Ceci est un recueil de délires, de dialogues que, j'espère, vous trouverez drôles, que pourraient avoir entre eux les personnages de Fire Emblem après les combats, autour du feu de camp (d'où le titre), mais elles se suivront toutes plus ou moins.
Un petit mot aussi sur le style d'écriture adoptée. Je cherchai le moyen de retranscrire au mieux l'ambiance caractéristique des dialogues de FE. N'arrivant pas à mes fins par le biais d'une narration normale, j'ai décidé de les écrire sous formes de dialogues théâtraux ce qui, je pense, sera plus facile et plus sympa pour tout le monde (moi, pour écrire et vous, pour lire). Il y aura très peu de spoilers sur le jeu, car l'histoire ne sera pas centrée sur l'histoire mais sur les persos (logique, non ?). Je me contenterai juste d'indiquer au début de chaque scène les personnages présents.
Je pense que c'est tout ce qu'il y a à dire sur ces « Histoires au coin du feu » alors maintenant je ferai mieux de les commencer. Bonne lecture à tous et j'attends vos reviews avec impatience !
Souvenirs d'enfance 1 :Eliwood et Hector
Eliwood- En tous cas, je remercie le hasard qui nous a fait nous croiser à nouveau, mon ami ? Et je vous remercie encore d'être venu à mon aide !
Hector en riant- Mais c'est tout naturel ! De toute façon, vous auriez fait la même chose pour moi…
SilenceH- Eliwood ?
E dans le vague- Oui, j'imagine…
H furieux- Vous imaginez ! Vous imaginez ! Ingrat, après tout ce que j'ai fait pour vous…
E interloqué- Ce que vous avez fait pour moi ! Honnêtement, à part aujourd'hui, je ne vous suis redevable de rien.
H- Comment ? Moi qui vous défendez devant la cabale anti-roux quand nous étions plus jeunes !
E- C'était vous qui étiez à l'origine de cette discrimination !
H- Mais c'était avant que je vous connaisse !
E pensif- Le premier jour qu'on s'est rencontré, vous m'avez enfermé dans le placard à balais et aviez fait croire à tout le monde que j'avais fugué. Résultat quand j'ai enfin réussi à sortir, j'ai eu affaire à mon père…
H- J'étais jeune et innocent…
E- Excusez-moi, mais vous étiez tout sauf innocent ! Avez-vous la souvenance de nos concours de lancer de boulettes en papier.
H- Comment oublier ces grands moments !
E- C'était le seul où vous étiez réveillé…
H- D'accord, ce n'était pas très innocent mais vous le faisiez aussi !
E- Et quand on était surpris, vous m'accusiez et comme de toute façon je n'étais qu'un fugueur, on avait aucun mal à croire que j'étais aussi un voyou ! Je m'étais arrêté de compter le nombre de punitions prises à cause de vous dès le second mois où nous nous sommes connus !
H- Le problème avec vous, c'est que vous exagérez toujours… A vous entendre, on pourrait croire que je vous ai martyrisé !
E- Mais c'est le cas !
H- Dans ce cas, pourquoi sommes-nous amis ?
E- Et bien…
H- Réflechissez-y, moi, je vais me coucher. Demain, une grosse journée nous attend.
E- Mais nous sommes mais parce que je vous estime beaucoup.
H- Et ?
E- Parce qu'à chaque fois que j'avais des ennuis, vous étiez là…
H- Alors, vous voyez que je vous martyrise pas.
E- Vous savez j'ai eu plus d'ennuis à cause de vous qu'à cause de moi.
H en s'éloignant- C'est un point de détail, ça…
E- Moi, je ne trouve pas !
H- Vous dramatisez toujours ! Moi aussi, je pourrais en raconter des problèmes que vous m'avez causés quand on était plus jeune !
E- Ca, ça m'étonnerait…
H- Alors, laissez-moi réfléchir…
E- Attention à la méningite !
H- Vous souvenez-vous de la fois où j'ai dû aller vous chercher dans la forêt en pleine nuit ?
E- Non.
H- Vous vous étiez mis en tête de capturer un loup-garou. Je m'étais inquiété pour vous et suis donc parti vous chercher. Et quand je vous ai trouvé, je me suis retrouvé prisonnier d'un filet avant d'avoir eu le temps de dire ouf !
E- Je vous avais vraiment pris pour un loup-garou, ce soir-là !
H en partant- Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd…
