Afin de simplifier la compréhension de tous, voici un petit résumé des noms et surnoms de chacun :
Kato Shigeaki : Shige
Koyama Keiichiro : Koya, Keii-chan
Masuda Takahisa : Massu, Massuperman
Nishikido Ryo : Ryo-chan, Ryochon, Chou
Tegoshi Yuya : Tesshi
Yamashita Tomohisa : Pi, Yamapi, Tomo-chan
LOVE ADDICTION
Strong Baby, ma chanson du moment. Ça faisait longtemps qu'on était pas sorti en boîte tous ensemble. Tout le groupe NewS réuni. Heureusement que certaines personnes organisent des soirées masquées, on peut ainsi se mêler aux autres sans avoir de problème. Mais malgré les masques, on est toujours autant entouré. Toutes ces filles qui le touchent, je les envie. Elles profitent de chaque infime partie de son corps, de sa peau si délicate. Tentation suprême. Elles font remonter petit à petit le bas de sa chemise blanche. Juste assez pour me laisser entrevoir cette chute de reins qui me donne tant d'insomnie. Mon regard ne peut s'empêcher de redessiner les courbes de son corps qui se laissent deviner à travers ses vêtements. Ses hanches bougent en rythme avec la musique. Il joue de son déhanché, tellement sensuel. Lui seul en a le secret. Je ne tiens plus. Il se retourne face à moi. Il a surprit mon regard c'est sûr ! Il lance un sourire qui en dit long. Je me retourne pour voir à qui est destiné ce regard plein d'envie. Personne. Je reviens face à lui. Il délaisse ses prétendantes pour venir en ma direction. Il traverse la foule. Je me rend compte, au fur et à mesure qu'il s'approche, que c'est moi qu'il fixe ainsi. Plus près, encore plus près. Il s'arrête seulement au moment où nos deux corps sont collés. Il joue avec moi. Nos hanches s'entrechoquent. Il pose ses mains sur moi. Il m'attire à lui en agrippant ma taille pour que nos déplacements soient parfaitement complémentaires. On est proche, trop proche. Ses cheveux se balancent au rythme que nous créons. Sa bouche entrouverte est si proche de la mienne. Il me lance un de ses sourires aguicheurs qui me font perdre tout mes moyens. J'en veux plus. Je m'empare de sa bouche. Trop tard pour arrêter. Pour mon plus grand plaisir, en plus de répondre à mon baiser, il l'intensifie. Je veux qu'il comprenne toutes les années de frustration que j'ai ressenti. Il cale une de ses mains derrière ma tête et la bloque. Je place mes mains autour de son visage pour qu'il ne puisse pas interrompre cet échange. Mon cœur bat à toute allure. Nos langues s'emmêlent et se démêlent. Son autre main se glisse sous mon tee-shirt et remonte lentement le long de mon dos. Elle change de direction, le bout des doigts passent sous ma ceinture. Le désir monte en moi. La vague est lancée. Malgré que nos corps soient déjà très proches, je réduis à néant l'espace qu'il pouvait encore exister entre nous. Il resserre son étreinte également. On s'éloigne pour reprendre notre souffle. On se jauge du regard. Je me mord les lèvres. Je veux recommencer encore et encore. Il soutient mon regard. Sans que j'ai le temps de réagir, je le vois revenir sur moi en une fraction de seconde. Il enroule une de ses longues jambes autour de mon corps, tout en reprenant possession de ma bouche. Quelque chose ne va pas. La musique s'arrête. Je l'éloigne de moi à contre cœur. De l'eau, j'entends de l'eau qui s'écoule. Sa chemise blanche commence à être mouillée. Son corps se dévoile à moi. Des gouttes me tombent dessus. Je me réveille dans un sursaut. J'ouvre brusquement mes yeux et tombe nez-à-nez avec lui ! Mon cœur s'arrête.
« Ah gomen ! Je t'ai réveillé ?
Heeeeee ! que qu'est ce que quoi ? Hein ?
Tu rêvais de quoi ? Ça avait l'air intéressant !
Je... Je... Je rêvais pas ! Pourquoi ?
Tu gémissais littéralement ! C'était trop drôle ! Vas-y, c'était qui ? Dis-moi ! En tout cas, ça avait l'air d'être bien.
Je... Je me souviens plus. Je... Je... Je comprend pas de quoi tu parles.
