Note de l'auteur : Hello =D

Voilà juste une petite histoire sur notre couple préférée qui me trotte dans la tête depuis un ptit moment.

Pour le moment c'est un OS mais je suis ouverte à toutes les possibilités.


Never Forget


Ne dit-on pas du temps qu'il guérit les blessures ?

Il n'a pourtant pas guéris les miennes, elles sont toujours là profondément ancrées en moi, m'empêchant d'avancer et de tracer ma route. Je reste incapable de bouger comme figé pour l'éternité à l'époque où tout c'est arrêté, où j'ai tout arrêté. Je me sens si bête, je suis si bête, les lamentations et les souvenirs lointains font désormais partit de mon quotidien, alors que lui semble m'avoir définitivement rayé de sa mémoire.

J'enrage contre moi-même en me retournant dans mon lit j'ai une fois de plus laisser mes pensées s'égarer et il me sera à présent j'en suis sûr impossible de trouver le sommeil.

Je me lève doucement et prend soin de jeter un coup d'œil furtif vers les filles avec qui je partage ma chambre, avant de sortir pieds nus dans le couloir.

Une fois dehors un long frisson me parcourt je n'ai évidemment pas penser que simplement vêtue d'un pyjama composé d'un débardeur et d'un short en coton je pourrais avoir froid.

Je continue malgré tout d'avancer ignorant tout de ma destination finale me laissant simplement guider par mes pas. J'arrive sans réelle grande surprise devant la porte de sa chambre je peux sentir mon cœur battre douloureusement dans ma poitrine à l'idée de ce que je que je m'apprête à faire. Le mot de passe refuse pourtant de franchir mes lèvres, les jambes en coton et les larmes aux bords des yeux je m'effondre contre la porte. Je reste pendant un moment sans bouger ma tête calée entre mes cuisses et entourés de mes bras. Je me fais pitié j'ai honte de ce que je suis devenue à cause de lui, à cause de Drago Malefoy, mais après tout pourquoi lui en vouloir alors que tout est de ma faute, alors que c'est moi qui est rompu.

Je me lève tel un automate et rejoins ma chambre prenant soin de faire le moins de bruit possible une fois installer je me laisse doucement sombrer dans un sommeil sans rêve.

Je suis réveillé par les rayons du soleil, regardant autour de moi je m'aperçois que toutes les autres filles dorment comme d'habitude, elles au moins profitent de cette journée de libre.

Aujourd'hui il n'y a pas cours, les élèves qui le désirent peuvent se rendrent à pré au lard j'ai décidé de ne pas faire partir de la sortie, un peu de solitude ne me fera pas de mal.

Je me lève et après avoir fait une rapide toilette, prends dans mon armoire un jean déchiré et un col roulé noir je suis ravie de pourvoir porter autre chose que ma robe de sorcière.

Après m'être habillée j'attrape des sandales qui traînent sous mon lit et sors doucement de ma chambre, les couloirs sont presque déserts, seuls quelques élèves semblent ne pas être friands des grasses matinées. J'arrive dans la Grande Salle et m'assois à la table qui est la mienne, je ne tarde pas à être rejoins par Harry.

-Bonjour, Hermione décidément tu es toujours aussi matinale, me fait-il remarquer d'un air enjoué.

-Impossible de changer les veilles habitudes, lui réponds-je en lui rendant son sourire.

Ces derniers mois ont fait naître en moi des talents que je ne me connaissais, ainsi il m'est ainsi plus qu'aisé d'afficher cet air de façade devant mes amis, je suis sans le vouloir passée maître dans l'art de la dissimulation.

Nous sommes rejoins par Ron peu de temps après, s'engagent alors une conversation sur la sortie à pré au lard, je me déconnecte instantanément laissant mon esprit vagabonder loin d'ici, loin d'eux, loin de tout. Harry ne tarde pas à me ramener sur terre.

-Hein Hermione ? Me demande-t-il en me fixant, l'air d'attendre une réponse à une question que je ne suis pas en mesure de lui fournir.

-Que…quoi…euh désolé j'étais ailleurs, tu m'as posée une question ?

-Oui je te demandais pourquoi tu ne veux pas venir avec nous déjà ?

-Ah oui, hum…Je t'ai dit que j'ai pris un retard considérable dans mes devoirs et il faut absolument que je m'y mette aujourd'hui sinon je n'aurais jamais le temps de terminer.

-C'est vrai, j'oubliais les cours avant tout. Me répond-il l'air ronchon.

