Titre : Tome II - Cerridwen Snape et l'Héritier de Slytherin.
Rating : K+.
Pairing : Aucun.
Warning : Léger langage vulgaire, purisme, angoisse.
Summary : Cerridwen fait sa deuxième année à Hogwarts, mais celle-ci sera bien différente de la précédente, car l'Héritier de Slytherin fait soudainement parler de lui. Sauf qu'il ne le fait que pour une raison; purifier le collège sorcier des Mudbloods...
Disclaimer : Cerridwen et d'autres OCs secondaires sont à moi. Le reste n'est qu'à JKR.
Personnage(s) : Severus Snape || Cerridwen Snape. Mention de Glenda Chittok || Gilderoy Lockhart || Miranda Goshawk || Draco Malfoy || Harry Potter || Les Dursley || Les Weasley || Hermione Granger.
M/A : Bonsoir ou, pour les natifs d'Europe, bonjour! Désolé du retard, j'avais pas vu l'heure!
Et voici le second tome de la saga Cerridwen Snape! Ç'a pris du temps, mais il est enfin là! Notre petite héroïne entre en deuxième année, n'est-ce pas merveilleux? Et notre histoire commence de façon très familiale. Après tout, cette fic est classée Family pour une raison. J'adore imaginer la vie de mes Snape; 'faut dire que j'ai laaaaargement de terrain, vu qu'on sait quasiment rien sur eux.
D'ailleurs, question: est-ce que je suis la seule à aimer la maison de Spinner's End comme on la voit, dans le sixième film? Parce que sérieusement, moi, je l'adores! C'est petit, mais charmant. Si vous voyez pas de quoi je parles, allez sur YouTube (plus rapide), écrivez "the unbreakable vow" dans le moteur de recherche et cliquer sur la vidéo de DeadlyKarouli. Allez ensuite à 1m32. Vous aurez un bel entraperçu de la cuisine en question, dans ce chapitre. Elle me rappelles celle de ma maison d'enfance -surtout à cause des stores vénitiens. On n'avait que ça, chez nous, même dans les chambres!
... D'accord, je me la fermes et je vous retrouves en bas. Je rajoutes que parce qu'il s'agit d'un nouveau tome, je remets les traductions. Et je remercies également sebferga, vifotslytherin, Karozthor the Necromangus, Zeugma412, Patricus, Soricina, Caroline1385, BellatrixStilinskiSalvatore, althais, Audrna, La Plume de Sucre, shalimare, larien18, animagie, MissAerin et Mana-mallow pour avoir mis en suivi/mis en favori/commenté le dernier volume.
Bonne lecture!
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Réponse à sebferga (car je ne penses pas t'avoir répondu) : Ça va bien, merci! Contente de savoir que ça continues de te plaire! Et je penses aussi, mais entre le nombre de pages et la longueur du texte sur Internet... c'est différent. Tu comprends...?
Réponse à Audrna (Guest) : Contente qu'elle te plaises! J'espères que cette suite te plaira tout autant!
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Traduction anglais/français
Snape = Rogue.
Slytherin = Serpentard.
Spinner's End = Impasse du Tisseur.
Hogwarts = Poudlard.
Miranda Goshawk = Miranda Fauconnette.
Death Eater = Mangemort.
Draco Malfoy = Drago Malefoy.
Le Burrow = Le Terrier.
Diagon Alley = Chemin de Traverse.
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Tome II - Cerridwen Snape et l'Héritier de Slytherin
Chapitre un : Lettres en rafale
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12 août 1992[1]
« Cerridwen! À table! »
À peine l'appel lancé, que Severus entends une suite de pas vifs, en provenance du premier étage. Il n'y prête cependant aucune attention, autant car il y est habitué que parce qu'il doit surveiller la vieille bouilloire en train de chauffer sur la tout aussi âgée cuisinière à gaz, et ce tout en remplissant les assiettes du petit-déjeuner. Comme bien souvent le matin chez les Snape, les stores vénitiens sont remontés, laissant entrer la lumière du soleil estival; une radio des années soixante est allumée et posée un peu plus loin sur le comptoir, diffusant "Salut les Sorciers!", l'émission radiophonique préférée des sorciers britanniques.
