Salutation les amis :)

Déjà j'espère que vos vacances, pour ceux qui ont en eu se sont passées idéalement :) Et après, bah j'espère que la flic vous plaira :p Donc voici la seconde partie de Sang Bleu: le firmament du passé.

Bon alors, les personnages ne m'appartiennent pas ( sinon ce ne serait plus une fanfiction hein) mais l'histoire oui, et l'univers aussi :) Par ailleurs, comme j'ai inventé un monde, j'ai crée une carte de ce derniers afin de faciliter la lecture ( je suis pas super sympas? :p ), il faut juste que je la poste :p Enfin que je trouve un moyen pratique de la poster ;p donc je vous tient au courant. ( si vous avez des idées d'ailleurs je suis ouverte à toutes propositions)

Sinon, le rating naviguera entre T et M, je ne sais pas encore précisément ( comme la fin de cette partie risque d'être hardcore et que j'ai pas envie d'être enquiquinée quoi ) Et puis comme j'envisage quelques petite scènes licencieuses ...

Petit résumé afin que vous ne soyez pas trop perdu:

Oraci, petit pays gouverné par Kisuke vient d'essuyer un raid de Yokai en colère qui a laissé pas mal de marques. Maintenant dix mois ont passés et c'est toujours autan le bazar surtout que, pas de chance pour Kisuke, tout ces évènements améliorent pas franchement sa cote de popularité..et tout ça ça arrange pas franchement les membres de notre petite bande qui viennent juste d'obtenir leurs diplômes d'Omoiyji.

De son côté, le petit ichigo a invoqué un Shiki pas super coopératif, du coup comme ils gênaient un peu à la Capital, l'Empereur les a envoyé fissa chez Yoruichi sa grande copine qui tient un monastère de manière pas très conventionnelle.

Il est fortement conseillé d'avoir lu Sang Bleu: le réveil de la bête ( et non pas le réveil de la force) pour continuer sur cette flic ci.


"Grand mérite, ma foi, d'être un ange en vivant dans un paradis : C'est en enfer, c'est au contact des démons et des méchants qu'il est beau de rester un ange "
Citation de Adolphe d'Houdetot ; Dix épines pour une fleur (1853)


L'apocalypse avait un nom. Dans les enfers beaucoup de monstre en portaient les emblèmes sanglant, se proclamait chaos et invoquaient ses déluges...Seulement, l'Apocalypse avait choisi son vessel, elle avait couronné son hôte, proclamé son héritier et sacré sa tête. Son jugement implacable et muet avait armé une créature plus vile et dévorante qu'aucun autre.

La salle sentait le neuf, les mets exotiques, la peinture, et la richesse. La houle s'exclamait, riait, buvait dans un air lourd de débauches allègres. Il régnait une luxure infernale qui plantait comme une brume lourde et capiteuse. Un appel aux plaisirs de la chair, aux vices de la gourmandise, aux péchés de l'ivresse et des sens. Les un se se parait ridiculement des tissus les plus ornées, des bijoux les plus voyant, des fars les plus grotesque, un amas de luxe dépareillé qui écrasait leur porteur...Les autres crevaient sous le poids colossal de leurs coquetteries fringantes, leurs coiffes s'élevait vers les cimes et leurs maquillages coulaient sur leurs peaux pâteuses d'onglant couteux...Les convives formataient un tel mélange, d'étoffes, de diadème, de mousselines, d'ofévreries, de souliers, de faste risible, un tel assemblage mal associe de rapiéçage onéreux qu'ils prêtaient à rire sous leurs atours inutilement pimpant.

Mais l'occasion méritait cet étalage de curiosité, on ne célébrait pas tous les jours l'avènement d'un nouveau Prince. Le dernier sacre remontait à quelques siècles, lorsque Kuuybi le Rusé Flamboyant avait détrôner Samael le Sage. Lui aussi avait alors organisé des festivités dont les enfers regrettait l'ampleur depuis...Le rassemblement lui avait permis de localiser ses opposants, facilitant son ménage, et mais aussi de soudoyé les Duc, les comptes et les barons à sa cause en leur accordant pléthore de titre fantoche et de privilège. Une telle opportunité ne se refusait pas. Toute l'affaire consistait à s'attirer les grâces et les faveurs dès son intronisation du nouvel arrivant.

