Pairing: GaohxMarco ah bah ça fait quelques fois qu'on me le demande celui là ^^ Je ne peux que céder, au bout d'un moment... Pour toi consoeur yaoiste et pourtout les autres fans de Gaoh et de Marco!
Rating: T
Italie
Le charme des Italiens.
Parait-il que c'est quelque chose de connu en Occident. Comme quoi les hommes d'Italie ont ce je-ne-sais-quoi d'attirant.
Ce n'est pas Gaoh qui dira le contraire. Avoir Marco en permanence a ses côtés lui donne l'impression d'avoir ce petit bout d'Europe avec lui. Quoi de plus normal ? Son père est un mafieux, pur rital.
Mais ce n'est pas ce qui intéresse le lineman. Non, ce qui l'intrigue depuis des semaines, ce sont l'éclat de ses yeux céruléens si jamais il l'enlaçait, le goût de ses lèvres si roses ou la douceur de sa peau si blanche. Il se pose aussi la question de quand le quaterback remarquera quelque chose. Quand il l'observe du coin de l'œil dans les vestiaires après un match, par exemple. C'est indécent, c'est peut-être même pervers, mais tant que le capitaine ne relève rien, il continue. Ni vu, ni connu, comme on dit.
Mais enfin, un manège pareil, ça ne peut pas continuer éternellement. Il faut bien que le métis le surprenne un jour ou un autre, et le regard bleu qu'il lui lance, quand il découvre les regards de Gaoh, est glacial. Alors il fait semblant de regarder ailleurs, comme si Marco se méprenait. Peine perdue.
Mais ça a l'avantage de le faire rester dans le vestiaire jusqu'à ce qu'ils soient les derniers dans le local. Et le beau brun s'avance, l'air courroucé, et Gaoh se redresse de toute sa hauteur, digne et prêt à démentir.
Même pas besoin.
« Et tu n'as rien dis, imbécile ? »
Maintenant il connaît le goût de ses lèvres, de sa langue et même de sa bouche toute entière. Le toucher et la saveur de sa peau ne lui sont même plus inconnues. Il a peur de se lasser maintenant qu'il a ce qu'il veut. Mais non, une nouvelle sensation quand Marco lui mord gentiment la lèvre. Encore une découverte quand les mains fines du quateback parcourent ses côtes et son torse. A croire qu'il en avait envie depuis autant de temps que lui. Une nouvelle inconnue dévoilée quand il sent quelque chose dur contre sa cuisse, à travers le pantalon d'uniforme du capitaine.
Remarque, il ne peut pas lui en vouloir, il est à peu près dans le même état. A chaque fois qu'il croit savoir quelque chose de plus sur lui, une nouvelle question est soulevée, et tarde à se révéler. La sensation de ne faire plus qu'un avec lui par exemple. Ca, ça commence à le tarauder depuis quelques minutes. Qu'est-ce qu'il pourrait ressentir de plus avec lui qu'avec d'autres?
Marco s'est accroché à ses épaules quand il l'a soulevé après avoir défait la boucle de sa ceinture, sans vraiment y réfléchir. Il eut peur un instant que le métis proteste, mais sa seule réaction fut de se passer la langue sur les lèves. Une invitation aussi tentante, on ne peut qu'y répondre.
Le dos contre le mur, le quaterback laisse Gaoh faire à sa guise, gémissant sous ses mordillements et ses baisers. L'attente est trop longue, et elle est douloureuse. Lui aussi patiente depuis des semaines, le regardant de loin, sur le terrain ou en cours. Il s'est fait discret, jusqu'à aujourd'hui où il a enfin surpris ses yeux tournés vers lui. Ce regard qui l'avait transpercé, voire même transcendé.
Tout ce qu'il veut maintenant, c'est s'offrir à lui, sans autre motif qu'une attirance déraisonnée. Ses mots lui échappent et sa voix n'est plus que halètements et soupirs, mais ça suffit pour que le gigantesque adolescent comprenne. Il a l'impression que ses cordes vocales ne supporteront pas ce cri quand son partenaire s'immisce en lui, mais tant pis. C'est trop douloureux et trop plaisant à la fois pour qu'il se refrène.
Ces mouvements de bassin, ce plaisir qui monte, tout le mène à fermer les yeux et à crisper ses mains sur les larges épaules de son lineman, lèvres ouvertes sur des gémissements sourds. Et cette bouche qui prend possession de la sienne pour étouffer son râle de jouissance, ainsi que celui de son compagnon.
Tout est parfait.
Il se retire, reposant son compagnon sur terre. Celui-ci est éreinté, et se laisse aller contre lui, reprenant son souffle. Il est assez solide pour deux. Les mains de Marco sont posées à plat contre son torse, tout comme sa joue, et Gaoh se sent étrangement calme, contrairement à d'habitude. Le souffle saccadé du métis redevient régulier, et l'apaise.
Il se sent bien. Juste bien.
Ils se rhabillent rapidement, et sortent, pour ne pas éveiller trop vite les soupçons. Et Marco dépose un baiser sur le haut du bras de son partenaire, avec un regard joueur, comme une nouvelle invitation.
Une promesse de nouvelles choses à découvrir, encore.
