- Oh Bella, tu sais bien que ce n'est qu'un idiot, laisse-le tomber ! S'exclama Alice pour la millième fois de la journée.
Pourtant, il m'était bel et bien impossible de « laisser tomber » Edward Masen. Au contraire, ce dernier faisait tout pour être inoubliable à mes yeux. Cela faisait à peine trois mois qu'il était arrivé au lycée, pour se retrouver dans la même classe que moi, la terminale S3.
Oh, bien sûr, au début, je me suis demandée d'où ce garçon venait, mais je ne m'étais pas intéressée à lui plus que cela. Et bien sûr, c'était pour cela que je payai cher mon erreur aujourd'hui. Car Monsieur Masen veut être adulé. Il ne supporte pas d'être anonyme ne serait-ce que pour une fille. (N/CW : On en connait d'autres qui ne veulent pas être "anonymes" XD) (N/A : oh oui *bave*)
- Tu sais tout comme moi que c'est physiquement impossible Alice ! Et crois-moi, si je pouvais l'oublier comme ça – je claquai des doigts – ça ferait bien longtemps que j'aurai pensé à un garçon convenable avec qui sortir au bal de fin d'année.
- Mouais, bon n'empêche, arrête de le dévisager, c'est ce qu'il attend, soupira mon amie.
Elle n'avait pas tort, mais je me demandai quelle nouvelle blague il comptait me faire cette fois. Il était tellement arrogant, tellement sûr de lui, que j'avais envie de lui défaire l'image de super vedette qu'il s'était faite au sein du lycée.
Rosalie vint à notre rencontre à ce moment précis, et son petit-ami – et capitaine de l'équipe de football du lycée – l'embrassa avant de rejoindre Edward et sa clique. Je soupirai et la cloche retentit au même moment. Je me hâtai de rentrer en cours, et Alice et Rose s'installèrent de chaque côté de moi.
J'adorai les salles de classe de Terminale, car nous avions droit à des tables de cinq élèves dans certaines matières. Cela nous permettait à toutes les trois de bavarder de tout et de rien sans laisser la troisième sur la touche.
- Tu as vu comme Emmett est fou de moi ? Rêvait Rose. (N/CW : C'est ce qu'elle croit ^^)
- Oui chérie, formidable ! Ria Alice.
- Il est parfait, s'extasiait toujours notre amie.
Je n'écoutai pas leur conversation, trop occupée à tracer des spirales sur la table. Le professeur distribua les copies, et la mémoire me revint. Nous étions vendredi, ce qui signifiait que c'était le jour où notre professeur de mathématique adorait nous faire des interrogations.
- Super, j'ai toujours rien appris.
- Moi non plus, mais je m'en moque. Où est-ce que j'en étais ? Ah oui ! (N/Lo: Oh Non ! )Emmett est merveilleux. Tu imagines que ça fait déjà deux semaines que nous sommes ensemble ?
- C'est génial Rose, mais personnellement, j'ai plus la trouille de la note de math que je vais encore avoir, soupirai-je blasée.
- Tu n'es vraiment jamais heureuse pour les autres ! Souffla Rose gentiment.
Je lui fis la grimace, et nous nous mîmes à notre interrogation. J'avais réussi à répondre à la plupart des questions, même si je doutai sérieusement de la note que j'allai avoir. La matinée passa lentement, et j'avais l'impression qu'une semaine s'était déjà écoulée.
Nous allâmes nous installer à notre table fétiche, quand tout à coup, je vis que quelqu'un occupait ma place. Je découvris avec horreur qu'il s'agissait de Masen, qui sifflotait joyeusement. Sûrement était-il heureux de m'ennuyer, une fois de plus.
A côté de lui se trouvait un garçon un peu plus âgé, blond et à la peau très pâle. Je vis les yeux d'Alice s'agrandir sous le choc, et je pouffai. Je me sentis soudain bien seule lorsqu'Alice entama la discussion avec lui.
Rose et Emmett étaient en train de s'embrasser langoureusement, et je me trouvai seule au milieu d'eux quatre. Le courant semblait bien passer entre ma meilleure amie et le blond. Enfin, seule était un terme que je préférai à « accompagnée du plus grand crétin que supporte cette terre ».
- Isabella, me salua l'idiot de service.