De plus, avec la chute de Barrangan, ou Baalberith de son premier nom, il ne restait plus aucun des Quatre Princes des d'Enfers originels ayant accompagnés Lucifer lorsqu'il quitta les Cieux au pouvoir. Le Hueco Mundo entrait dans une nouvelle phase de son existence, Lucifer, affaibli par les millénaires devrait bientôt céder sa place de Roi et seul les Grands Princes pouvaient prétendre à une candidature. Or, ce nouveau Prince ne possédait rien d'un démon, certain médisaient en rependant la rumeur de son humanité...

L'apocalypse avait un nom, plus terrible que celle qui engendre. Celle qui recluse hante des dédales de la mort.

Un bruissement divisa l'assemblé. « Mère est ici » chuchotaient les un en s'écartant dans un taffetas de soi. « Mère est venu » répondaient les autres en cédant place d'une révérence. « Pensez vous qu'Elle va le reconnaitre ? » glissaient d'autre en messes basses, la curiosité dévorant leurs babines maquillés et avares de scandales. Enfin Mère apparut.

Elle portait un long kimono à traine sur lequel ruisselait sa chevelure de nuit qui masquait son visage inclinée. Izanami, la Reine des Enfers, la Mère et la Patrie, l'Exilée des ténèbres, l'Inconsolable Solitaire...Sur ses pas dansaient les femmes qui agitaient leurs grelots d'or et chaloupaient leurs hanches dénudées en chantant, apportant le parfum frais du printemps et faisant fleurir des violettes sur le sol laissé putride par leur maitresse. Cette dernière, austère dans cette salle surchargée de dorure s'assit en retrait, patiente. Ses fidèles suivantes encerclèrent et entonnèrent une onde discrète qu'elle seule pouvait percevoir, et lui servir autan de mets et de breuvages que nécessaire. La salle alors figée respectueusement repris ses bavardages, laissant isolée leur Mère Immortelle. Tous la reconnaissaient, mais aucun ne s'aventurait à la fréquenter, l'entité préférant la pâle solitude au tumulte des ragots.

L'apocalypse avait un nom, plus arrogant que les Princes qui dominent les tempêtes et se rie de la terre. Que le bouillant guerrier invincible dans son domaine céleste.

De nouveau, les convives tressaillir. « Voici le Juste Prince du Sud, Belzébuth le roi des Mouches, Seigneur depuis plus de levé de soleil qu'aucun autre, et à sa droite, voici le Téméraire Prince de l'Est, Jeremiah qui commande aux braves Tengu, plus ardent qu'un soleil et plus intrépide qu'un Volcan » fusèrent dans un brouhaha. Les deux silhouettes apparurent à l'entrée barrée par un démon négligeant, que la boisson avait rendu aveugle et leste.

Deux griffes tranchèrent sa gorge qui se vida par gros bouillons chauds dans un bruit de succion déglutis monstrueux. Le corps tomba dans un gémissement guttural difficile. Le liquide carmin et métallique infiltra sa bouche édentée, ses poumons poreux, étouffa sa gorge plus surement qu'un bouchon de paille. Son meurtrier bu les derniers tressaillement du cadavre qui s'agitait par spams, ses deux mains serrant désespérément son cou pour retenir le flot de son sang. Enfin, il se crispa une ultime fois, ses yeux vitreux écarquillés pitoyablement et à sa bouche gâtée, un filet baveux et sanglant. Les courtisants s'écartèrent frivolement, peu soucieux de sort de leur ancien maitre ou suppléant ou partenaire. On ne vengeait pas un mort ici.

