Voilà la version hot and fun de ce chapitre!Amusez-vous bien et préparez les glaçons ou pas cette fois-ci!XD vous comprendrez pourquoi bien assez tôt!;)

CHAPITRE 11

Kate Beckett était allongée sur sa serviette de bains. Elle relisait tranquillement le dernier Richard Castle : Naked Heat.

Il l'observait, totalement fasciné.

« Rick, you're creepy !

- Comment as-tu su que j'étais là ? Je n'ai fait aucun bruit en marchant sur le sable !

- D'une part je suis détective, d'autre part, les soudains grains de sable sur les pages de mon livre sont des indices probants de ta présence derrière moi.

Il rit à sa propre erreur et s'allongea derrière elle.

- Qu'est-ce que tu lis ? demanda-t-il en caressant doucement son ventre de sa main gauche.

- Naked Heat ! Shhh… aucun commentaire de ta part. Ton ego est bien assez grand comme ça.

- Je n'ai rien dit !

- Je préfère parer !

Au bout de quelques minutes, Castle souffla :

- Je m'ennuie !

- Fais un château de sable.

- Ah, ah très drôle, répondit-il sarcastique.

- Moi… je lis alors ne m'embête pas.

- Plus pour longtemps.

- Castle ! menaça-t-elle.

Insensible à la menace, il repoussa ses boucles sur le côté et commença à parsemer son cou de légers baisers.

Sa main glissa sur son sein gauche et elle gémit sous ses assauts.

- Kate, chuchota-t-il.

Beckett se réveilla brusquement au murmure de Castle.

Elle gémit sans prévenir, complètement surprise par les baisers de l'écrivain dans son cou.

« Oh gosh ! Hmmmm, gémit-elle à nouveau en sentant la main de Castle sur sa poitrine.

Il murmura une nouvelle fois son nom dans son sommeil.

« Est-il réellement en train de fantasmer à propos de moi ? se demanda Beckett, intérieurement flattée d'être la source de ses fantasmes. »

Les assauts se firent plus pressants et elle se mordit la lèvre inférieure pour parer à l'arrivée d'un nouveau gémissement. Elle ne souhaitait pas mettre fin à son propre plaisir, mais le devait absolument.

- Castle.

- Hmmm, Kate, répondit-il dans un grognement.

- Castle ! l'appela-t-elle un peu plus durement.

- Quoi ? Quoi ? demanda-t-il en se réveillant.

- A part le fait que tu ais ta main agrippée à mon sein, rien ! lâcha-t-elle légèrement.

- Vraiment ? s'étonna-t-il l'esprit toujours empli de vives images fantasmatiques.

- Tu n'as le droit de poser ta main que sur l'Equateur.

- Je… pardon, c'était totalement involontaire de ma part, balbutia-t-il gêné en replaçant sa main sur le ventre de Beckett.

- Je sais Rick, c'est bon.

- Alors comme ça, toi aussi, tu utilises les métaphores de l'Equateur ? enchaîna-t-il pour désamorcer le malaise.

- Tu sembles avoir beaucoup plus d'impact sur moi qu'il n'y paraît.

- Hum, donc tout à l'heure, j'étais plutôt installé sur l'Europe ! Je peux aller visiter l'Amérique ?

- Dans tes rêves Castle !

- Dans mes rêves, souffla-t-il à son oreille, j'explore en PROFONDEUR le Pôle Sud.

- Castle ! s'offusqua Beckett au ton suggestif de l'écrivain.

- Oui Beckett ? demanda-t-il innocemment.

- Si tu continues comme ça, tu n'auras jamais le droit de visiter les terres inhospitalières du Pôle Sud, chuchota-t-elle sensuellement.

Il se raidit immédiatement derrière elle.

- Encore une remarque et le globe terrestre entier te sera interdit, ajouta-t-elle.

- Même l'Equateur ? demanda-t-il en s'étouffant.

- Même l'Equateur ! confirma-t-elle. Tiens-toi tranquille.

