Hello les gens, et voici une nouvelle fic réservée cette fois ci à mon chère Maitre.
Disclaimer: les perso et l'univers sont la propriété de la BBC
Rating: T pour un peu de violence et puis juste au cas ou car je suis parano x)
Chapitre premier : réveil
« L'oubli n'efface pas les péchés. »
L'homme se réveilla, la tête encore lourde. Toujours vivant, c'était déjà ça lui souffle son esprit. Il regarde autour de lui. Une pièce. Petite et mal éclairée. Que fait il ici ? Il ne sait plus. Qui était-il ? La encore, la réponse lui échappe. Il essaie de se lever pour atteindre l'unique meurtrière de la pièce. Ses jambes s'écroulent sous son poids et il s'effondre avec un grognement sur le tas de paille qui lui sert de lit. Son corps n'est que douleur. Il tente de se concentrer un instant, essayer de comprendre ce qui lui arrive. Si seulement ce maudit bruit pouvait cesser !
Soudain, des images lui reviennent par flash.
Une planète.
Bleue.
Un mot s'impose dans son esprit embrouillé : la ...Terre ? Quel rapport avait-il avec ça ?
Il réfléchit un moment, incapable d'avoir des pensées ordonnées. Rien ne lui revient. Inquiet, il tente de se rappeler quelque chose, n'importe quoi. Un nom, un souvenir...peine perdue. Son esprit reste totalement vierge.
Une nouvelle fois, il se hasarde à se remettre sur pied. Rien à faire, la douleur est trop forte. Au bord de la panique, il crie pour que quelqu'un vienne le chercher, lui explique ce qu'il fait ici. Un pitoyable grognement rauque s'échappe de ses lèvres et, bien évidemment personne n'arrive.
Enfin, vaincu par la fatigue, l'homme finit par se rouler en boule sur sa paillasse crasseuse, les mains sur les oreilles pour échapper au bruit qui l'entoure. Harassé, il sombre dans un sommeil agité.
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Du sang. Des rivières, des cascades de sang et lui qui rit au milieu comme un dément. Conquérant de l'univers, maître des planètes, rien ne lui résiste. Tous ceux qui ont tenter de s'opposer à lui ont été détruits, tous ceux qui essaierons le seront aussi. Il rit encore et toujours, fier de ses massacres. Il voit la terre se teinter de rouge, se couvrir de cadavres et cela le rend euphorique. Partout les gens le craignent et dans sa tête, un rythme de guerre l'appelle à plus de conquêtes, plus de pouvoir. Le fou se tient seul en conquérant ultime. Il a vaincu le seul capable de l'arrêter. Plus rien au monde ne peut le stopper désormais.
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L'homme se réveille en hurlant. Le cri lui écorche les cordes vocales, un goût de métal envahit sa bouche. Horrifié il regarde ses mains. Il les voit encore trempées de sang. Il tente de reprendre ses esprits. Ce n'était qu'un cauchemar. Mais comment avait-il pu rêver d'une chose pareil ? C'était lui ça, un psychopathe tuant des innocents ? Il secoue la tête dégoûté et avec une vague envie de vomir. Il tente encore une fois de rappeler sa mémoire à lui mais elle se dérobe une nouvelle fois. Il halète, tremblant. Essayant de retrouver son calme, il inspire, expire lentement.
Soudain, il tend l'oreille. Il lui semble avoir entendu des pas. En effet, la porte de sa cellule ne tarde pas à s'ouvrir. Deux hommes vêtus d'amples toges rouges entrent dans la pièce, le regardant avec un mépris non dissimulé. Le prisonnier tente d'articuler quelque chose, demander des explications. Les deux gardes ne lui en laisse pas l'occasion. Ils le saisissent par les aisselles avant de le traîner dans un dédale de couloirs.
Le blond parvient enfin à articuler :
-Où...où allons nous ?
Un des des gardes, le plus grand, le toise avant de répondre d'un air mauvais :
-Comme si vous ne le saviez pas.
Il n'arriverait pas à en tirer plus. Au bout d'un temps qui lui parut interminable, les deux hommes en rouge le lâche brutalement devant une large porte en chêne. Il s'effondre toujours incapable de rester debout sans aide. Le second garde se penche vers lui pour lui passer des espèces de bracelets argentés aux poignets. Le prisonnier scrute son geôlier d'un air interrogateur. L'autre ne peut soutenir le regard d'un brun sombre de son prisonnier et détourne les yeux pour finir d'ajuster les bracelets.
On ouvre la grande porte et le blond se retrouve propulsé au milieu d'un immense amphithéâtre. Les deux gardes referment la porte et se postent devant. Un troisième arrive et force le blond à s'asseoir sur une chaise inconfortable sur laquelle on l'attache. Dans la salle, tous les regards sont rivés sur lui. Et tous semble lui vouer une haine profonde.
Pourquoi ? La encore, la situation lui échappe. Il jette un regard autour de lui, foudroyant la foule du regard. Un murmure se propage dans l'assemblée aussitôt éteint à l'arrivée d'un homme à la carrure imposante. A sa main gauche, luit un étrange gantelet en métal. Le regard que lui jette le nouveau venu est encore plus glacial que la banquise. Rassilon, lui souffle son esprit. Un nom c'était déjà cela. Bien qu'il ne soit guère avancé.
Rassilon lève la main et le silence se fait complètement dans la salle.
-Maître, vous êtes ici pour répondre de vos crimes devant l'assemblée des Seigneurs du Temps. Tout ce que vous pourriez dire sera retenu contre vous.
