Auteur : Aubépine.
Disclamer : Je ne veux pas d'Alucard ni des autres fanatique de cette série, non merci !!
Note : J'ai lu jusqu'au tome huit te j'ai un peu regarder l'anime dans la mesure où je trouvais les épisodes mais n'essayer pas trop de situer dans la Timeligne…En tout cas c'est avant l'attaque du millénium.
Chapitre 1 :
- Pioupiou ! Faisait le petit oiseau dans l'arbre.
C'était une belle nuit de juillet. L'air était doux, bien qu'un parfum vaguement déplaisant s'y élevait. L'oiseau sautillait sur sa branche, épiant ce qui se passait au pied de sa maison végétale. Neuf personnes se tenaient là, deux hommes se faisant face ,l'un étant dos au mur et l'autre vêtu de rouge. Disposé plus ou moins en demi-cercle autour d'eux, il y avait cinq autre homme, dont deux qui ceinturaient une femme et un pauvre vieillard ( Qui est un pauvre vieillard ? Auteuse : Euh…) et trois armés de mitraillettes lourde. L'homme vêtu de rouge pointait une arme impressionnante sur son vis-à-vis.
- Pioupiou ?
L'homme ainsi menacé ne semblait pas particulièrement inquiet. En fait, il souriait de toutes ses dents anormalement longues et pointues. Celui de ses acolytes qui tenait le vieil…l'homme d'un certain âge s'éloigna de plusieurs pas pour se placer de trois quart derrière lui.
- Très bien, tire ! Mais alors mes deux amis se feront un plaisir de mordiller les tiens, tandis que les trois autres te troueront la peau….Même si tu abats ceux qui les retiennent, les autres feront aussitôt feu sur eux et sur toi…
Alucard ne se démonta pas le moins du monde. Pourtant cet enfoiré avait raison d'une certaine façon : dans la situation actuelle, il allait être délicat d'éviter les dégâts. Pour lui, ces balles ne représentaient rien mais sa patronne et son vieil ami ne pouvaient en dire autant. Il s'était montré trop insouciant. En temps que vampire, son adversaire était assez faiblard mais c'était aussi un terroriste organisé, capable de tourner presque toutes les situation à son avantage.
Le petit oiseau s'envola en sentant quelque chose grimper sur sa branche. Le regard du vampire en manteau rouge alla de Walter à Intégra puis d'Intégra à Walter. Le majordome hocha la tête. Lady Hellsing d'abord !
Deux coup de feu ! Un pour le chef et l'autre pour celui qui tenait sa maîtresse. Celle-ci se jeta aussitôt à terre pour éviter une rafale de balle. Toujours dans un même mouvement, Alucard tourna sur lui-même pour pulvériser les tireurs. Seulement, quand il se retrouva face à lui, le dernier avait déjà le visage enfui dans le cou de Walter.
Il comprit que l'autre aurait le temps de mordre avant qu'il n'appuies sur la détente mais la tête du vampire explosa suite à l'impact d'une balle venue de derrière. Walter tomba sous la poussée du cadavre qui le tenait toujours mais se releva aussitôt, indemne à part une légère égratignure à la gorge.
- Serras ? Demanda Intégra scrutant la pénombre dans les branchages de l'arbre.
- Ce n'est pas la femme-flic, elle est toujours occupée avec un autre de ces crétins, au premier étage. Rétorqua Alucard avec un sourire étrange.
Pour appuyer ses propos, une détonation retentit au dit étage et une boule de flammes traversa les fenêtres leur permettant d'apercevoir une seconde la silhouette accroupie sur la branche…enfin permettant aux deux humains, parce qu'Alucard le distinguait parfaitement lumière ou pas et son sourire allait croissant.
Il y eu un choc sourd puis un bruissement de feuilles mortes et un jeune homme , âgé en apparence d'une vingtaine d'années, mince, élancée et un peu efféminé sur les bords, s'avança vers eux d'un pas nonchalant, faisant exprès de faire du bruit en marchant. L'inconnu portait un jeans noir très moulant et une chemise bleu marine chic. Ses cheveux noirs qui lui descendaient jusqu'au bas du dos étaient retenus en une tresse, dont seules deux mèches s'échappaient pour encadré son visage au teint pâle et aux yeux rouges. Dans chaque mains, il tenait un fusil de chasse massif dont le canon avait été scié à mi-longueurs.
- Tepes ! S'exclama le nouveau venu.
- Ce surnom, cela faisait une éternité que je n'y avais plus eu droit.
Tepes signifie l'empaleur et a été le sobriquet de Vlad III, prince de Valachie qui deviendra plus tard, le comte Dracula.
- Évite de céder un instant de nostalgie, je t'en prie.
- Je ne sais pas si je dois être rassurer qu'un être tel que toi a pu résister jusqu'à aujourd'hui, Geoffrai.
