Ils voulaient vivre
Georges était allongé sur le dos. Ses cheveux virvoltait dans la douce brise qu'apportait la fenêtre ouverte. Les yeux fermé, il sentait la chaleur de la lumière dansée sur ses paupières. Le rythme paisible de sa respiration, rien ne semblait le perturbé. Les mains derrière la tête, pas un mouvement ne parcourait son corps immobile. Son lit était défait, et il ne portait qu'un simple t-shirt dont l'éffigie avait disparue. Son caleçon était tout aussi délavé que la couleur abricot des murs de la chambre.
Il ouvrit doucement les yeux, et la lumière qui l'entourait disparue lentement. Il avait désormais une barbe de trois jours, et des yeux cernés. Il n'était plus dans son lit superposé d'enfant, et la fenêtre ouverte claquait contre le mur, à cause d'un vent froid, qui amenait la pluie à l'intérieur de la chambre. George se leva, le dos courbaturé. Il ferma le fenêtre et passa sa main sur son visage. Il sentit sa barbe rugueuse, et se demanda depuis combien de temps il ne s'était pas rasé.
"_Plus d'une semaine que tu traines dans cette chambre et que tu ne fais de tes journée, petit frère ! Lui répondit Fred, comme s'il pouvait lire dans ses pensées. George se retourna pour faire face à son jumeau, assit sur le bureau.
George ne répondit pas, et détailla la pièce. Il était dans l'appartement au dessus de la boutique de farces et attrapes, qu'il n'avait pas rouverte depuis des semaines. Il ouvrit la porte de la chambre et s'éloigna vers la cuisine.
"_George, tu pourrais répondre quand on discute. Ca fait longtemps qu'on a pas fait de blagues, ca commence à me manquer !
George ne dit rien, et jeta un coup d'oeil à la porte d'entrée. Des piles de lettre se trouvait près de celle ci, mais il ne les avaient jamais ouvertes. Il entendit un hiboux frappé a la fenêtre. Il ouvrit, prit la lettre, donna quelque graines et l'oiseau repartit. Il déposa la lettre près de la porte d'entrée, avec les autres, sans regarder qui l'avait envoyé. Il poussa la porte de la cuisine, et ouvrit un à un les placards, sans les refermer.
Fred passa derrière lui, et les referma tous. George grogna, ce qui fit sourire Fred. Il les ouvrit de nouveaux, ce qui renfrogna George, qui prit un bol et un paquet de céréales.
"_Tu ne m'en servirais pas je suppose. Bon, que va t-on faire aujourd'hui ? Tu as prévu quelque chose, ou se sera comme hier, avant hier, et toute les semaines précédentes ? Demanda Fred, et posant ses mains sur les épaules de son jumeau.
"_Je t'ai déjà demandé de ne pas me toucher ! Cria George en reculant, tremblant. Fred eut l'air désemparé. Il recula aussi, levant les mains, comme pour se rendre. Il détourna la tête et sortit de la cuisine. George respirait fort et rapidement. Il tremblait de tout ses membres. Il laissa son bol de céréales et s'enfuit en courant dans sa chambre. Il claqua la porte, et s'appuya dessus, comme pour s'assurer que celle ci était bien fermé. Il s'effondra sur le sol, en pleurant. Il s'endormit sur le sol.
Il se réveilla, une à deux heures plus tard, sur le sol. Il avait mal à la tête, mais il se dit que tout n'avait peut être été qu'un mauvais rêve. Il allait se lever et tout serait redevenu comme avant la bataille. Il savait que c'était un mensonge, mais c'était le seul qui lui permettait, chaque jour, de faire des efforts, de se lever, et d'essayer de faire quelque chose de ses journées. Il savait que bien que Fred était irréel, mais il ne pouvait le laisser partir. Il savait que ce n'était qu'un fantôme, qu'il était coincé dans le monde des vivants qu'à cause de lui. Et pourtant, il ne pouvait le laisser partir.