La scène se déroulant dans la petite voir minuscule cuisine du 70 Spinner's End aurait de quoi surprendre n'importe qui connaissant l'homme. Aucun de ses élèves ou de ses collègues ne pourrait imaginer Severus Snape, l'acariâtre Maître des potions, dans une situation aussi ordinaire, vêtu d'un tee-shirt gris et d'un pantalon-pyjama gris-bleu plutôt que de ses sempiternelles robes noires. Sauf que c'est justement son but; pas de risque d'être importuné si on le croit sans vie sociale.
Différencier la vie publique de celle privée; un art qu'il maîtrise à la perfection et qu'il a soigneusement enseigné à sa nièce.
Celle-ci entre d'ailleurs dans la cuisine, Elwë sur les talons. Tout comme son oncle, elle se laisse bien aller, durant les vacances d'été; ses cheveux, habituellement coiffés, sont relâchés, retombant sur tout son dos et ses épaules, et elle aussi est encore en pyjama. Cerridwen le salue rapidement, prends l'une des assiettes et va s'asseoir à l'une des extrémités de l'étroite table de cuisine, sur lequel grimpe également le chat gris.
« Arrête de lui donner du lard, il est déjà assez gros comme ça, ordonne-t-il sans conviction, alors que la jeune sorcière tends justement une des tranches de bacon au petit familier, qui la dévore avec plaisir.
-Je ne vais pas l'empêcher de manger ce qu'il aime, se défends-t-elle sur un ton léger, en grattant le cou du félin. Il lève les yeux au ciel, avant de la rejoindre. Aucun d'eux ne parle, se contentant d'écouter les nouvelles débitées par Glenda Chittok. Lorsque l'émission prends fin, Severus s'empresses d'éteindre la radio, sachant qu'il y aura ensuite un de ces radios-romans qu'ils détestent tant. Au même moment, une chouette hulotte s'engouffre par la fenêtre entrouverte, attirant leur attention. Elle se pose sur le rebord de l'évier, une lettre dans le bec. Le directeur des Vert et Argent se lève et, sans ménagement, l'a saisit, récoltant au passage un huhulement outré de la part de l'oiseau, qui repart aussitôt.
-Voilà pourquoi il n'y a que Níniel pour te supporter, déclare sa nièce, sans le regarder.
-Cette chouette est déjà à moitié folle, réplique-t-il, tout en lisant le nom sur l'enveloppe. C'est ta lettre d'Hogwarts. », ajoute-t-il, en la lui tendant. À son tour, elle se lève et la prends, afin de la décacheter. Elle lit soigneusement la liste des articles à acheter, mais son attention se focalise sur les manuels à se procurer.
" Le Livre des sorts et enchantements (niveau 2), par Miranda Goshawk.
Flâneries avec le Spectre de la Mort, par Gilderoy Lockhart.
Vadrouilles avec les goules, par Gilderoy Lockhart.
Vacances avec les harpies, par Gilderoy Lockhart.
Randonnées avec les trolls, par Gilderoy Lockhart.
Voyages avec les vampires, par Gilderoy Lockhart.
Promenades avec les loup-garous, par Gilderoy Lockhart.
Une année avec le Yéti, par Gilderoy Lockhart. "
« Oncle Sev'?
-Oui?
-Tu peux me dire pourquoi on doit acheter toute la collection de Lockhart? On donne des cours de lecture, maintenant, à Hogwarts? , demande Cerridwen, largement perplexe. Elle n'est pas la plus grande fan de ce romancier, mais elle mentirait en disant qu'elle n'a pas lu ses livres. La littérature sorcière est plutôt pauvre, vu que pour les sorciers, la connaissance prime sur l'amusement. C'est d'ailleurs l'un des rares points positifs qu'elle accorde aux Moldus; leur faculté d'écrire de bons romans. Même Severus est d'accord avec elle, bien qu'il préfère les thrillers policiers à la fantasy.