- Je pourrais t'en dire autant ! J'avais entendu dire que tu avais été détruit mais cela s'avèrent de toute évidence faux. Cependant il a tout de même dû se produire un certain nombre de chose car je te trouve un peu changer…
Intégra ( Puis-je savoir quand je vous ai permis de m'appeler par mon prénom à tout bout de champ ? Auteuse : Euh… 'rire nerveux'…) Lady Intégra Fairbrook Wingates Hellsing décida qu'il serait temps qu'on lui fournisse quelques explications.
- Alucard ? Tu ne fais pas les présentation ?
- Certes ! Où avais-je la tête, Maîtresse ? Je vous présente Geoffrai, une très très très veille connaissance. Geoffrai, je te présente Lady Intégra Hellsing et Walter.
- Lady Hellsing, oh ! C'est un honneur de vous rencontrer.
Avant qu'elle n'ait pu réagir et sans qu'Alucard ne s'interpose, le vampire dénommé Geoffrai s'était avancé pour prendre la main de la directrice de la fondation Hellsing et y déposer un léger baiser. Elle resta impassible mais une légère contraction de sa mâchoire indiquait qu'elle n'appréciait que moyennement ce genre de politesse venant d'un non-mort. Elle soupçonna d'ailleurs son serviteur de s'amuser de sa gène. Serras arriva en courant.
- Nous sommes parvenu à repousser l'attaque. Quelques uns sont en fuite. Faut-il les poursuivre….
Elle s'interrompit car elle venait de remarquer l'intrus. Intégra soupesa la question avant de répondre.
- Inutile ! Dans l'état actuel des choses, ce ne serait que risquer de nouvelles pertes.
Geoffrai s'était rapprocher l'air de rien de Serras et la regardait de haut en bas d'un air intéressé, mettant celle-ci assez mal à l'aise. Il lança un regard interrogateur à Alucard qui hocha la tête.
- T'as pas changé, finalement ! Tu les choisis toujours beaucoup trop mignonne pour toi !
L'ex femme-flic devint d'un cramoisi très délicat.
- Je me trompe ou tu n'as toujours pas dit ce qui t'amenait par ici ?
- J'avais envie de te revoir et puis j'ai repérer ces emmerdeurs qui se dirigeaient masse par ici…Ils ont essayé de faire des misères à une copine, il y a quelques temps alors…Vous m'avez vraiment l'air charmante, mademoiselle. Quel est votre nom ?
- Euh…merci. Je m'appelle Victoria Serras. Fit Serras que le soudain changement de sujet prenait de court.
Il lui fit un baisemain. Alucard se racla discrètement la gorge.
- J'ai compris le message ! S'exclama aussitôt Geoffrai. Je ne vais pas te piquer ta chérie !
Inutile de dire que cette fois-ci, l'infortunée jeune femme manqua de s'évanouir à la simple idée qu'on puisse supposer qu'elle était la « chérie » de son maître. Il remarqua sa réaction.
- Quoi ? J'ai dis un bêtise ?
- Rien de bien grave. Assura Alucard.
- Ah ! Je me disais bien qu'une si jolie fille encore toute fraîche de sa vie humaine ne pouvait pas être avec ce vieux cadavre de Tepes ou Alucard, puisque c'est ainsi qu'on le nomme aujourd'hui.
- En parlant de vieux cadavre…
- Oui mais les apparences jouent plus en ma faveur !
- C'est surtout ton attitude qui te donne l'air d'un gamin.
Ce fut au tour d'Intégra Hellsing de se racler la gorge. Elle trouvait que les trois vampires présent avaient un peu trop tendance à oublier sa présence. Geoffrai lâcha la main de Serras et s'éloigna.
- Bon, je dois m'en retourner à mes pénates ! Ce fut intéressant de te revoir, Tepes…ou Alucard. Pour les autres, enchanté d'avoir fait votre connaissance. On se revoit à l'occasion ? Je ne dirais pas pour se faire une bouffe mais bon !
Sur ces mots, les ombres se refermèrent sur lui et lorsqu'elles se dissipèrent, il ne restait aucune trace de lui. Ils restèrent un instant immobile puis décidèrent de s'en retourner eux aussi à leur pénates.
- Je dois vraiment me faire vieux pour m'être fait attraper de la sorte. Soupira Walter.
Depuis sa branche, un petit oiseau les regardaient partir, heureux que le calme soit enfin revenu dans le coin. Mais qui savait pour combien de temps ? Peut-être ferait-il mieux de déménager. Il pourrait peut-être se trouver un arbre du côté du parc botanique, ce serait plus sûr…Seulement le loyer risquait d'être exorbitant. Fallait pas croire que l'inflation ne touchait pas aussi le monde des créatures à plume (Bon, faut que l'auteuse arrête de forcer sur le lait concentré sucré et le chocolat blanc, avant d'écrire… ).
XXXXXX
Les lumières crépusculaires donnaient un aspect magique et irréel aux étroites maisons construites à l'ancienne de part et d'autre d'un vieil escalier, dont les marches usées claquaient sous les pieds de la silhouette menue. Une jeune fille de seize dix-sept ans, avançait sous une ombrelle jaune pâle.