Maître, c'était donc ainsi qu'il s'appelait ? L'appellation sonne familièrement à ses oreilles. Tentant de se concentrer, il écoute, abasourdi, le Président des Seigneurs du Temps énumérer les crimes dont il serait le responsable. Génocide, soumission de planètes, assassinats, la liste n'en fini plus. Il a vraiment commit ces atrocités ? Son envie de vomir revient à la charge.
-Qu'avez vous à dire pour votre défense ?
Le blond secoue la tête, perdu. Pour sa défense ? Mais comment pouvait-il se défendre alors qu'il ne se rappelait de rien ? Rassilon attend devant lui, les bras croisés.
-Je...je ne sais pas, finit-il péniblement par articuler.
Le Président fait signe à l'un des gardes qui s'empresse d'appuyer sur un bouton. Les bracelets du prisonnier se mettent à luire. Soudain, le blond se tord sur sa chaise hurlant de douleur. Une intense décharge électrique vient de lui traverser le corps. Rassilon le regarde d'un air satisfait, il semble prendre plaisir à voir l'amnésique souffrir.
-Toujours rien à déclarer ? Redemande-t-il d'une voix glacée.
Le blond tente de reprendre sa respiration et foudroie son tortionnaire du regard avant de lui cracher à la figure. Il le hait, il les hait tous. Stupides Seigneurs du Temps, qu'ils meurent tous dans cette foutue guerre et qu'il achève les survivants lui hurle son esprit!
Il n'a toute fois pas le temps de s'appesantir sur cette étrange pensée que déjà, une nouvelle décharge l'assailli. Cette fois, il se mord la langue pour ne pas hurler. Il ne leur donnera pas cette satisfaction. Les larmes lui montent aux yeux tellement la douleur est intense. L'électricité brule sans répit chaque parcelle de son être.
Encore.
Encore.
Encore.
Il ne peut retenir ses cris plus longtemps. Le spectacle est insoutenable mais l'assemblée ne détourne pas les yeux. Dans le silence de la salle les hurlements déchirants du prisonnier résonnent à l'infini. Sa bouche est sang à force de s'être mordu, ses ongles ont griffés la peau de ses poings serrés. Son corps déjà mal en point à atteint sa limite. Vaincu il finit par hurler :
-Arrêtez ! Par pitié, je ne sais pas ce que vous voulez mais arrêtez ! Je ne sais même pas ce que je fait ici, comment voulez vous que je me défende ? Et surtout faite cesser ce bruit c'est insupportable !
Le blond, pale comme la mort, est presque au bord des larmes mais il les retient rageusement. Devoir supplier est bien assez humiliant comme ça !
Un brouhaha envahit l'amphithéâtre. Le Maître qui demande pitié ? C'était nouveau ça. Et de quel bruit parlait-il ? Les tambours étaient dans sa tête, tout le monde le savait. Mais d'un coté il disait ne se souvenir de rien. S'apprêtaient-ils à condamner un innocent ?
-Silence ! L'exclamation de Rassilon eu le don de faire taire tout le monde. Vous deux ramenez cet incapable à sa cellule, le temps que le Conseil délibère.
Le Président sentant bien que la foule était en proie au doute avait décidé de jouer la sûreté et de ne pas exécuter le Maître sur le chant. Il ramènerait le Conseil à son avis et ferait disparaître les gêneurs. Comme à son habitude. Entre temps le blond s'était évanoui sur sa chaise. Pathétique.
Les deux gardes le détachèrent et le traînèrent au sol sans ménagement jusque dans sa cellule. L'un des deux en profita même pour lui balancer un coup de pied.
-Assassin, crache-t-il avant de quitter la pièce.
Dans l'amphithéâtre, les discussions vont bon train. Est-ce encore une nouvelle ruse du Maître pour s'en tirer ? Ce ne serait pas la première fois. La foule semble incapable de se mettre d'accord. Rassilon commençant à s'impatienter et voulant mettre fin à ce simulacre de procès au plus vite se décide à prendre les choses en main. Quand soudain, une jeune gallifreyenne fait irruption dans la salle. Le Président, se retenant de la pulvériser lui demande :
-Comment osez vous interrompre une séance du Conseil ? Vous avez tout intérêt à avoir une raison valable.
-Mes excuses mon seigneur Président, s'exclame la blonde d'une voix tremblante. Mais le Haut Conseil requiert votre présence. Arcadia est tombée.
Le silence se fait dans la salle.
Arcadia est tombée.
Ne reste donc plus que la Citadelle avant que Gallifrey ne sombre dans un chaos encore plus grand que celui dans lequel elle se trouvait déjà. Le procès pouvait attendre.
Partageant cet avis, Rassilon se précipite hors de la salle pour rejoindre le centre de la Citadelle ou le Haut Conseil l'attendait. Maudissant le fou qui les avaient ramené dans cet enfer, il traversa la passerelle menant au centre de la Citadelle. Il avait une guerre à gagner.
Dans sa prison, le blond revient lentement à lui. Les tambours ne semblent décidément pas près de s'arrêter. S'asseyant sur la paille il tente de mettre de l'ordre dans ses idées. Sa conscience lui hurle de s'enfuir mais comment faire ? D'après ce qu'il avait cru comprendre les Seigneurs du Temps étaient donc en guerre. Et s'était lui qui les y avait ramené. Au vu du brouhaha qui semblait parvenir de l'extérieur ils allaient probablement être occupé à autre chose que son procès pour les prochains jours. Il sourit à ce constat. Une ébauche de plan commençait à se dessiner dans son esprit. Mais tout d'abord, il allait devoir mettre ses idées en ordre.
Et on arrive à la fin de ce premier chapitre, j'espère que ca vous a plus ^^ (ps: une review=un cookie pour le Maître, faudrait pas qu'il meurt le pauvre, alors à votre bon coeur!)