- Hé ! Ne rejète pas toute la faute sur moi. Si je me souviens bien, je t'ai entendu gémir pendant que j'explorais l'Europe.

« Oh gosh non ! s'alarma Beckett en rougissant. »

- Faux ! nia-t-elle.

- Totalement vrai.

- Non.

- Si.

- Non.

- Si Kate, murmura-t-il.

- Castle, JE NE GEMIS PAS ! s'énerva-t-elle en se retournant.

- Oh que si, répliqua-t-il en la fixant dans les yeux. Et je vais te le prouver.

- Ah oui et comment ? En me pinçant ?

- J'ai beaucoup plus efficace, souffla-t-il.

Avant qu'elle ne puisse répliquer, il plongea sur ses lèvres. L'assaillant totalement sous son baiser, il caressa sa joue, déclenchant une série de frissons en elle. Au premier contact de sa langue sur la sienne, elle gémit, glissant sa main sur son épaule.

Ravi de son effet, Castle brisa le baiser, haletant.

- Tricheur ! s'offusqua-t-elle à bout de souffle.

- Mauvaise joueuse.

- Je ne suis pas mauvaise joueuse. Tu as clairement triché : match nul.

- Bien ! Si tu le prends comme ça. Je suis certain de pouvoir te faire gémir sans te toucher.

Beckett leva les yeux au ciel :

- Je ne crois pas Writer Boy !

- Man Beckett ! Writer Man ! Et je vais te prouver à quel point je suis ET écrivain ET homme !

- Je ne gémis pas, te fatigue pas !

- Tu viens juste de le faire.

- Mais là, tu avais triché.

- Ok ! Je te jure de te faire gémir sans te toucher. Deal ?

- Tenu ! répondit-elle avec défi.

Elle était totalement sure d'elle : maîtresse de ses réactions… enfin, tant que Castle ne la touchait pas.

- Après avoir exploré l'Europe et le continent américain, l'aventurier décide de partir plus au Sud. Il passe l'Equateur rapidement et arrive enfin à son point de chute : le Pôle Sud, souffla Castle à l'oreille de Beckett.

Elle n'avait pas du tout prévu une telle action. Le jeu s'annonçait plus difficile qu'il n'y paressait. Elle commençait déjà à avoir chaud : le souffle de Castle ajouté à l'histoire pleine de sous-entendus n'arrangeait rien à la situation.

- Aux premiers airs de printemps, le soleil caresse la banquise de ses rayons dansants, continua Castle. Ses rayons lèchent doucement la surface brillante de la glace, réchauffant la totalité de la banquise.

« Oh gosh ! » Les suggestions étaient bien trop imagées pour que Beckett survive. Elle se mordait furieusement la lèvre inférieure pour ne pas gémir.

Fermant les yeux, elle tentait de se détacher complètement de l'instant présent… sans succès. Elle sentait déjà une vague de chaleur incontrôlable grossir en elle.

- Sous l'effet du réchauffement, la banquise craque. Elle fond sous les assauts du soleil et se fend. Des blocs de glace se détachent alors de la partie principale, laissant place à l'océan. L'eau coule autour de la banquise, la chaleur augmente dans les profondeurs…

S'en était trop ! Incapable de résister davantage, Beckett émit un long gémissement.

- Gagné, souffla Castle en souriant.

- N… non, s'obstina Beckett à bout de souffle.

- Hé bien Mademoiselle Beckett ! La banquise subirait-elle le réchauffement climatique ? demanda-t-il innocemment en plongeant son regard dans le sien.

- A… bsolument pas.

- Tout me prouve le contraire Kate, murmura Castle en posant un léger baiser sur ses lèvres.

- Rien ne te le prouve !

- Si tu ne comptes pas le gémissement oh combien sexy que tu viens de m'offrir, il y a ce teint plutôt rouge sur ton visage et le son d'un souffle quelque peu laborieux.

Elle le frappa gentiment sur le torse en secouant négativement la tête.

- Si bornée Détective ! Absolument bornée !

