Une série de (trop) courts textes avec pour titre et thème des mots reprenant les 26 lettres de l'alphabet, piochées au hasard dans le dictionnaire.
Disclaimer : Soul Eater appartient à Atsushi Ohkubo.
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1) Arroser
Tsubaki aime ranger les choses. Enfin, plus précisément c'est le sentiment éprouvé à la fin du rangement qu'elle apprécie. L'impression d'avoir ordonné son esprit, en même temps qu'une pièce chaotique, est apaisante.
«Une chambre bien rangée est signe d'un esprit bien ordonné», même si elle n'est pas de l'avis que l'expression est toujours juste, elle pense que dans son cas cela correspond plutôt bien.
Cependant, si la benjamine des Nakatsukasa aime le ménage et la cuisine, elle n'apprécie pas énormément s'occuper de fleurs. Son nom qu'elle n'apprécie pas tellement y est peut-être pour quelque chose.
Récemment, pourtant, elle se surprend à essayer d'y faire plus attention et à arroser plus régulièrement les fleurs que Maka leur a offert quelques semaines plus tôt et qu'elle a posé sur le balcon de leur appartement.
Au final, un peu d'eau et de confiance suffisent pour voir pousser des fleurs magnifiques là où se trouvaient autrefois des bourgeons chétifs songe-t-elle en remplissant l'arrosoir.
2) Bibliographie
Black-Star mordillait son crayon et fixait la feuille blanche en face de lui avec le regard qu'il réservait à ses plus grands ennemis : ceux qui essayaient de lui voler la vedette.
On leur avait demandé de rédiger la bibliographie d'un écrivain et la dernière de ses envies était de recopier une liste d'une longueur assommante.
Ce fut alors qu'il eut un éclair de génie et tout en pouffant avec toute la discrétion dont il était capable, il gribouilla rapidement quelques mots.
Une semaine plus tard, Black-Star retrouvait sa copie marquée du sceau d'une mauvaise note.
«Comment j'aurais pu savoir que ce crétin d'Excalibur avait écrit autre chose que sa propre légende ?», s'exclama-t-il avant de transformer la feuille en boulette et de s'adonner à une partie de basketball contre la poubelle.
3) Cheveu
Après le combat contre Medusa, Stein a trouvé un de ses cheveux. Juste un simple fil blond qui s'était accroché à sa blouse à un moment quelconque de leur affrontement.
Le docteur pense qu'il aurait peut-être dû l'ignorer, se contenter de le balayer d'un revers de la main et l'oublier dans la minute qui suit.
Seulement, cela ne s'est pas passé aussi simplement et lorsque le cheveu a capté son attention, il n'a pas pu s'en détacher. Le voilà maintenant en train de jouer avec, de le tortiller ou de le regarder sous tous les angles possibles, à la lumière du soleil, de l'écran de l'ordinateur, mis en valeur sur le tapis de souris noir ou posé négligemment sur le bureau.
«Je pourrais faire une analyse ADN», songe-t-il tandis qu'il roule sur sa chaise d'un bout à l'autre de son laboratoire pour tromper l'ennui.
«Mais quel intérêt ?»
Elle est morte. Quelles informations pourrait-il trouver et quel intérêt auraient-elles ?
«Je suis un scientifique. Je ne cherche pas seulement pour trouver mais aussi pour voir si il y a quelque chose à trouver.»
Faire ce qu'il veut c'est aussi se diriger vers le chemin de la folie.
Stein sort son briquet, brûle la dernière trace physique de la sorcière puis ouvre la fenêtre pour aérer, essaie de ne plus y penser.
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Édité le 30/08/2010 pour correction de fautes.