Tu me le diras bien un jour. De toute façon, tu me dis tout ! »
Il s'éloigne de moi en souriant. Dire que ses yeux posés sur moi sont la première chose que j'ai vu en me réveillant. Lui n'ayant pour seul vêtement qu'une serviette autour sa taille, les cheveux encore mouillés. Et dire que c'est mon meilleur ami. J'aurai aimé que mon rêve continue encore... mais jusqu'où ? Il retourne dans la salle de bain, j'entends le verrou se refermer. Pourquoi faire ce rêve alors que l'on dors dans la même chambre. C'était si intense, j'aurai aimé que ça continue encore et encore. « Hmmmmmmm... Hè, c'était qui ? » Je relève la tête d'un seul coup et le vois dans l'embrasure de la porte, me souriant niaisement. Je bafouille quelque chose d'incompréhensible, il rigole et retourne dans la salle de bain. Il faut que je me concentre sur ce qui se passe autour de moi et que j'arrête de divaguer. Je dois me concentrer sur notre tournée, je ne dois plus y penser. Dans une semaine, direction Sapporo, on va encore partager la même chambre, la même salle de bain.
Les émissions, les photos shoots, les répétitions... Je n'ai pas eu une minute à moi. Ce n'est pas plus mal, mes idées sont restées hors de portée. Je retrouve les autres membres à l'aéroport, on se salue tous. Ça fait du bien de les revoir, mais malgré ça je suis inquiet. Yamashita et Koyama n'ont pas l'air bien depuis que l'on est monté dans l'avion. C'est peut être dû à la climatisation. Ils sont vraiment blancs. Le voyage passe assez vite, mais je ne peux pas m'empêcher de laisser mon regard dériver sur eux, pour être sûr qu'ils vont bien. Il nous reste encore le bus à prendre pour arriver à l'hôtel. On nous dépose à l'entrée. Heureusement, ce soir, c'est repos, on va pouvoir emmagasiner de l'énergie pour les concerts qui nous attendent. On arrive à l'accueil, c'est toujours le même rituel, prendre ses affaires, aller les déposer dans la chambre... Sauf que cette fois-ci, on va aux bains. Délicieux moment. On a décidé d'y aller tous ensemble. Ces moments là sont rares et précieux. Une seule chose est différente de d'habitude, on est vraiment juste entre nous. Le staff n'est pas là. On est comme des gosses qui seraient sans surveillance. On ne voit pas le temps passer, on parle, on rigole, on se raconte tout, ou presque, nos anecdotes de la semaine... J'aimerai que l'on soit toujours comme ça, ensemble. Yamashita s'est réveillé, il devait être juste fatigué, mais Koyama reste éteint. Il n'est pas comme d'habitude, il ne parle quasiment pas, c'est tout juste s'il répond aux questions qu'on lui pose. Il est vraiment en retrait par rapport aux autres aujourd'hui. Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour lui. On sort des bains, il est déjà très tard. On remonte assez rapidement dans nos chambres respectives. C'est toujours les mêmes duos : TegoMass, KoyaShige, et Yamashita et Nishikido qui ont la chance d'avoir des chambres individuelles. Tiens, c'est bizarre, Koyama est arrivé avant moi dans la chambre. C'est un miracle ou alors il va vraiment mal. D'habitude, je suis le premier et lui n'a pas sa clé, du coup il ne fait que de sonner. Même si je ne le montre pas, il me fait bien rire à chaque fois. J'ouvre. Je le cherche du regard dans la chambre. J'entends de l'eau qui coule dans la salle de bain. La lumière est allumée. Il en sort. Il claque des dents. Ses yeux sont rouges.
« Keii-chan ça va ? Tu es tout... » pas le temps de finir ma phrase, il tend une main vers moi.
« Ne t'approche pas je suis peut être contagieux !
Comment tu te sens ?
J'ai mal partout et j'ai très froid...
Met toi dans ton lit je vais te chercher des couverture en plus. Ne bouge pas !