- Ne crois pas être le seul à maîtriser l'art des mots et du discours Monsieur l'Ecrivain ! Je peux te prouver en quelques minutes que j'ai également de la ressource en la matière.

- Oh je n'en doute pas, répondit-il en embrassant légèrement sa lèvre inférieure.

Elle ne le laissa pas pousser plus loin la taquinerie. Elle devait reprendre le dessus de leur jeu perpétuel et le laisser l'embrasser n'était pas le meilleur moyen d'être maîtresse de la situation.

Se calant au creux de son bras, elle s'approcha de son oreille et commença à murmurer.

- L'exploratrice aime aussi voyager au Pôle Sud. Tu sais ce qu'elle préfère au Pôle Sud ?

Il secoua négativement la tête.

- Grimper sur les… icebergs !

Castle pinça les lèvres aux images suggestives.

- Ca va Ricky ? Tu es tout blanc ?

- Hm ! Hm !

- La glace de l'iceberg est lisse, glisse sous les mains de l'exploratrice, continua-t-elle d'une voix sensuelle. Le soleil réchauffe également l'iceberg et il commence à fondre. La banquise soumise au même traitement, se détache en de nombreux morceaux…

- Voleuse d'histoire, murmura-t-il le souffle laborieux.

- Je cite juste un auteur connu ! répondit-elle innocemment. Les morceaux de banquise dérivent sur l'océan.

Elle illustrait son propos en dessinant des courbes sur le torse nu de l'écrivain.

- Il arrive souvent qu'un morceau de banquise percute violemment l'iceberg déclenchant des vibrations irrépressibles au plus profond de la glace.

Images trop vivaces pour l'écrivain, il émit un grondement presque animal.

Beckett avait gagné mais elle poussa la taquinerie plus loin.

- Quand l'iceberg entre en collision avec la banquise, chuchota sensuellement Beckett en laissant sa main glisser vers l'élastique du boxer de Castle, le choc est tellement fort qu'ils sont repoussés l'un de l'autre. Mais ils se percutent encore et encore.

- Stop Kate ou je ne serai plus un gentleman bien longtemps, supplia-t-il les yeux noirs de désir.

- Hé bien Monsieur Castle ! L'iceberg serait-il soumis au réchauffement climatique ? demanda-t-elle innocemment en reprenant l'expression de l'écrivain.

Castle gémit à la multitude de sous-entendus et au souffle chaud de Beckett contre son oreille.

- Gagné ! chuchota-t-elle satisfaite.

- Tricheuse !

- Oh ! Oh ! Qui est mauvais joueur maintenant ? répondit-elle en arquant un sourcil.

- Kaaatte ! J'en ai marre des douches froides quotidiennes !

- Réellement ? demanda-t-elle en souriant.

- …

Le portable de Beckett sonna, l'obligeant à rompre leur petit jeu.

- Allez Writer… man, occupe-toi de l'iceberg rapidement que tu puisses commander le petit déj' après ça !

- Kate ! gémit-il en essayant d'agripper son tee-shirt.

- Pas touche Writer Boy ! le menaça-t-elle en tapant légèrement sur sa main.

- Man, Beckett !

Pour la première fois depuis des semaines, il l'entendit éclater de rire en répondant.

Castle plaqua sa main sur ses yeux et se laissa retomber sur l'oreiller. Beckett raccrocha quelques instants plus tard et observa l'écrivain du coin de l'œil.

Comment en étaient-ils arrivé là ? Ils n'en avaient aucune idée.

« Ca avait l'air si normal ! pensèrent-ils en même temps sans le savoir. »

Pour la première fois, Beckett n'était pas effrayée par cette soudaine réalisation. Au contraire, malgré la mort de son instructeur, elle ne s'était jamais sentie aussi bien depuis longtemps.

Avouez que c'est beaucoup plus drôle quand on a l'histoire de la banquise et de l'iceberg que quand on ne sait pas ce qu'ils se chuchotent dans la version T!

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