Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, sinon Roy serait toujours là…

Rating : K, no problem

Note de l'auteur : Voilà, ça m'est venu après l'épisode d'hier soir. La mort du pauvre Sanders m'est restée au travers de la gorge. Donc j'ai écrit ce petit one shot, comme ça… des reviews seraient bien, histoire que je sache si je continue à publier mes pensées d'un soir ou si j'arrête tout !

Parfois, elle se disait qu'elle avait eu de la chance de le rencontrer…assez tôt.

Parfois, elle se demandait si c'était de sa faute. Elle se disait que si elle n'avait pas été aussi fermée sur les autres, aussi fermée sur elle-même… elle aurait pu tout changé. Peut-être que si elle avait osé l'aborder au bon moment, il serait encore là. Il suffisait qu'elle lui adresse la parole, une fois, et il aurait ralenti pour l'écouter… D'abord, ils auraient pu discuter, et puis, avec autant de points communs, avec cette entente parfaite qui avait eu lieu entre eux, ils se seraient rapprochés. Ils auraient alors commencé à se fréquenter, elle changeant de trajet de course le matin pour être plus longtemps avec lui, lui réduisant son nombre de voyage à l'étranger pour passer plus de temps avec elle… Peu à peu, ils seraient devenus plus qu'un simple couple de quelques semaines. Il lui aurait donné un double de sa clé, elle se serait ouverte à lui comme elle ne l'avait jamais fait…avec personne. Parler de son père, son enfance difficile, Ari… Et ils seraient alors devenus l'un pour l'autre tellement indispensable qu'elle en aurait eu peur.

Mais elle n'avait jamais osé lui parler.

Et il n'avait jamais fait qu'accélérer devant elle.

Elle pouvait bien avoir peur maintenant, face à cet « amour » dont tout le monde parlait si bien.

C'était bête, mais pour la première fois de sa vie elle s'était vue vivre avec un homme, l'aimer, devenir une de ces femmes qui se réveillent chaque jour aux cotés de la même personne, et qui en sont heureuse… Elle lui aurait même préparé des repas italiens, qui sait !

Mais elle se réveillait chaque matin toute seule.

Et elle n'avait jamais partagé avec lui rien que des mots… et un baiser.

Un seul et unique baiser avant que son cœur ne cesse définitivement de battre.

Parfois, elle se disait qu'elle aurait mieux fait de rester au lit ce jour là. C'était pourtant prévisible, son père l'avait alerté : s'attacher à quelqu'un ne servait à rien sinon à créer des souffrances inutiles… Elle avait suivit son conseil, jusqu'à ce jour…Elle ne faiblirait plus à présent. Jamais.

C'était si stupide, dans le fond. Toute cette histoire avait commencé avec un simple bonnet orange…

Elle esquissa un sourire alors qu'une larme perlait sur sa joue.

SANDERS: Do you think you'd notice… that I was no longer there? That I'd stopped running?
ZIVA: Yes, I would have noticed. I would have missed seeing you.
SANDERS: And eventually you would have forgotten me.
ZIVA: Yes. I won't forget you now.

Alors ?

Bye