- Masen, répondis-je froidement.
- Cesseras-tu un jour d'être frigide pour t'apercevoir de la beauté parfaite que je suis ?
- Plutôt claquer, lâchai-je amèrement.
- C'est ton choix, pouffa-t-il.
(N/CW : Nan mais je rêve ou il la drague ? ) (N/A : ben si c'est le cas permet moi de dire qu'il s'y prend comme un manche :$)
J'allai jeter mon plateau dans la poubelle, n'ayant touché à rien. De toute façon, je détestai la nourriture. Mes amies ne me suivirent pas, trop absorbées dans leurs amourettes. Je courais presque jusqu'à ma camionnette rutilante car quelques gouttes de pluie commençaient à tomber.
J'accélérai lorsque je vis Edward Masen en travers de ma route, puis freinai à quelques millimètres de lui. Il ria aux éclats tandis que je repris la route jusqu'à chez moi en bougonnant. Quel stupide individu il pouvait être parfois. Je le détestai vraiment.
Quand j'ouvris la porte de la maison, je vis Sue en train de cuisiner et Charlie affairé à son ordinateur portable – celui que je venais de lui offrir pour son dernier anniversaire. Il le laissa pour quelques secondes afin de venir m'embrasser.
- Bell's ! Tu vas bien ?
- Oui papa, tout va bien, ne t'en fais pas, je ne suis pas morte.
- N'empêche, je me demande comment tu fais pour aller en cours avec ta maladie... soupira-t-il.
- Ecoute-moi, personne n'est au courant, et c'est très bien ainsi, tu m'as bien comprise ? Dis-je en serrant les dents.
- Je continue cependant à penser que c'est une très mauvaise idée d'aller en cours lorsque l'on est atteint de mucoviscidose ma belle.
- Ce n'est pas une tare ! M'énervai-je.
- Bell's ! s'exclama Sue.
- Je monte prendre ma douche ! Criai-je, au bord des larmes.
Charlie et moi avions une vision très différente de ce qu'était ma maladie. Je l'acceptai, et je vivais avec, mais je tenais à ce que personne – pas même Rose ou Alice – ne soit au courant, pour ne pas attirer la pitié des gens.
Je me déshabillai rapidement et filai dans la douche, l'eau me brûlant me corps par la même occasion. Je m'en moquai bien, persuadée que ça me faisait beaucoup plus de bien que l'eau tiède. Je restai plus longtemps que d'habitude sous la douche, puis décidai de descendre enfin.
Quand je descendis les escaliers, mon père se tenait la tête entre les mains. Je me cachai dans le coin des escaliers pour que Sue et lui ne me voient pas. Ils semblaient en pleine discussion. Je n'étais absolument pas curieuse, mais je les trouvai étrange ces derniers mois.
- Qu'allons-nous faire chérie ? Soupirait mon père.
- Tu dois le dire à ta fille, Charlie. C'est vraiment stupide de le lui cacher, tu le sais très bien. Qu'est-ce que ça changerait, dis-moi ? Je ne comprends pas pourquoi tu ne souhaites pas lui dire que nous allons accueillir un bébé à la maison.
- Mais... Elle est si fragile, Sue.
- Elle est forte, plus que tu ne le crois, me défendit ma belle-mère. Crois-tu vraiment qu'elle rejetterait cet enfant ? Pas moi. Charlie, souffla-t-elle, il serait temps que tu lui annonces, le bébé est prévu pour dans trois mois.
- Tu dois avoir raison...
C'était donc cela. Mon pouls redevint normal et je soupirai, apaisée de la nouvelle. Charlie avait tendance à être beaucoup trop protecteur en ce qui concernait sa fille – en l'occurrence moi. Je descendis alors, heureuse de la nouvelle.
- C'est super, félicitations ! Riais-je.
- Tu vois ! Se détendit Sue.
Elle me prit dans ses bras et continua le repas qu'elle préparait. Elle me prévint que les Hale – parents de Rosalie – ainsi que les Cullen – parents d'Alice – venaient dîner à la maison. Je sautillai sur place, ravie d'apprendre que mes deux meilleures amies passeraient le repas en ma compagnie.