-Si seulement..., soupire ce dernier, en s'appuyant contre le dossier de sa chaise.
-Me dit pas que c'est Lockhart le nouveau prof? , blêmit la jeune Slytherin.
-J'ai le malheur de te dire que oui. », confirme le Maître des potions, moins sèchement qu'il le voudrait. En même temps, on peut en comprendre la raison; onze ans qu'il demande à se charger des cours de DCFM et qu'on le lui refuse, sans raison apparente! Ou plutôt, la raison qu'on lui donne est qu'en temps d'ex-Death Eater, on ne peut pas lui confier des cours portant sur les Arts Sombres. La belle blague, songe-t-il sarcastiquement. Et en jetant un coup d'oeil vers sa nièce, Severus s'aperçoit qu'elle-même n'est pas plus ravie que lui de la nouvelle.
Au même moment, un hibou, cette fois un Grand-Duc que les Snape reconnaissent comme celui de Draco, rentre par la fenêtre, se posant sur le rebord. Sachant que l'oiseau a un caractère assez mauvais, Cerridwen s'empresses d'aller récupérer la lettre, qu'elle lit rapidement, alors que le potionniste gratte Elwë derrière les oreilles, qui se laisse faire de bon coeur.
« Qu'est-ce qu'il dit? , demande-t-il au bout d'un moment.
-Rien de bien spécial, réponds Cerridwen. Il nous propose d'aller acheter nos fournitures mercredi prochain tous ensembles.
-Si tu veux.
-Ça serait de toute façon impoli de refuser. »
Une minute plus tard, le Grand-Duc repart avec une réponse positive.
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Couchée à plat ventre sur son lit, son familier en travers du dos ronflant comme un sonneur de cloches, Cerridwen lit plus ou moins attentivement un de ses livres préférés, Gueule de loup, coeur d'homme[2]. Son esprit est totalement ailleurs, et pour cause; elle attends avec impatience la lettre de Harry.
Les deux sorciers ont en effet commencés à correspondre, en grand secret de leurs familles respectives. Ça amuse beaucoup la jeune fille, surtout que son oncle ne risque pas de le découvrir, vu qu'il ne lui pose aucune question sur ce qu'elle fait. Du moment qu'il sait où elle est, il n'y a pas de problème.
Alors qu'elle tourne une énième page, un fin battement d'aile lui fait suspendre son geste. Immédiatement, la Verte et Argent tourne la tête vers sa fenêtre grande ouverte, juste à temps pour voir Níniel se poser sur son bureau, une lettre dans le bec. Elle se lève, provoquant un miaulement de la part d'Elwë, qui entrouve les yeux pour la fusiller de son regard embrumé par le sommeil. Sans s'en préoccuper d'avantage, Cerridwen se rends vers la dame blanche, qui dépose sa lettre sur la pile de manuels, avant de la regarder.
« Ton amoureux est au labo. La porte est ouverte, déclare-t-elle, en souriant malicieusement. Níniel pousse aussitôt un huhulement joyeux, secoue ses plumes puis s'envole, se dirigeant vers sa nouvelle destination. La jeune sorcière, quant à elle, se laisse tomber, non sans grâce, sur sa chaise. Elle prends la lettre et l'ouvre, surexcitée à l'idée de connaître les derniers déboires de son correspondant. À peine commence-t-elle à la lire qu'elle entends son oncle hurler;
-NÍNIEL, ESPÈCE DE FOLLE! LAISSES-MOI TRANQUILLE! »
Quand comprendra-t-il que sa chouette est dingue de lui? , soupire Cerridwen en pensée, sans s'en préoccuper d'avantage. D'aussi loin qu'elle puisses se rappeller, l'effraie des clochers a toujours agit avec le Maître des Potions comme le ferait une femme amoureuse -mais uniquement dans l'intimité familiale. Aux yeux de ceux qui ont connaissance de son existence, Níniel est la simple messagère de la Terreur des Cachots, noble et fière, qui n'apparaît que pour transmettre de mauvaises nouvelles aux Slytherins, le plus souvent des retenues.