Non c'est bon ne t'inquiète pas ça va aller... »
Je ne l'écoute pas. Je le force à s'allonger dans son lit. Je prends la couverture posée sur le mien et la dépose sur lui. Je n'aurai jamais imaginé que je le borderai un jour. Ma main touche son front, il est brûlant. Ce que je pensais être de l'eau sur son visage est en réalité de la sueur. Il continue de claquer des dents malgré tout. Je vais chercher une serviette humide pour réguler sa température. Si il le faut je resterai toute la nuit auprès de lui... Il s'est enfin endormi mais je sens que son sommeil n'est pas tranquille. Son corps paraît si fragile. J'essuie délicatement la sueur qui perle sur son visage. Ses traits sont crispés. Il tremble malgré les couvertures. Je connais bien une solution, mais je ne suis pas sur qu'il apprécie. Je me lève pour aller rafraîchir la serviette. Je la repose délicatement sur son front pour ne pas le réveiller. Je le vois s'agiter, la fièvre doit lui faire de l'effet.
« Nnn... Tego... Nnnn. Pas ici. Nnnnn... Trop près. Nnnnn... Shige. »
Quoi ? Qu'est-ce qu'il a fait Tego ? Trop près pour quoi ? Et pourquoi moi ? Qu...Qu...Qu... Oh putain !
« Keii-chan ? ... Tu m'entend ? ... Keii-chan ?
Non ! »
Je reçois un coup dans la figure, je lui attrape les mains pour qu'il arrête de gesticuler et les plaque contre le lit au dessus de sa tête. Il ouvre brusquement les yeux, nos visage sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Sa respiration se bloque, tout comme la mienne. Je réussi à articuler péniblement un « Daijoubu ?» en m'éloignant un petit peu. Je me sens obligé de justifier notre position.
« Euh... Tu faisais un cauchemar, et tu criais contre Tegoshi et tu donnais des coups. J'en ai pris un d'ailleurs... Daijoubu ? »
Il respire très vite, il a l'air complètement perdu, je suis même pas sur qu'il aie entendu et compris ce que je viens de lui dire. « Gomen ne... » Sa voix n'est pas comme d'habitude, il a pas l'air conscient de ce qui l'entoure, en l'occurrence moi. Je me rend compte que je le maintiens toujours en place.
« Oh ! Pardon ! Je dérange ? »
Je tourne brusquement la tête et je vois Yamashita dans l'embrasure de la porte, clairement troublé par la situation.
« Non, non, c'est pas ce que tu crois. Il faisait un cauchemar ! »
Je relâche mon emprise sur Koya, me relève et vais à la rencontre de Yamashita. Il me regarde franchement amusé. Je lui fait signe d'aller dans le couloir, je prend la clé de la chambre et ferme la porte sans faire de bruit. Alors que nous somme en train de parler de l'état de santé de notre MC, nous croisons Tegoshi qui sors de sa chambre. Il nous adresse un simple « Yo » et rentre, l'air de rien, dans une autre comme si c'était la sienne.
« Ah tiens, Ryo-chan aussi il a de la fièvre ! »
Je regarde Yamashita d'un air dubitatif. Qu'est ce qu'il insinue ? Je sens mon visage s'embraser rien que de repenser à la position dans laquelle nous étions il y a quelques instants.
« Allez, va veiller sur ton bien-aimé ! Promis la prochaine fois, je frappe avant d'entrer. Prends-en bien soin on en a besoin pour le prochain concert ! »
Je retourne dans la chambre, Koya s'est rendormi. Il a l'air plus serein que tout à l'heure. Je touche son front du revers de la main, la température a baissé. Je suis soulagé. Le regarder ainsi m'apaise. Je m'assois sur le bord de son lit, en faisant bien attention à ne pas le réveiller, je veux être plus proche de lui juste un moment.
-l-
J'ai l'impression d'avoir dormi une semaine. Je me demande quel jour on est. J'ai la tête lourde. Je ne sens plus mon bras droit, il est tout endoloris jusqu'à mon épaule. Je sens quelque chose de chaud dans mon cou, c'est agréable. Je tente d'ouvrir les yeux. Il fait noir dans la chambre, j'ai du mal à distinguer ce qu'il y a autour de moi. Je découvre l'objet de mon mal de bras, quelqu'un est posé sur moi. Même si je ne me souviens pas de tout ce qui s'est passé cette nuit, je sais au moins une chose il a prit soin de moi. Il n'a pas du dormir beaucoup à cause de moi. Je n'ose pas le réveiller. Ses doigts se resserrent sur mon épaule, dans un mouvement, il remonte son genoux jusqu'en haut de mes jambes. Je prends conscience de la position dans laquelle nous nous trouvons. Si jamais quelqu'un nous voit comme ça qu'est ce qu'il va penser ? La force me manque pour le repousser. Mais est ce que je le veux vraiment ? ... C'est agréable. Sa respiration est douce et régulière, il a l'air de dormir paisiblement... Pourquoi bouger ?