J'allai dans mon immense garde-robe pour choisir une tenue qui conviendrait à la soirée. J'optai pour une robe rouge, assez courte, pas trop voyante, suivie d'escarpins de la même couleur que mon cache coeur, c'est-à-dire gris perle.
J'attachai mes cheveux en un chignon lâche, mais joli, et Sue m'aida à me maquiller, puisque je ne possédai pas ma propre trousse de maquillage – je n'aimais pas trop me maquiller, bien que j'étais fan de mode.
Je descendis enfin, pour aider Sue à finir les préparatifs de la petite fête qu'elle organisait. Souvent, le vendredi soir, mes amies et leurs parents venaient dîner à la maison. C'était un rituel que j'adorais, puisque je n'étais plus traitée comme une petite chose fragile pendant quelques heures.
- Bell's ! s'écria Alice en me serrant dans ses bras quand elle arriva.
- Bonjour Bella ! Me salua Esmé.
- Bonjour Esmé. Comment allez-vous ?
- Bien. Carlisle ne va pas tarder. Son travail à l'hôpital l'a quelque peu retardé, mais il sera là d'une minute à l'autre, s'excusa-t-elle.
- Aucun soucis, répondis-je blasée.
Charlie me lança un regard accusateur qui signifiait de ne pas me surmener, et je soupirai en tirant Alice par la manche afin qu'elle me suive jusqu'à ma chambre. Je mis de la musique, puis fis quelques pas.
- Bon, il faut à tout prix trouver des nouveaux pas pour la prochaine choré, lançai-je à Alice. Le prochain match de l'équipe est vendredi prochain, il faut être prêtes.
- Et en plus, ce sera la première fois que tu seras la pom-pom girl attitrée d'Edward Masen ! Me charria-t-elle.
- Alice, je te demande de te concentrer ! S'il-te-plaît. Et je ne suis pas sa pom-pom attitrée ! Râlai-je.
- Oh bien sûr que si ! Tu es la chef des pom-pom et lui le capitaine de l'équipe de basket. Il va de soi que tu es sa pom-pom girl attitrée ! Sourit-elle, ravie d'un tel raisonnement.
- Cesse tes idioties, et aide-moi un peu tu veux ?
Soudain, la porte s'ouvrit, et Rose entra.
- Vous vous disputez encore ? Ria-t-elle.
- Non. Alice dit des âneries. Comme d'hab ! Lançai-je en riant.
- Pfff !
Je remis la musique et commençai quelques pas. Au bout d'une heure, nous avions réussi à créer une chorégraphie à peu près potable pour la présenter le lundi soir aux autres filles. Certes, j'étais la chef des pom-pom, mais avec ma maladie, il m'arrivait de rater les séances.
Dans ce cas, c'était Alice ou Rose qui prenait ma place, mais c'était assez rare, puisqu'elles ne connaissaient pas l'existence de ma maladie. Sue nous demanda de descendre manger, ce que nous fîmes. Carlisle était arrivé, et j'embrassai les parents de Rosalie.
Le repas fut assez agité, puisque Alice, Rose et moi étions ce que l'on pouvait appeler très très bavarde, mais nos parents, heureusement, étaient habitués à ce genre de choses. Tout comme ils étaient habitués au fait que je demande à ce que les filles dorment ici.
- Je... Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Bella, demain tu as un rendez-vous, répondit mon père gêné.
- Oh ! Fis-je en mettant ma main sur ma bouche.
Oups, je devais à tout prix rattraper mon erreur. Mon rendez-vous était à huit heures, et donc il était impossible que les filles dorment à la maison. La seule personne à être au courant de ma maladie était Carlisle, puisqu'il était mon médecin personnel depuis ma naissance.
- Un rendez-vous ? Pour faire quoi ? Demanda Rose à Carlisle.
J'étais ravie que ce ne soit pas à moi qu'elle pose la question.
- Rien de grave, c'est juste des examens de contrôle pour la santé de Bella, répondit doucement Carlisle.
Là, nous marchions carrément sur des oeufs. Alice et Rosalie me regardèrent interloquées. Je savais que je n'allai pas tarder à avouer la vérité, puisque mon état empirait ces derniers temps. Normalement, je n'avais pas le droit de faire du sport, alors en ajoutant les séances de pom-pom...