Il entendit quelqu'un frappé à la porte d'entrée. Il ne bougea pas, se murmurant à lui même que s'il faisant semblant de ne pas être là, alors la personne partirait. Cette personne frappa durant une demi heure, comme si elle savait que quelqu'un était à l'intérieur. George retenait son souffle, comme si on pouvait l'entendre de l'extérieur. Quand le silence s'installa pendant plus de trois minutes, il s'autorisa à se lever. A cet instant, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Et une voix féminine qu'il connaissait par coeur, se mettre à rouspeter.
"_Putain ! Saloperie de courrier ! George, je sais que tu es là, alors sort ! Depuis combien de temps n'a t-il pas fait le menage ?
Angelina.
Comment avait elle eu les clefs de l'appartement ?
Il mit un temps à se souvenir que c'était lui qui lui avait donné, bien avant que Fred ne meurt, quand ils étaient encore ensemble. Avant la bataille.
"_Tu vas sortir de là ou non ? Cria Angelina, en avançant dans le couloir. George s'éloigna doucement de la porte de sa chambre, priant pour que le plancher de grince pas sous ses pieds. Il s'approcha de la fenêtre, et arrêta de bouger.
"_Tu devrais aller la voir. Ou lancer un sort qui l'a fasse déguerpir. Murmura Fred, comme si lui aussi avait peur d'être entendu par Angelina. Les pas féminin s'arrêtèrent derrière la porte. George retient son souffle. La clenche tourna sur elle même, et la porte s'ouvrit doucement. George ne bougea pas. Fred s'avança et se cacha derrière la porte.
Angelina se tenait dans l'embrasure de la porte. Elle n'était pas maquillé, et ses cheveux était tressé, retenu en arrière. Ses grands yeux noirs était fixé sur George, mais par sur celui qui était devant elle, elle voyait l'homme, le garçon, avec qui elle avait passer toutes ses années à Poudlard, celui qu'elle avait toujours un peu aimé, même quand tout deux disait que ce n'était qu'un jeux.
George ne bougea pas, et observa la jeune femme. Elle semblait plus petite, plus fragile. Elle avait perdu ses parents et son frère dans la guerre. Il voyait la douleur se caché sous les traits délicat de son visage. Elle avait les cheveux tressés, se qu'elle n'avait jamais fait, elle aimait tellement les avoir long, lisse tombant sur les épaules pendant ses année à Poudlard. George vit la cicatrice que lui avait laissé sa rencontre avec Dolhov pendant la bataille : Une longue cicatrice, fine, qui passait sur sa joue droite jusqu'au milieu de son cou. Il tenta de sourire, mais se rendit compte que les muscles de son visage ne lui répondait plus.
"_Qu'est ce que tu fais là ? Demanda t-il à la jeune femme, le regard fixé sur le fantôme de son jumeau, toujours caché derrière la porte.
Angelina avança, et Fred sauta près d'elle en hurlant, faisant sursauter George. Mais elle ne voyait pas l'autre jumeau, qui se tenait tout près d'elle.
"_Ta mère m'a passé un appel par cheminette. Cela fait plus de trois mois que tu n'as pas donné signe de vie, répondu à ses lettres. Elle n'a pas la clef, et elle ne peut pas passer tes barrières alors … Elle m'a demandé de venir ici.
"_Renvoie là chez elle, Georgie, tu sais bien que si elle a accepter, c'est seulement parce qu'elle veut que vous retourniez ensemble… Commença Fred, en observant Angelina sous tous les angles. Il continua de parler, à chaque fois qu'Angelina disait quelque chose, il parlait plus fort qu'elle.
George ferma les yeux, et posa ses mains sur son visage, pour s'assurer de ne plus rien voir.
"_Tais toi. Murmura t-il, à l'adresse des deux personnes présente dans la pièce.
Angelina s'approcha. Elle posa délicatement ses mains sur celles de Georges, et les enleva. Elle les prit dans les siennes, mais George gardait les yeux fermé.
"_On va faire un brin de toilette, d'accord ?
