Paste your document here...Les chevaux trottait a faible allure sur la route de Versailles rendue boueuse par les pluies printanières. Malgré le retard déjà accumulé, je ne puis me résoudre à pousser les chevaux, j'étais las, si las de ces balles, ces soirées. J'avais promis à Rosalie de l'aider à retrouver la femme qui avait tué sa mère et je le ferais, mais comme toutes ces réceptions me pesais !
Tu sais Oscar si on ne presse pas le pas on n'y arrivera jamais, me rappela la douce voix d'André derrière moi. Et puis je crois que si on laissait Rosalie seule avec Charlotte de Poliniac, elle risque de ne jamais nous le pardonné.
Je hochai sans enthousiasme et talonnais mon cheval. Nous galopions depuis quelque instant quand André arrêta brutalement son cheval. Je fis demi-tour et le rejoint.
Mais André qu'est ce que tu fais ?
Shhhhh ! m'ordonna-t-il tout en scrutant les buissons qui bordaient la route.
Après quelques secondes, il sembla se détendre et détourna finalement son regard des buissons.
Pardonne moi Oscar. J'avais cru apercevoir quelque chose, mais ça ne devais être que mon imagination.
Nous nous apprêtions à nous éloigner quand un bruit métallique retentis derrière nous. Un bruit pas plus fort qu'un murmure, mais qui résonna dans mes oreilles comme un coup de tonnerre. Un bruit reconnaissable entre mille. Une arme à feux. La détonation retentis, mais André fut plus rapide encore. En moi d'une seconde, il se plaça entre moi et le tireur. La balle le frappa de plein fouet. Il s'affaissa dans ses bras avec un grognement sourd. Il me fixait de ses grands yeux émeraude et m'accorda un doux sourire au coin duquel perlaient déjà quelques goûtes de sang avant de sombrer dans l'inconscience.