Sans retenir un petit sourire, la jeune fille se met à lire la lettre de son correspondant. Le contenu de leurs lettres est toujours très simple; ils ne parlent que de leurs quotidiens, tout en restant très vague, peu précis. Cerridwen aurait bien aimé raconter comment son oncle avait réussi à faire fondre son premier chaudron de l'été en travaillant sur une version améliorée d'elle ne sait plus quelle potion, mais a préféré s'abstenir, pour ne pas risquer d'ennuis à Harry si jamais celui-ci échappe par inadvertance cet anecdote.
Et pourtant, malgré leurs imprécisions respectives, elle a très vite remarqué que la présence du jeune Lion n'est pas du tout appréciée chez ses tuteurs. À la façon dont il en parle, ceux-ci le traitent plus comme un elfe de maison que comme un humain -d'autant que selon lui, ils détestent la magie. Quand il lui avait dit qu'à cause d'un accident magique, dont il n'était apparemment pas l'auteur, il avait été enfermé dans sa chambre avec des barreaux à sa fenêtre et à peine nourri, elle a été scandalisée. Ce n'est que quand il lui a appris, quatre jours plus tard, que trois des Weasley étaient allés le chercher qu'elle a cessé de chercher des arguments pour convaincre le Département de la Justice Magique de faire enquête.
Mais elle a conservé sa lettre. Juste au cas où ça recommencerait.
De cette lettre, toutefois, il ne se dégage que du bonheur à l'état pur; visiblement, son correspondant adore être chez les Weasley, qui appellent leur maison le Burrow -ce qui leur va très bien[3]-, à profiter de la bonne nourriture de la matriarche et à chasser les gnomes -entre autres choses. Soudain, une phrase attire d'avantage son attention;
" On ira sur Diagon Alley mercredi prochain, vu que Hermione y va ce jour-là. "
C'est pas vrai! , se lamente-t-elle, en cachant son visage dans ses bras, sous le regard perplexe d'Elwë, qui se demande ce qui se passe chez sa maîtresse. Pas la Je-sais-tout!
Finalement, elle aurait peut-être dû ne pas accepter l'offre de Draco...
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[1] Les dates sont fixées d'après le roman et l'Encyclopédie Harry Potter.
[2] Récit autobiographique et déchirant d'un sorcier luttant contre la lycanthropie. Publié en 1975 par les Éditions Dumalley Fils [Wiki Harry Potter].
[3] Burrow signifie « terrier » en anglais. Or, un terrier est là où vivent les lapins, qui ont pour réputation d'avoir de nombreuses et grosses portées...
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M/A : J'essaies d'allonger les chapitres, car en faire des courts, c'est vraiment déprimant, pour moi. Et je crois que pour vous, c'est la même chose.
Pour ce qui est du contenu de ce chapitre, c'est un peu comme ça que je vois Severus (quoique c'est aussi ma vision de ma vie); il fait la distinction entre sa vie "publique", donc son image de professeur partial et acariâtre, et sa vie "privée", qu'il garde jalousement secret et dont on ne sait rien. Du coup, quand j'ai lu que Pettigrew était, dans le six, une sorte d'assistant pour lui, j'ai eu pitié de Snape. Être obligé de jouer un rôle dans sa propre maison, c'est horrible! Et pour avoir fait du théâtre, je peux vous assurer que c'est pénible! Le fait que ce soit aussi ce sale rat qui soit là me dérange aussi...
Pour ce qui est d'Hermione, je vous rassure, je l'adore! Seulement, vu leurs caractères respectifs, il m'a parut évidemment qu'entre Cerri et elle, il y aurait des frictions. Je ne sais pas par contre si ça va s'améliorer avec le temps ou si ça va finir comme Draco et Harry, soit une relation cordiale mais pas très proche.
Bref. Je vous dit à la prochaine et n'oubliez pas de commenter!