C'était vraiment du suicide. Mais j'avais pourtant décidé de vivre ma vie pleinement, quitte à perdre quelques mois de vie. Et je ne voulais pas que mes amie soient au courant, parce que je les aimai et que je ne voulais pas de pitié de leur part.
Elles seraient au courant lorsqu'il serait temps, c'est-à-dire quand je serais à l'hôpital et que l'on ne pourra plus rien pour moi. Pas avant. Je me le refusai, quelqu'en soit le prix. Les deux familles partirent alors, et les filles firent la moue. J'étais gênée de la dernière discussion, qui me tourmenta durant le reste de la nuit.
Je me réveillai en sursaut à l'aube, et allai prendre une bonne douche pour me revigorer. Quand je descendis, Sue et Charlie étaient déjà assis à la table de la cuisine, en train de discuter de leur futur bébé. J'étais ravie de ne pas les laisser seuls lorsque... Je ne serais plus là.
- Bonjour vous deux ! Lançai-je en les embrassant.
- Bien dormi ? S'inquiéta Charlie.
Pour ne pas changer.
- Comme un bébé, mentis-je.
- Bell's, ne mens pas, je t'ai entendu hurler cette nuit. Quand je suis arrivé dans ta chambre, tu te battais avec tes couvertures.
- Ah... répondis-je gênée. (N/Lo: Pris au piège! ^.^) C'était juste un cauchemar, ne t'en fais pas.
- Quand même, je pense que tu devrais parler de cela à Carlisle.
- Nous avons rendez-vous tout à l'heure papa, on verra cela, d'accord ?
Je soupirai et me fis un bol de céréales. Je m'assis à côté d'eux et me forçai à manger quelque chose, même si cela m'était très difficile. J'avais perdu l'appétit depuis quelques temps, ce qui, d'après mon père, n'était pas un bon signe. Mais si j'écoutai Charlie, je devais rester dans mon lit tout le temps.
Or, c'était la dernière chose dont j'avais envie. En soupirant, je jetai le reste de mon bol dans la poubelle, et mon père me gronda de n'avoir rien mangé une fois de plus. Puis, il fut l'heure d'aller à l'hôpital pour passer quelques examens.
Carlisle voulait voir comment avait évolué ma maladie, mais je savais bien que les résultats ne seraient pas bon. Premièrement, j'avais un horrible pressentiment qui me disait que j'étais fichue d'avance. Deuxièmement, j'avais une mine affreuse. Et pour finir, je perdais des forces.
Nous arrivâmes devant l'hôpital, qui était bondé de monde aujourd'hui. Heureusement, je passai prioritaire car j'avais rendez-vous, car sinon nous aurions passé notre journée à mourir de chaud. Je passai des tas d'examens, et l'on me donna une chambre pour la journée, semblait-il.
J'avais l'habitude de toutes ces machines autour de moi, mais tous les test que j'avais passé m'avaient littéralement épuisée. Je m'endormis avant que Carlisle ne vienne me donner les résultats, et sombrai rapidement dans un profond sommeil.
- Charlie, tu dois lui faire un peu confiance. C'est à elle de faire ses choix, murmurait Carlisle.
- Tu sais comme moi qu'elle n'en a plus que pour quelques semaines si elle ne se fait pas greffer rapidement ! S'énerva mon père. Il faut qu'elle ralentisse un peu.
- Je n'ai toujours pas de donneur... soufflait le médecin.
- Justement. Elle doit se stabiliser quelques jours. S'il-te-plait Carlisle, interdis-lui d'aller en cours, le supplia mon père.
- Non. Ce ne serait pas bon pour elle. Les cours lui permettent d'être normale. Tu ne peux lui refuser ça Charlie.
J'ouvris les yeux lentement. Mon père se tenait la tête dans les mains, et était assis sur l'une des chaises à côté de mon lit d'hôpital. Je remarquai avec hébétude que d'autres appareils avaient été rajoutés autour de moi. Mais ceux-ci, je ne les connaissais pas.
Lorsqu'ils virent que j'étais éveillée, ils vinrent vers moi et m'annoncèrent que j'avais dormi une journée entière. Ce qui me fit peur, c'était que l'on était dimanche soir et que je n'avais donné aucune nouvelle à Alice et Rose.
