Disclaimer : tout est à l'auteur de Harry Potter, la très célèbre JK Rowling, notre déesse. Ne sont à moi que les caractères des personnages que j'ai transformé très légèrement, vous comprendrez par la suite. Surtout ne m'étripez pas. Je suis consciente de ne pas avoir respecté les personnages originaux mais je les trouve beaucoup plus amusants comme ça.

L'histoire se passe en sixième ou septième année sans tenir compte des tomes 6 et 7.

Je vous présente ma deuxième fic HP. Elle concerne deux couples : d'abord Ron et Blaise puis Harry et Drago.

Bonne lecture, j'espère que vous apprécierez.

Un couple peut en cacher un autre

Chapitre 1 : Tout commence par une lettre

Cher Ron,

Tu vas sûrement être étonné quand tu sauras qui je suis mais saches que je te respecte et que je suis là pour la paix entre nos maisons et non pour appuyer la guerre entre Drago et Harry. C'est justement d'eux que je voulais te parler. Je te révèlerai qui je suis seulement après, comme ça, je serai sûr que tu liras jusqu'à la fin.

Je dois t'avouer que j'en ai marre de compter les points entre Drago et Harry. Il n'y a qu'eux que cela amuse, encore que, je n'en suis même pas sûr. Ça fait déjà un moment que je pense à faire quelque chose et j'ai remarqué hier que tu semblais aussi agacé que moi quand Drago et Harry se sont encore faits une scène dans la Grande Salle. Voudrais-tu m'aider à les détourner l'un de l'autre ou tout du moins à leur éviter de se donner en spectacle, chaque fois qu'ils se croisent. Si tu acceptes, je te laisserai décider du lieu et du moment.

S'il te plaît, ne te fâche pas quand tu sauras qui je suis. Si tu acceptes de me voir, fais-moi un signe. Bon, il ne me reste plus qu'une seule chose à faire, t'avouer qui je suis. Tu as dû comprendre que j'étais un ami de Drago, rassures-toi, je ne suis ni Crabbe, ni Goyle, ils ne sont pas assez intelligent pour te proposer ce type d'arrangement, non, je suis Blaise Zabini.

J'espère que tu vois qui je suis et que tu ne prendras pas cette lettre pour une blague ou un piège. Ce n'est absolument pas une blague. J'aime Drago ( comme un frère ) tout comme tu sembles aimer Harry et ce n'est pas non plus un piège car Drago ne s'est rien de cette " alliance " et que s'il le savait, il me tuerait. Je risque autant que toi dans cette histoire. Je te laisse décider. Si tu acceptes, essaies de choisir un lieu aujourd'hui, j'aimerai que l'on règle ce problème au plus vite.

Bon appétit. Blaise.

POV Ron

Cela fait déjà dix minutes que j'ai reçu cette lettre. Malheureusement, je suis seul à choisir. Je ne peux pas en parler à Harry, il me dirait que Drago essaie de l'atteindre par mon intermédiaire ni à Hermione, elle serait capable d'interroger Blaise et de le torturer pour connaître ses arrière-pensées. Comme s'il voulait me mettre dans son lit. Ce n'est pas parce que je préfère les mecs que lui aussi. Cela dit, il est assez bien foutu et s'il est sincère, je pourrais, de manière tout à fait légale, admirer son corps.

C'est l'élément déclencheur. J'accepte son offre. Je le cherche du regard. Il est facilement repérable. Il est assis à droite de Drago. Il est aussi noir que Drago est pâle, autant dire qu'on le repère de loin. Je lui adresse un grand sourire accompagné d'un léger hochement de tête. Heureusement que personne d'autre ne nous regarde, sans quoi, on aurait été sacrément dans la merde. Mais, heureusement pour moi, Harry a la tête dans le cul le matin. Drago n'a pas l'air dans un meilleur état. Et d'un point commun, on est sur la bonne voie. Je réfléchis à comment donner un lieu et une heure à Blaise avant ce soir parce qu'autant commencer nos réunions dès ce soir. Parce que je suis sûr que Drago et Harry ne vont pas nous faciliter la tâche.

Mais… attends… notre premier cours, ce n'est pas Potions avec les Serpentards ? Parfait !

Je m'excuse auprès d'Harry et d'Hermione en leur prétextant que, tête en l'air comme je suis, j'ai oublié mon livre de potions dans le dortoir. C'est trop simple de leur faire croire que je suis réellement tête en l'air. Je fais un léger signe de tête à Blaise pour qu'il me rejoigne. Il semble lui aussi s'excuser de toute façon, je ne vois pas pourquoi Drago s'en soucierait, seul lui compte). Je l'attends derrière la porte de la Grande Salle, tout en réfléchissant à où nous allons pouvoir parler ce soir.

- Salut, murmure-t-il tout près de mon oreille.

- Blaise, répond-je, en réprimant un frisson (ce que sa voix est sexy, un véritable enchantement). Que dirais-tu de me retrouver dans les vestiaires des gryffondors pendant l'entraînement des serpentards.

- 18h30, c'est bien ça ?

- Plutôt 18h45 pour être sûr que tous les gryffondors soient bien partis.

- Ok, merci Ron, merci d'avoir accepté aussi facilement. J'avais peur d'avoir du mal à te convaincre.

- Tant que tu ne me fais pas regretter mon choix.

- Je te promets, Ron, que c'est pour notre bien à tous. Tu n'en as pas assez qu'ils ne cessent de se quereller…

- Ou qu'ils en viennent aux mains ? Si, bien sûr mais je ne veux pas leur servir de défouloir s'ils ne peuvent plus se taper dessus.

- Tu as raison, il va donc aussi falloir que nous leur trouvions d'autres activités pour qu'ils se défoulent.

- Et pourquoi pas une petite-amie, proposai-je.

- Peut-être pour Harry mais certainement pas pour Drago ! Il est à 100 pour cent homo mais ne le répète à personne.

- Eh bien, ça leur fait deux points communs, soupirai-je.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit ? Parle plus fort.

- Rien de spécial, je disais juste que ça leur faisait deux points communs : ils ne sont pas du matin et ils sont gays, tous les deux.

Blaise ouvre de grands yeux. Une étincelle vient de passer dans son regard.

- Même pas en rêve, Blaise, ils s'entretueraient avant.

- Peut-être mais ça règlerait le problème de l'activité de défoulement.

- On en reparle ce soir, Blaise sinon on va se faire prendre et adieu tous nos projets.

- Tu m'accompagnes ? On a tous les deux Potions !

Voilà, c'est un premier chapitre plus prologue qu'autre chose.

A vous de me dire ce que vous en pensez.

A très bientôt. Les prochains chapitres feront le quadruple de celui-ci ce qui, pour moi, constitue un miracle.