George se laissa faire, et Angelina le traina dans la salle de bain. Elle lui enleva son t-shirt sale, et le déshabilla entièrement. Elle vit à quel point il avait maigrit, ses côtes était apparentes. Doucement, elle le fit s'asseoir dans la baignoire. Comme un enfant, George se protégea ses bras, les yeux toujours fermés. Angelina ouvrit manuellement l'eau, et choisit une température tiède, mais qui le réchaufferait. Elle fit couler l'eau sur le corps aimaigris du jeune homme, qui se recrovilla sur lui même quand l'eau le toucha. Il passa ses bras autours de ses genoux, et commença à pleurer doucement.
La jeune femme passa la main dans le dos du roux, et vit le grain de beauté qu'il avait sur l'homoplate, le seul qu'il n'avait pas en commun avec son jumeau. Elle sourit et sortit sa baguette pour utiliser la magie, mais George ouvrit les yeux et la supplia du regard de ne pas le faire.
"_D'accord… Murmura Angelina en posant sa baguette sur le sol. George reposa sa tête sur ses genoux, les yeux de nouveaux clos. L'eau qui coulait sur son corps le réchauffait, mais c'était à l'intérieur de lui qu'il avait froid, comme si l'hiver c'était installé dans son âme.
Doucement, Angelina, prit du shampoing et lui frotta délicatement les cheveux. Ceux ci n'avait jamais été aussi longs. Elle prit ensuite du savon, et frotta son dos, ses bras, ses mains avec des ongles beaucoup trop longs. Elle fit attention à ne faire aucun geste brusque, ni a lui faire du mal. Il avait toujours les yeux fermement clos.
Elle prit une serviette et l'enroula dedans, comme un enfant de verre qu'on a perd de briser. Elle sécha ses cheveux, et prit un rasoir avec de la mousse à raser. Elle lui enleva sa barbe, délicatement. Elle fit attention à ne pas le couper. De geste délicat en mouvement doux, elle prit le temps de lui rendre son ancienne apparence.
"_Tu peux ouvrir les yeux, tu sais. Lui dit elle, pendant qu'elle reposait le rasoir. Il ne répondit pas.
"_Elle est vraiment cool avec toi, dis donc ! Tu as de la chance ! Elle prend le ciseau, aurais tu aussi le droit à une nouvelle coupe ? Tu en as de la chance, Georgie ! Rigola Fred. Même sans le voir, George savait qu'il se tenait derrière lui, face à Angelina. Le jeune homme ressera la serviette sur lui, pendant qu'Angelina lui coupait les cheveux.
Elle passa sa main sur sa tête, attrapant les mèches pour les tailler, lui redonnant ainsi sa tignasse d'antan. À un moment, elle passa la main sur la cicatrice de son oreille.
"_Tu veux que je laisse des mèches assez longues, pour la cacher ? Demanda t-elle. Mais George ne répondit pas. Angelina choisit alors de laisser des mèches longues, pour lui redonner ses look qu'il avait en cinquième année, avec ses cheveux roux assez longs.
"_George, elle a ramené une teinture brune. Tu ne vas pas la laisser faire, si ? Georgie, tu vas la laisser faire ? Tu vas le faire hein ? Murmura doucement Fred. George se rendit compte que pour Fred, c'était comme perdre son jumeau, s'il choississait de changer ses cheveux. Se serait accepter qu'ils n'étaient plus pareils. George hocha la tête quand Angelina lui proposa.
"_Pourquoi, Georgie ? Se lamenta Fred. Il sanglota doucement, et s'assit dans un coin de la salle de bain.
George ouvrit les yeux, et se regard dans le miroir.
Il avait les cheveux longs, mais bien coupé, et était rasé de près. On voyait ses pomettes saillantes, et son regard était terne. Ses cheveux, bruns foncé, lui paraissaient étrange, comme n'appartenant pas à son corps. Pourtant il devait reconnaitre que désormais, il n'avait plus l'impression de voir Fred quand il se regardait.
Il tourna son regard vers son jumeau, recroqueviller dans un coin de la pièce.
"_Je suis désolé, Freddie… Mais je veux pouvoir regarder dans un miroir sans te voir… Je suis désolé…
Fred leva les yeux vers lui, pleins de larmes, et hocha la tête.