Elles allaient sûrement me poser des tas de questions, et je ne savais pas encore ce que j'allai pouvoir leur raconter. Elles savaient sans conteste que je leur cachai des choses, car je les connaissais depuis que j'étais née, mais j'étais certaine qu'elles ne se doutaient pas de cela.
- Je peux sortir Carlisle ? Susurrai-je mollement.
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, rétorqua celui-ci dépité.
- Je t'en prie ! Demain j'ai cours, fais une exception ! Le suppliai-je, les larmes aux yeux.
- Je vais voir ce que je peux faire, soupira-t-il.
Je lui souris, et il sortit de la chambre, fatigué. Il avait sûrement passé une rude journée pour être dans un tel état. Mon père me fit un monologue d'une demie-heure pour me montrer à quel point j'étais irresponsable d'aller en cours vu mon état.
Bien entendu, je ne l'écoutai absolument pas, trop ravie de pouvoir trouver un moment de tranquillité pour réfléchir à l'excuse que j'allai servir à mes deux meilleures amies. Carlisle m'annonça que je pouvais sortir, ce qui me fit bondir de joie.
Quand je rentrai à la maison, j'allai directement me coucher, car j'étais encore fatiguée de ma journée, bien qu'elle fut très courte. Voilà les signes qui m'indiquaient que je n'allai pas bien dernièrement. A peine ma tête effleura l'oreiller que je m'endormis paisiblement.
- Bell's, il est l'heure ! M'appela Sue.
- J'arrive ! Criai-je.
Je me levai rapidement, puis allai prendre une douche. J'enfilai une tenue correcte avant de descendre prendre une pomme. J'étais de meilleure forme que la veille, ce qui me rassura. J'allai pouvoir aller à l'entraînement ce soir, et cela m'était indispensable.
Je sortis directement après avoir embrassé Sue et Charlie, et montai dans ma camionnette. J'enfonçai la pédale de l'accélérateur, et arrivai rapidement au lycée. J'avais un quart d'heure d'avance, mais cela ne m'empêcha pas de voir Alice et Rosalie qui m'attendaient devant « notre mur habituel ».
- Hey girl's ! les saluai-je.
- Salut Bell's, tout va bien ? Me demanda Rosalie en pinçant les lèvres.
- Oui. Désolé de ne pas vous avoir appelé hier, mais j'étais en plein ménage. Sue a insisté pour que je l'aide, et je n'ai pas osé refuser.
- Ca passe pour cette fois, mais je te jure de t'assassiner la prochaine ! S'emporta Alice.
- Je t'aime aussi, souris-je en lui lançant un clin d'oeil. Au fait, vos princes charmants sont arrivés, les taquinai-je tandis qu'Emmett et Jasper se dirigeaient vers nous.
- Et le tien également ! Renchérit Alice quand Masen passa près de nous.
Je me renfrognai tandis qu'elle éclata de rire. Elle devint pourtant rouge comme une pivoine lorsque Jasper lui fis la bise. C'était certain, ma meilleure amie était vraiment tombée amoureuse de ce garçon. J'en étais heureuse, car il semblait être quelqu'un de très bien.
Elles partirent chacune de leur côté avec chacun des garçons, me laissant seule pour mon prochain cours, que je partageai malheureusement avec Masen. Pourtant, je fus étonnée quand je le vis adossé à la porte de la salle de classe. Est-ce que je rêvai ou m'attendait-il vraiment ?
- Salut Bella ! Lança-t-il tout sourire.
- Masen, le saluai-je poliment.
Cela ne m'empêcha pas de grincer des dents.
- Tu finiras par m'apprécier, tu verras ! Ria-t-il.
- Je suis certaine que non ! M'exclamai-je.
Il me lança un clin d'oeil. Décidément, ce garçon était beaucoup trop sûr de lui pour que je sois sympathique avec lui. Il n'y avait strictement aucun risque pour que nous devenions amis. Prenant un air hautain, je passai devant lui, et allai m'installer à la place opposé de la sienne.
Il pouffa, et je soupirai, dépitée. Charlie avait probablement raison. J'aurais dû rester chez moi, juste aujourd'hui.
(N/CW : Juste aujourd'hui... Tu parles ! Ça aurait été pourri sinon XD) (N/A : XD !) (N/Lo: ^^' )