L'assassin s'essuya prestement les ongles souillés de son mouchoir finement brodé d'or et de saphir. Puis estimant le morceau d'étoffe précieux inutilisable, il se contenta de le lâcher. La soierie tomba comme une feuille d'un arbre mort, elle se posa en douceur sur la vasque carmin qui s'étirait au sol. La botte de son propriétaire qui marcha dessus pour continuer sa route, acheva de l'imbiber avec ce dernier. Le soulier éclaboussé portait les armories du Tengu guerrier. Il s'était vêtu en l'honneur de ce grand jour, intimidant les invités par l'étendu de ses armes conquérantes qui faisaient son apologie et sa renommé. Son armure de tempêtes étincelait, son Ha-uchiwa commandant au vent à la taille soufflait la peur, son arc précis et son carquois de flèches imparables dans le dos insufflaient le présage de la mort, à sa main son Shakujo d'apparat tintait au sépulcrale rythme de ses pas. Sur son front droit, sur la noirceur de ses cheveux nuit, sur la transcendance de ses yeux perdant, sur son expression sévère, sur sa posture traditionnellement agressive et triomphante se lisait sa puissance.

L'apocalypse avait un nom plus aveugle que celui au yeux sans lumière mais illuminés par la justice. Celui qui prie encore malgré son âme corrompu.

« Vous auriez pu lui demander de s'écarter Prince Jeremiah » fit remarquer posément le personnage l'accompagnant. L'humilité de ce individu charbon muni d'une simple toge immaculé et d'un bandeau signalant sa cécité ceignant ses tempes détonnait dans ce lieu de largesses dépensières. « Le Prince des Illusions n'apprécie pas les travaux ménagers inutiles »Le Tengu tiqua, ses ailes se rabattirent d'agacement, il était peu disposé à recevoir les commentaires d'un démon prétendant servir la justice dans sa face la moins sanglante. Un DEMON bon sang !

« Prince Tosen » reparti t il ignorant avec application le mécontentement du Roi des Mouches qu'il devinait irrité sous sa réaction amorphe. Tosen n'aimait pas son nom, lui préférant Belzébuth, le nom de son prédécesseur qu'il avait tué afin de lui ravir son titre et son domaine. Le Tengu trouvait la pratique affligeante, lui même avait obtenu son titre de Prince en tuant Astharoth, le Prince précédant, pour autan, il n'avait pas prit son nom, privilégiant le sien. Tosen lui pensait rendre hommage à Belzébuth en perpétrant son nom. Une connerie.

L'apocalypse avait un nom plus trompeur que celui a la robe opportune et agréable. Celui qui de velour ronronne, se soumet plaisaient à la caresse et griffe à mort l'instant suivant.

« Allez vous finir par vous taire » trancha ennuyé Kuuybi dont l'apparence négligé trahissait un levé difficile et une gueule de bois monstrueuse. Seul sa position aux enfers l'autorisait à une telle insolence. Dans le monde des ombres, l'apparence et les titres importaient tout autan que la force. Certain puissants démons, par manque de convenances et non de forces restaient toute leur vie en bas de la si suprême hiérarchie. Mais Kuuybi, ce monstre antique, se riait du paraitre dont il jouait. Il savait plaire autan au yeux qu'a l'esprit, virtuose et accommodant depuis des millénaires, connaisseur des sentiments, il savait qu'une figure faussement négligée attisait les désirs. Aussi, il alléguant cette loi, il s'était construit une parure désinvoltes constitués pourtant des métaux, des poudres, des parfums, des broches et des tissus les plus exotiques, les plus chatoyants et les plus rares.

Sa splendeur le prémunissait d'un manque de galanterie, et son ton de velours l'extrayait des plus périlleuses situations. Il saupoudrait son irrévérence physique travaillé, par une langue cajoleuse, et tous s'inclinaient devant sa prestance sauvage et charnelle. Son kimono pourpre d'or et de lumière entrouvert laissait apercevoir des chaines et des pendentifs ouvrageaient sur la crème de sa peau appelant la luxure. Chacune de ses mèches soyeuses étaient magnifié par une breloque fine, un peigne discret, une pince ou une chaine rehaussant l'albâtre de son visage. Il portait sur lui plus de trésor que la plupart des convives, mais, maitre de l'exubérance dissimulée, sur lui, la vitrine de sa richesse était délicate et subtile. Loin de la bouffonnerie de ses pairs, lui rayonnait. Il nota vaguement que ses chaussures de toiles brodées trempaient dans un liquide écarlate. « Jeremiah, le Prince des Illusions aime la propreté tu sais » Il jugea ses chaussures couteuses « tu me dois une paire »

« Encore sorti dans les quartiers des tanuki, Kyu ? » demanda innocemment Jeremiah un sourire au lèvre faisant volontairement abstraction des remarques du nouvel arrivant.

