C'est pas de moi, de ma tite protegée bisou a toi ma belle
George soupira. Il n'allait plus résister bien longtemps. Il l'aimait. Il etait fou de lui. Si beau… Comment pouvait il être aussi parfait ? Aucun défaut. Rien. Le même visage, la même vie, et pourtant si différents…Il l'aimait. Chaque gestes, chaque regards, chaque mimique il connaissait tout.
De nouveau il soupira, s'affalant sur son lit, les bras en croix. Au même moment la porte s'ouvrit laissant apparaître Fred, nu, sa serviette à la main, dégoulinant d'eau.
Le cœur de George s'enflamma à la vue des gouttelettes qui descendaient le long de son torse jusqu'à le toison rousse de son sexe.
Tournant la tête à cette vue qui le rendait fou, il se mit en boule, laissant couler une larme à la pensée qu'aimer son frère, il ne le pouvait pas.
Fred ne comprenait pas. Depuis quelques mois, George ne paraissait plus aussi enjoué qu'avant, soupirant tout le temps, s'énervant pour un rien ou regardant un point fixe pendant des heures sans remarquer quoi que se soit aux alentours. Il s'inquiétait. Il fallait lui parler. Maintenant. Ce soir qu'ils etaient seuls.
Il s'assit sur le lit et attendit quelques minutes. Comme George ne disait rien il attaqua :
« -George ? Qu'es qui ne va pas ?
-Rien, je vais bien…
-Arrête, je sais bien que…Regarde moi George, je t'en prie, je n'aime pas que tu me cache quelque chose, regarde moi… »
Un torrent de larmes sur les joues pâles de George qui ferma les yeux de honte et de douleur.
« -Fred ? J'ai quelque chose à te dire… Je sais que c'est quelque chose de.. hum… mal, mais ne juge pas… Ce que je veux te dire c'est que je t'aime. Pas comme un frère… Je t'aime, je te désire je tout de toi… Je t'aime Fred »
Une main douce passa sur son visage et George ouvrit les yeux stupéfait. Fred le regardait en souriant, sans avoir l'air de s'enfuire en courant, de dégoût. Alors, lentement, il s'approcha et s'empara de ces lèvres tentatrices et sucrées. Juste pour voir.
« Je t'aime aussi … idiot » et sourire, enfin..
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