opérer.
A suivre
Et oui déjà la fin, (oui je sais la fin est assez sadique… comme toutes mes fins de chapitre )
Alors pour votre avis et vos encouragements c'est le petit bouton reviews en bas (je précise que je donnerais la priorité à ma fic la plus suivie pour la correction et le postage des chapitres…)