-Exactement, je ne peux m'empêcher de lui tirer bêtement la langue, il me répond par une grimace et nous éclatons de rires tous les trois.

-Super, regardez qui vient d'entrer, je me disais aussi que le journée ne pouvait pas être aussi bien. Dit soudain Ron.

Avant même de me retourner je sais de qui il parle, Drago vient de franchir la porte d'entrer -seul contrairement à son habitude- mon cœur rate un battement je ne peux m'empêcher à chaque fois d'être submerger d'émotions à la vue de tant de beauté, il émane de lui une aura qui m'échappe.

Aujourd'hui, ces cheveux blonds mi-longs mouillés sont plaqués et un col roulé noir identique au mien met en valeur une carrure athlétique, je m'apprête à continuer mon examen quand je suis interrompu par Ron.

-Hé mais vous avez le même col roulé.

-Ah oui c'est vrai, constate simplement Harry.

Je sens mes mains trembler et je peste intérieurement avant de répondre :

-Ah bon ? Je n'ai même pas remarqué, vous savez de toute façon c'est hauts sont courants alors il n'y a rien d'anormal.

J'espère réellement qu'ils n'ont pas perçu les trémolos dans ma voix alors j'enchaîne directement :

-Alors vous comptez achetez quoi ?

J'ai trouvé la dispersion idéale, le sujet lancer je peux les laisser bavarder à bâtons rompus sur les derniers équipements dont ils ont besoins pour le Quiddicht. J'ai l'esprit bien trop embrouillée pour les écouter une nouvelle fois mon esprit s'envole loin, très loin.

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Je prononce le mot de passe et entre dans la salle commune des préfets en chefs, il m'attend déjà adosser contre la cheminée, j'avance vers lui hypnotisée comme toujours par son regard gris métallisée. Les flammes se reflètent sur son visage angélique lui donnant un air plus que dangereux je le fixe à mon tour et remarque ce magnifique col roulé noir qu'il porte aujourd'hui pour la première fois. Le noir qui comme toujours rehausse sa beauté quasi surnaturelle je n'en suis guère étonnée, n'est-ce pas la couleur des ténèbres ?

Il me sourit et je me sens fondre sur place je me rapproche inconsciemment de lui anéantissant les derniers centimètres nous séparons.

Il se penche vers moi et m'embrasse avec une douceur inattendue qui me coupe les pieds, ses lèvres chaudes bougeant en rythme avec les miennes, sa main derrière ma nuque.

Mon cœur bat tellement vite que je le sens sur le point d'éclater.

Drago me bascule sans difficulté sur le canapé, mes cheveux lâchés sont éparpillées autour de moi, je suis toujours dans un état second, il enlève mon haut et mon pantalon je me retrouve en sous vêtements. Il m'observe longuement et comprenant le message je lui enlève son col roulé les mains tremblantes, il le jette par terre, il enlève ensuite lui-même son pantalon et je me délecte de son corps musclé dont je connais à présent tout les moindres recoins.

Je lève la tête il m'observe avec intensité et je me perd dans la profondeur de son regard.

Il murmure tout doucement :

« T'ai-je déjà dit à quel point tu es belle ? »

Je lui souris et il se penche vers moi pour cueillir mes lèvres, oui il me l'a déjà dit et me le prouve tout au long de la nuit…

Je me réveille dans des draps verts soyeux, dans une chambre qui m'est plus que familière, je sens des pieds entremêlés au mien et un bras autour de ma taille, je me retourne, les rayons du soleil qui filtrent à travers les rideaux verts se reflète sur le visage de mon pêché personnel tout en lui semblent rayonner, pourtant il incarne la noirceur et l'obscurité.

Il finit par ouvrir doucement les paupières et je lui souris, nous nous regardons pendant plusieurs minutes incapables de rompre la magie de l'instant. Cela fait plus de cinq mois que ça dure et pourtant je ressens toujours la même émotion, le même tourbillon de sentiment.

Je finis par rompre le silence :

« Je n'ai même pas eu le temps de te dire à quel point j'adore ton nouveau col roulé »

Il éclate de rire avant de me répondre :

« Pas de problème, je t'achètes le même hum…je n'ai aucun mal à t'imaginer dedans. »

Voilà comment un simple haut réussit à me replonger dans des souvenirs que je m'efforce d'oublier, je me sens stupide de l'avoir porté, il fait désormais partit d'une autre vie et pleins de choses avec lui…


Voilà j'espère que ça vous avez appréciez.

N'hésitez surtout pas à donner votre opinion, ça m'intéresse XoXo

Aphrodizia :)