-l-
J'ai fait un doux rêve. J'ai un peu mal partout. Je me relève difficilement. Je ne reconnais pas le matelas. J'ouvre les yeux... J'aurai pas du m'endormir surtout sur lui. Heureusement, il dort encore à poings fermés. Je m'écarte doucement pour ne pas le réveiller. Je me dirige vers mon lit, le défait pour donner l'impression que j'y ai passé la nuit. Je m'allonge dessus. Je n'arrive pas oublier le contact de son corps contre le mien. Il faut que je prenne une douche pour calmer mes ardeurs, je ne dois rien montrer devant lui.
-l-
Je le sens s'éloigner. Son intimité frotte contre ma jambe. Est ce que je dois l'interpréter ou pas ? Si jamais je bouge, il va se sentir obliger de me donner des explications. Et je suis pas sûr de vouloir les entendre. Je l'entends faire le tour de mon lit. Je n'ose pas ouvrir les yeux. Il se relève déjà et s'enferme dans la salle de bain. Le son de l'eau qui coule le long de son corps arrive jusqu'à moi. Le mien est encore engourdi mais je le force à se lever. Je m'habille rapidement. La tête me tourne, c'est sûrement ma fièvre. Il faut que je sois sorti avant qu'il revienne ici. Je dois trouver un prétexte. J'ai trouvé. Je prends mes affaires et quitte la chambre. Ce n'est pas normal de réagir comme ça avec mon meilleur ami. Je dois me ressaisir. Je referme la porte derrière moi et frappe à celle qui me fait face. Une voix familière me répond. J'entre.
-l-
Même si l'eau est relativement froide, je n'arrive pas à me calmer. Comment j'ai pu m'endormir sur lui ? L'erreur ! Heureusement, qu'il dormait encore, sinon qu'est ce qu'il aurai pensé de moi ? De toute façon, c'est mon meilleur ami, il sait que... J'entends la porte de la chambre qui se referme. Je sors précipitamment, en attrapant, une serviette au passage. Personne. La chambre est vide. Merde.
-l-
Massu est installé sur son lit, il a l'air d'être seul dans la chambre.
« Ah, Keii-chan ! Tu vas mieux ? T'as toujours pas l'air en forme. Je comprend mieux l'inquiétude de Shige hier soir.
Tego n'est pas là ?
Non, je l'ai pas vu depuis hier soir, mais j'ai l'habitude en ce moment. Tu veux pas t'asseoir tu as vraiment l'air pas bien, j'ai pas envie que tu tombe par terre, je sais que tu rêves de voler dans mes bras musclés mais...
...
Ah quand même ! »
Je le sens qu'il m'attire jusqu'au lit et me fait asseoir. Je le vois à peine.
« Dis moi ce qui ne va pas tu commences vraiment à m'inquiéter. Ça te ressemble pas du tout d'être comme ça, même malade.
!
Pardon ? Plus lentement ou avec tout les mots s'il te plaît. »
Je n'aurai pas du commencer cette conversation, elle ne peut que mal finir. C'est trop tard maintenant et je peux même pas retourner dans ma chambre...
« Quand... Je... Euh... Me suis... Hier... Euh non...
... T'inquiète pas je suis la pour t'aider tu peux tout me dire...
... whhh... Ce matin quand je me suis réveillé comment dire... Shige... Sur mon épaule son genoux remontait... Pis après quand il est parti... J'ai... Il a... Enfin non pas vraiment...
T'inquiète pas j'ai compris ! Je pense qu'il faut que tu te reposes ça a l'air d'être confus dans ta tête et puis tu as l'air d'avoir encore de la fièvre... Tu peux dormir ici si tu veux je pense que ça dérangera pas Tego si tu empruntes son lit, il est jamais là de toute façon. »
J'acquiesce d'un signe de tête. Je m'allonge péniblement. Je sens la fièvre qui revient.
