Ohayou:3

Je vous poste une nouvelle fic en espérant qu'elle vous plaise ! Ce n'est qu'un petit prologue pour l'instant. J'espère également que vous prendrez le temps de laisser des commentaires car j'ai vraiment besoin pour continuer qu'on me dise que ce que je fais en vaut la peine et pourquoi pas, donnez moi de nouvelles idées, merci et bonne lecture.

Prologue :

POV Fye :

Lorsque je me réveille, je suis égaré et sans cesse effrayé. Ce n'est jamais le même endroit. Mon esprit crée cette crainte. Je ferme les yeux pour échapper aux murs qui m'entourent et à cette claustrophobie permanente. Je suis pourtant sur une vaste île mais le fait d'y être coincé depuis maintenant trop longtemps me rend malade. Ne pas savoir pourquoi je suis seul ici me fait peur.

Je dérive dans le silence. Le silence qui prend le pas sur la douleur. La douleur de la solitude. Dans mes rêves, je me sens immortel, je n'ai plus peur.

Lorsque je me réveille, j'ai cette impression d'avoir été enfermé et je deviens fou. Pour moi, le même jour recommence sans fin. Je ne crains pas la mort. Vivre est plus douloureux que mourir.

Mais quelque part, j'ai envie qu'on me réveille, qu'on me sorte de la, qu'on m'emmène loin de cette île, que ce cauchemar s'arrête enfin. Mon esprit se détruit, tout comme mon corps se dégrade et mon cœur se gèle de jour en jour.

Mes yeux se ferment alors et je pleure tellement cette solitude me pèse. Sans aucun moyen de m'échapper, personne pour me soutenir et ma pauvre mémoire, cette coquille vide de sens ne me revient pas. Je perds la tête, ne sachant pas combien de temps je vais résister. Mes cheveux sont bien naïfs, de croire qu'ils peuvent cacher mes larmes par leur longueur.

Car oui, je pleure et même si je sais pertinemment que personne ne peut me voir, j'ai honte. Je ne mettrai pas fin à mes jours, je le jure. Je m'endors, rêvant de la personne qui viendrait m'emmener avec elle et l'imaginant comme un homme, fort et protecteur qui me prendrait dans ses bras comme on étreint un enfant qui vient de faire un cauchemar.

POV Kurogane :

Ah ben j'suis pas mécontent de partir enfin de ce foutu pays... Tomoyo ne me fout jamais la paix avec ses piaillements. Ces foutus hypocrites de mon travail me soûlent aussi... J'ai tout laissé tomber pour partir loin de cette vie et je ne le regrette pas. Toutes ces conneries m'énervaient au plus haut point, et c'est pourquoi, moi Kurogane, 20 ans révolus depuis hier ai pris le bateau de mon père, et me suis tiré sans savoir où j'allais. Certains diront que je suis un adulte irresponsable, moi je me considère seulement comme un esprit libre.

Je voulais partir le plus loin possible, c'était tout ce qui m'importait.

Le moteur du bateau fait de plus en plus de bruit. Bizarre...

Tout à coup, il s'arrête totalement. Oh putain, qu'est ce que je fais maintenant...? Que celui qui me sorte de là soit béni. Je me rends soudain compte que je ne suis plus au milieu de l'océan, mais à proximité d'une île. La distance est courte, je peux la parcourir en nageant. Je délaisse mon embarcation et arrive jusqu'au sable, mes vêtements trempés mais je suis en vie.

Je suis assez soulagé mine de rien. Je suis quelqu'un qui ne se laisse pas emporter par ses émotions aussi facilement, mais c'était une expérience assez traumatisante, je l'avoue. En regardant autour de moi, je rends alors conscience de l'environnement qui m'entoure. Cette île est effrayante. Du sable, des arbres, la mer... Encore du sable et des arbres à perte de vue... Et pas âme qui vive.

J'entends alors un craquement venant de la végétation. Un jeune homme à qui je donnerais approximativement le même âge que le mien apparaît. Son visage est le plus beau visage que j'ai vu de ma vie. Il est fin, et ses yeux bleus qui me regardent curieusement, avec de l'espoir mais aussi de la crainte m'intriguent. Ses cheveux, d'un blond éclatant n'ont pas été coupés depuis des années et pourtant, il reste magnifique et terriblement envoûtant.

La raison me rattrape soudain. Kurogane, calme toi, c'est un mec en plus... Cependant, cette même raison s'envole à nouveau lorsqu'il se rapproche et que je me rends compte d'une chose assez gênante.

Ce mec est nu !

Je me retourne, rouge de honte. Au bout de quelques secondes, je relève la tête et ose encore le regarder. Une seule question me vient à l'esprit, et c'est ensemble et dans une parfaite synchronisation que nous nous décidons à sortir cette même phrase :

- Qui es-tu ?