Elle était vêtue d'une adorable robe bleu pastel, drapée sur une seule épaule un peu à la façon d'une toge et qui lui arrivait juste au-dessus des genoux, ses pieds étant chaussé de fin mocassin de cuir sans talon. Ses cheveux d'un roux très pâles lui arrivaient plus ou moins aux oreilles mais partaient dans tout les sens en petite mèches qui semblaient toutes de longueurs différentes et ses yeux étaient d'un vert d'algue un peu flou.
- Es-tu sûre qu'il soit prudent de te promener seule le soir, ces dernier temps ?
- Nul ne m'empêchera de profiter comme bon me chante d'un beau crépuscule d'été et puis j'ai mon ombrelle…
Il y eu un petit rire puis son interlocuteur redevint sérieux.
- J'aimerais que tu ailles un message de ma part.
Elle prit le papier qu'on lui tendait et le lut. Elle releva la tête, son regard se faisant plus clair et plus perçant dans un air interrogateur.
- C'est Hellsing comme… ?
- Exactement oui.
XXXXXX
Alucard était allé se percher sur le toit, faisant fuir un certain petit oiseau qui avait cru y être plus tranquille que dans le jardin mais de cela tout le monde s'en fout. Il regardait les quelques étoiles que les lumières de la villes permettaient encore de voir, avant de juger que le spectacle de ces dernières étaient bien plus captivant. Il s'interrogeait sur la présence de Geoffrai dans les parages. Son retour deux nuits plus tôt ne pouvait que le faire réfléchir et le replonger dans les souvenir du début de cette longues histoire.
Tout en ne se plaignant jamais de sa nature de non-mort, Geoffrai avait toujours plutôt pris le partit des vivants et essayait de leur faire un minimum de mal. Entre autres particularités, il n'appréciait pas spécialement de mordre et n'avait jamais crées de goules. S'il voulait saigné un victime et cela lui arrivait rarement, il ne prenait pas de risque et trouvait moyen de le faire sans la mordre, à l'aide d'un couteau par exemple. C'était ce qu'avait succinctement expliquer Alucard à sa patronne, avant qu'elle ne le laisse aller, comprenant qu'elle n'en obtiendrait pas plus pour l'instant. Il entendit justement l'appel de la directrice de la fondation Hellsing et se concentra pour se matérialiser dans le bureau de celle-ci.
- Que je puis-je pour toi, maîtresse ?
- On vient juste de m'appeler pour me dire qu'une jeune personne, devant la grille, souhaitait nous parler à tout les deux. Elle viendrait de la part de ton ami Geoffrai.
- Alors allons voir ça.
On introduit la visiteuse dans le hall. Elle portait un jeans délavé assez serrant et un t-shirt jaune à col rond, avec marqué dessus « Beatles Power », qui flottait sur son corps mince mais finement musclé . Ses cheveux roux étaient à peine aplati par une espèce de casquette molle, arrondie et sa peau était dorée et un peu halée par le soleil. Ce n'était de toute évidence pas une vampire. Une grosse sacoche en jeans, qui semblait bien lourde pour aussi petite porteuse, pendait à son épaule.
- Qui êtes-vous et que pouvons-nous faire pour vous ?
- Je m'appelle Juliette Pennac et je porte un message de la part de Geoffrai. Dit-elle d'une voix peu assurée en tendant une enveloppe cachetée.
La maîtresse des lieux s'en saisit et la décacheta d'un geste puis sembla se raviser et la donna à Alucard, qui la lut. Le vampire jeta un regard à la jeune fille qui attendait qu'on lui dise qu'elle pouvait partir puis rendit la lettre à sa patronne qui la parcourut à son tour.
- Ton ami penserait-il que nous sommes à son service ? Demanda-t-elle d'un ton pincé.
- Il n'a rien dit de tel. Refuserais-tu de venir en aide à une innocente ?
- Excusez-moi mais…
- Innocente, peut-être pas tellement puisque qu'elle semble le fréquenter.
- Il t'a fait une mauvaise impression ? C'est le baisemain qui t'a froissé ? J'aurais dû l'en empêcher, c'est ça ?
- Excusez-moi !
Ils se rendirent compte que la jeune fille faisait des signes pour qu'on l'écoute.
- Je peux y aller ?
- Pas tout de suite.
Elle se retrouva la lettre entre les mains. Ses fins sourcils se froncèrent à sa lecture.
- Eh ! Mais je n'ai pas besoin d'être protéger !
- Il a écrit que tu dirais ça, regarde juste là et je crois que c'est pour cette raison qu'il t'a envoyé sans te dire l'objet de la missive.
- Non, vraiment ! Excusez-moi du dérangement ! Je vais de ce pas lui dire deux mots…
Elle se retourna voulant sortir et se retrouva face à Alucard.
- J'ai envers Geoffrai une sorte de dette qui me pousse à accéder à ses requêtes dans les limites du raisonnable…Il n'a pas demandé à ce que soit prit en compte ton avis, tant que ta protection était assurée.