« Que veux tu » le kitsune haussa les épaules, sa crinière cascada sur son habit de feu. « Tout le monde n'est pas encore puceau. » Jeremiah éclata d'un rire franc, et d'une tape vigoureuse salua son homologue. Ils avaient accédé au rang de Prince presque au même centenaire, et partageait le gout de l'alcool, des femmes, et des batailles. Bien que Kuuybi soit plus subtile, menteur et gracieux, comparé à ce Tengu franc, noble et guerrier, il s'entendait admirablement, autan que cela ce peu en Enfer. Surtout entre deux Princes.

« Quelqu'un sait il ou est le petit dernier ? » S'enquit le renard dont les neuf queues, origine de son nom, battaient l'air mollement. « Une fête ne se peut réussi sans son invité d'honneur. » Il intercepta une coupe de saké, seul remède efficace contre les tambours qui martelaient son crâne abusé. « Ne sommes nous pas ici pour célébrer sa victoire sur Baalberith, ou Barragan pour les intimes, et sa récente promotion au titre de Prince? » Les deux autres laissèrent vaguement sous entendre qu'ils ne savaient pas ou il était.

« Mais tant qu'on a la bouffe et les filles a t on vraiment besoin de l'hôte ? » plaisanta Jeremiah en alpaguant une succube séduisante. Celle ci hésita, aucun démon ne s'approchaient de ces trois illustres personnages lorsqu'ils étaient ensemble, trop dangereux. Elle pesa le pour et le contre avant de décider que mécontenter le seigneur ne pourrait que lui faire ombrage et d'accourir. « Père viendra t il ? » demanda t il a Kuuybi qu'il savait au courant des occupations du Maitre de ce Monde ténébreux. Il saisit les hanches de la succube qui se frottait contre lui, gémissante et sulfureuse.

L'apocalypse avait un nom plus terrifiant que celui banni par les dieux, condamné à l'errance éternelle. Celui qui plus brillant, plus beaux, plus intelligent échoua dans sa révolte.

« Lucifer-sama ne désire pas le voir » lui appris le Kitsune, badin, sa main caressant les courbes alléchantes de la jeune fille prisonnière de son ami. Lucifer-sama ou Enma-sama trouvait affligeant qu'un de ses anciens plus fidèles piliers soit défait par un simple humain dont il rejetait la légitimité.

« Donc le Roi des Enfers ne ratifie son ascension » ria l'homme mi corbeau. « Heureusement que Mère y consent »

« Il a vaincu Baalberith à la loyal » coupa l'aveugle jusqu'a lors muet. « Son titre n'est pas usurpé, contrairement à certain qui l'on obtenu dans des conditions étranges » sa voix posée contrastait avec l'ampleur de l'accusation dont Kuuybi savait qu'elle portait sur sa personne. Le Prince ne fit cependant aucun commentaire, même au sein des enfers il avait une place spéciale. Il ne s'en cachait pas et employait astucieusement l'ambiguïté de sa posture.

« Ce Prince « pur » apportera un peu de nouveauté qui sait » tabla l'incriminé les yeux pétillants. « Les humains sont des êtres intéressant » Les convives se murent avec frénésie ce qu'interpréta le renard observateur. « D'ailleurs je crois qu'il fait son entrée »

L'apocalypse avait un nom plus ténébreux qu'aucun autre démon. Plus ambitieux aussi. Un nom qui maniait la plume et l'épée, qui auréolé de confiance et d'impertinence courbait les échines et déplaçait méticuleusement ses pions. Un nom calculateur et maitre de lui même. Un nom comme jamais plus n'en résonnerait jamais. Un nom qui se mettait en marche sur sa route de discordes, de traitrises, de combats, de destructions et d'horreur vaniteuses.

Aizen Sosuke


Voila, prologue achevé :p Je sais, vous faire poireauter trois mois pour ça c'est pas cool hein :p Mais moi je vous aime quand même ;p

A plus :p (Oubliez pas une petite review d'encouragement :p Je vous jure que je mort pas :p )