Angelina observa George, parler seul, mais ne dit rien. La perte de son jumeau avait été très éprouvante, il avait toujours tout fait avec lui. Le perdre était se perdre lui même. Elle posa une main sur l'épaule de George, qui sursauta, comme s'il avait oublié qu'elle était là.
"_Va te mettre au lit, je vais cuisiner quelque chose, d'accord ? George hocha la tête et partit dans sa chambre.
Quand il se réveilla, il se sentit plus frais, comme sortit d'un mauvais rêve. Sa chambre avait été ranger, comme tout le reste de l'appartement. Il entendit deux voix dans le salon. Une voix masculine et celle d'Angelina. Mais il ne savait pas qui parlait, ni de quoi.
"_C'est Ron. Il est passé, et Angelina à ouvert. Il discute de sa carrière d'aurore. Répondit Fred à sa question muette.
George ouvrit la porte, et Fred s'approcha. Il posa une main sur l'épaule de son frère, qui ne régit pas. Fred fronça les sourcils, mais George lui sourit.
"_Quelles genre de blagues pourrais je jouer à notre petit frère ? Demanda t-il à son jumeau, qui éclata de rire.
Ron était assit dans le canapé avec Angelina. Il avait beaucoup changer, son visage était carré, et il avait pris beaucoup de muscle. Ses cheveux était coupé court, presque ras. Ses yeux étaient cernés, mais il souriait, comme s'il se remettait doucement de la guerre, bien que lui aussi semblait cacher cette immense tristesse qu'avait tout les combattants de la guerre.
George apparut sur le seuil de la pièce, dans un simple t-hirt trop grand, et un caleçon. Ron se leva et courut presque pour le prendre dans ses bras. Il le serra fort contre lui, mais il se rendit compte que son frère ne lui rendait pas son étreinte. Il se détacha, les oreilles rouges., ce qui fit rire Fred.
"_Ronnie, ça faisait longtemps ! Dit George, d'un voix éraillée. Ron planta son regard dans celui de frère, et lui sourit. Il ne fit aucune remarque sur ses cheveux, mais passa son bras sur ses épaules, et l'entraina vers le salon. Angelina les observa tout les deux, et sourit doucement devant la réaction de George, quand il se rendit compte qu'il était tout sauf bien habillé. Ron resta une dizaine de minutes, avant de partir.
Les jours suivants se suivaient, Georges réapprennait doucement à vivre. Angelina s'était installé dans le salon, elle cuisinait et prenait soin de lui. Il la trouvait toujours à ses côtés quand il se réveillait, en pleine nuit, hurlant et pleurant. Elle restait à l'écouter, lui murmurant que tout allait bien. Elle passait sa main dans ses cheveux, prenant du temps pour le calmer jusqu'à ce qu'il se rendorme. Elle ne disait rien quand il parlait tout seul, comme si son jumeau était encore présent. Il avait juste besoin de temps.
Un jour, il lui demanda si elle avait rangé ou était aller dans la chambre de Fred. Quand elle secoua la tête, George se rendit compte qu'il voulait y aller. Fred lui dit que c'était une bonne idée, qu'ainsi il aurait l'occasion de lui dire ce qu'il devait jeter ou non. George ne savait pas s'il était prêt à se débarasser des affaires de son jumeaux. Il voulait faire le tris, reprendre une vie à peu près normale, mais sans avoir à dire au revoir à son jumeaux. Ca, il ne le pouvait pas.
Entrer dans la chambre fut facile, au départ.
Rien n'avait changer depuis que Fred était partis, au milieu de la nuit, avec l'Ordre pour Poudlard. Tout était à son exacte place, il y avait juste une couche de poussière en plus. George se tourna automatiquement vers son jumeau, qui observait lui aussi sa chambre. Angelina prit la main de George pour le faire sortir, mais il partit dans le sens opposé et entra dans la pièce. Il se plaça au milieu, et regarda autours de lui. Il ouvrit en grand les rideaux, et la fenêtre, laissant un vent frais enlever la poussière, la faisant danser dans la pièce.