-l-
Je m'habille en vitesse, je prend les premiers vêtements qui me tombent sous la main. Je sors en trombe de la chambre. Je tombe nez-à-nez avec Yamashita qui s'apprête à partir déjeuner. Je le rattrape et l'accompagne.
« Ohayo Shige ! Tu es haut en couleur aujourd'hui ! Tu t'es habillé dans le noir ? »
Je me regarde et je vois que je n'ai vraiment pas fais attention à ce que j'ai mis. Je continue à me diriger vers la salle de restaurant. Nishikido et Massu sont déjà là-bas. Massu parle tout seul, et Nishikido, bah, c'est Nishikido quoi.
« T'as bien dormi cette nuit ? T'as l'air fatigué !
Hnnnn... Pi... Urusai !
J'en déduis que non ! »
On s'installe à table. Yamashita et Massu font la conversation. J'écoute à moitié ce qu'ils disent. Je crois qu'ils parlent de ce qu'ils voudraient faire durant les pauses de la journée. J'entends « Est-ce qu'il a eu de la fièvre cette nuit ? » mais je ne relève pas plus que ça. J'ai l'impression d'être présent pour sauver les apparences, pour qu'ils ne voient pas que les choses ne sont pas comme d'habitude...
« Je ne sais pas, mais ce matin il en avait.
En parlant des absents, il est passé où Tego ?
Je l'ai croisé en sortant, il allait prendre une douche. Du coup je lui ai dis qu'il allait devoir partager son lit avec Keii-chan.
Quoi ? »
Je n'ai pas pu retenir ma surprise, il semblerai que je ne sois pas le seul. C'est d'ailleurs bizarre que Nishikido réagisse comme ça. Lui aussi ? Il est amoureux de Koya ! Attend ! On se précipite pas, on réfléchis. Hier soir j'ai vu Tegoshi rentrer dans la chambre de Nishikido, chambre individuelle, précisons-le ! Massu ne l'a croisé que ce matin... Donc il a passé la nuit là-bas. Je ne sais pas ce qu'ils ont bien pu faire. Parler ? Quoique vu la réaction de Nishikido, j'en suis pas si sûr. Tout ça pour dire que Koya est tout seul avec Tegoshi et que ça ne me plaît absolument pas ! Je suis coupé dans ma réflexion par Nishikido qui se lève brusquement, fait tomber sa chaise et part. Massu le suit de très près, parce que Nishikido énervé ce n'est pas beau à voir. J'aimerai pas être à la place de celui qui l'a mis en colère... Mais c'est Koya !
« J'ai vu Keii-chan dans votre chambre hier, pourquoi est-ce qu'il est chez Massu ?
... »
-l-
Je me réveille, je ne reconnais pas la chambre. J'observe autour de moi, je vois Tego en serviette qui cherche des vêtements dans sa valise posée sur le lit de Massu. Je tente de me relever. La chambre tourne autour de moi. J'entends un bruit de porte. Je crois que je tombe en avant. J'essaye de me raccrocher à ce que je trouve. Rien... ... ... « Keii-chan? Keii-chan? Ça va? » On m'appelle. Je crois que c'est Massu. C'est bizarre c'était Tego tout à l'heure. Je ne comprends rien. J'entends d'autres voix au loin. Une dispute. Des cris. Je connais ces voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent, c'est confus. J'ouvre les yeux. C'était bien Massu qui me parlait. Il a le regard inquiet. Je tente un sourire pour le rassurer. Vu sa réaction, ça devait pas être convainquant. Je tente une communication.
« Qu'est ce qui se passe ?
Tu parles des cris?
...
Je te fais la version courte. On est arrivé avec Nishikido au moment où tu es tombé par terre, mais dans ta chute tu as entraîné la serviette que Tego portait. Du coup, Nishikido est pas content. D'où la délicate discussion que tu peux entendre dans la salle de bain. »
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Notre conversation est interrompue par la sonnerie du téléphone de Yamashita. Il répond. C'est Massu. Sans un mot, il se lève et m'entraîne à sa suite. Il ne me dit rien. Je m'inquiète. Il prend la direction de nos chambres, je réussi à articuler péniblement un « Qu'est ce qui se passe ? » Aucune réponse. Je panique. « C'est Koyama ! » . J'accélère le pas. Je dépasse Yamashita. Je fonce à la chambre de Tego et Massu. J'en ouvre violemment la porte.