Il s'approcha du bureau, et regarda se qui se trouvait dessus, soulevant les papiers délicatement les uns après les autres. Il ouvrit un à un chaque tiroirs et placard de la pièce, sortant parfois un objet, un vêtement ou un papier. Angelina était resté dans l'encadrement de la porte. Soudain, George s'arreta, un photo dans la main.
"_Viens voir ! Dit il, sans prendre le temps de dire s'il appelait son frère ou Angelina. Les deux s'approchaèrent, se plaçant de chaque côté de George, pour regarder la photo.
C'était une photo du bal de noël, pendant le Tournoi des Trois Sorciers. Fred se tenait près d'Angelina, et George était au bras de Katie Bell. Les deux filles portaient de longues robes, et les garçons deux robes de sorcier presque identiques, celle de Fred étant d'un bleu nuit avec des motifs noir, George portant celle qui était noire avec les motifs bleus nuit. Tout deux entouraient les deux filles qui riaient. Fred semble tout fier d'être sur la photo, et George est tout sourire.
Angelina sourit en voyant la photo. Elle avait presque oublié que Lee les avait forcé à prendre une série de photo avant d'aller au bal. Fred lui, est tout sourire, et il s'éloigne doucement de son frère, qui observe Angelina. Elle était encore là, elle l'avait toujours été. Elle ne semble même pas se rendre compte à quel point elle était devenue indispensable, sans elle il ne savait pas où il serait. Mais elle ne le regarde pas, elle est concentré sur la photo. Doucement, elle la retourne, et une écriture fine apparait au dos, l'écriture de Fred.
George baisse les yeux vers l'écriture, des lettres fines, écrite à la va-vite par un Fred qui voulait juste laisser son ressentit de la soirée. George sourit en lisant les mots de son frère, le reconnaissant bien dans sa façon de laisser une trace derrière lui. Il sent les larmes qui coulent sur ses joues, mais il sait qu'il n'est pas le seul à pleurer. Angelina aussi est en larmes.
Le passé était douloureux, voir à leur insouciance leurs faisaient mal. Katie était à St-Mangouste depuis la fin de la guerre, dans le coma, elle ne se réveillerait surement jamais. Fred était mort. Lee avait sombrer un temps dans l'alcool, avant de renoncer à jamais à la magie et à son ancienne vie. Il refusait même de voir ses anciens amis.
Tout avait changer depuis cette soirée.
Les deux jeunes gens sortirent de la pièce, laissant la photo sur le lit défait de Fred.
Dès que la porte se referma, George s'approcha d'Angelina. Il la prit dans ses bras, et la serra contre lui. Ils continuèrent de pleurer pendant un temps. Fred les observa, et s'approcha d'eux, les entourant de ses bras. Il vit son frère le regarder en pleurant.
"_Je suis désolé… Je suis tellement désolé… Je suis désolé …. désolé … Murmura George, serrant Angelina plus fort contre son coeur. La jeune femme leva la tête, posa ses mains sur ses joues, le forçant à tourner son regard vers elle. George baissa la tête, et se pencha en avant pour l'embrasser.
Un mois plus tard, ils se marièrent. Tout le monde pensait que c'était trop tôt, qu'ils devaient prendre leur temps. Mais ils n'écoutèrent personne, car ils savaient que c'était maintenant ou jamais. La guerre avait détruits trop de gens, il était de temps de reconstruire le monde, et d'avancer.
Le jour du mariage, quand on demanda si quelqu'un s'opposait à leur union, George leva les yeux vers la porte de la toute petite église de campagne, ouverte sur le soleil d'automne. Là bas, se tenait Fred, avec un grand sourire. Il hocha de la tête, une larme sur la joue.
"_Tu vas me manquer Georgie, mais ca va aller, je te le promet. Dit il à son frère en souriant.
George sourit en retours, et tourna de nouveau la tête vers Angelina.
Il sentirait toujours un vide à l'intérieur de lui, comme s'il lui manquait une partie de lui même. Les deux jeunes mariés avaient perdu beaucoup de personnes qui leurs été chères, mais ensemble, ils avaient de continuer d'avancer.
Oui, ils voulaient vivre.
