Hey ! Voilà, on y est, je publie ma toute première fanfiction ! C'est émouvant ! Bref, j'espère qu'elle vous plaira, elle inclut un personnage qui n'appartient pas à l'œuvre d'origine ! M'enfin, j'espère que vous l'aimerez quand même (c'est un peu mon bébé. Même si vu d'ici, on dirait que je ne l'aime pas. Bref !)

Les autres personnages et l'univers appartiennent à James Dashner (et Wes Ball, parce que je m'appuie beaucoup sur le film comme vous pourrez le constater !)

Enjoy~


Un mécanisme qui tourne. Quelque chose qui monte. Quelqu'un inspire très fort. Puis tousse, crache de l'eau.

Le regard dans le vague, quelqu'un observe : c'est froid, du métal certainement.

Le bruit lui fait mal à la tête. Des caisses et des boîtes sont empilées, tout autour.

Quelqu'un bouge, cherche parmi ces boîtes, reconnaît les couleurs. Le bruit lui fait mal, devient assourdissant. Sa tête tourne, la douleur s'amplifie.

Quelqu'un crie :

- Arrêtez !

Le bruit s'arrête, sa respiration est saccadée. Et puis, un nouveau son : une porte qu'on ouvre. La lumière l'aveugle. Des murmures s'élèvent, des bruits de surprise. Peut-être.

- Une fille ?

C'est les premiers mots qu'elle perçoit clairement, et ses yeux s'habituent petit à petit à la lumière. Mais elle ne se sent pas bien.

- Gally, va la chercher.

Un bruit sourd et un tremblement. On la rejoint. Instinctivement, elle recule, se cogne contre la grille, geint légèrement à cause de la douleur.

- Aller la nouvelle, on se secoue !

Quelqu'un lui prend le bras, l'entraîne hors de cette cage. Il faut monter. Ce n'est pas haut, mais c'est difficile. On la lâche, elle tombe à genoux. Crache encore de l'eau. Elle lève la tête : des garçons l'encerclent. Elle tousse très fort.

- Elle est pas bien, reculez, faut qu'elle respire !

Elle tousse, encore plus fort. On s'accroupit devant elle.

- Ça va aller ?

Elle redresse la tête d'un coup, ne prenant pas la douleur en compte cette fois-ci, et recule vite, à moitié assise.

- Eh, on va pas te manger tu sais ?

Une main se pose sur son épaule.

- Me touche pas ! hurle-t-elle.

Le poing serré, elle frappe celui qui se tenait derrière elle au visage, provocant une vague de stupeur auprès des autres.

- Espèce de folle !
- Gally, du calme. Et toi aussi la nouvelle.

C'est celui qui s'était accroupi avant qu'elle ne recule. Sa voix se veut amicale, mais quelque chose trahit une sorte de surprise. Peut-être à cause du coup que « Gally » vient de recevoir.

- Je m'en occupe les gars. Allez-y.

Le groupe se disperse, il n'en reste qu'un. Elle lève la tête vers lui, encore haletante. Il a la peau foncée, les yeux marrons, et les cheveux très courts, foncés aussi. Il s'accroupit à nouveau devant elle.

- Mon nom est Alby. Et toi, comment tu t'appelles ?

Elle le regarde toujours, silencieuse, sentant sa respiration s'emballer et ses mains trembler.

- Eh calme toi, tout va bien. Tu risques rien ici. Je veux juste savoir ton nom. Il faut que tu me dises tout ce que tu sais sur toi.

Elle bloque sa respiration, et ferme les yeux pour se concentrer. Rien. Aucuns souvenirs. Elle regarde ses mains, les yeux vides. La seule chose dont elle est sure, c'est son physique : sa peau blanche, ses cheveux lisses, longs et noirs, ses yeux verts, son nez retroussé, ses lèvres fines…

- Je… Je ne sais pas… Je ne me souviens de rien, lâche-t-elle entre deux inspirations. Qu'est-ce que je fais ici ? Quel est cet endroit ?
- T'en fais pas. Ça reviendra plus tard, rassure le jeune homme. Au moins pour ton prénom. On est tous passés par là.

Un léger silence s'installe, et Alby se redresse en tendant une main à la brune :

- Viens, je vais tout t'expliquer.

Hésitante, elle lui saisit la main pour se redresser et marche à ses côtés.

- Ici, tu es au bloc : on fait pousser ce qu'on mange, on construit nos maisons, on se gère comme on peut. La boîte nous fournit le reste une fois par mois. Et elle nous amène un nouveau à chaque fois. Tu es l'heureuse gagnante ce mois-ci !

Le garçon s'approche d'une échelle et grimpe dans un arbre, invitant la nouvelle à le suivre. Une fois en haut, elle observe attentivement son environnement.
Une clairière avec des habitations en bois, des jardins, une forêt.

Et ces murs. Ces murs imposants, très sombres, couverts de lierre. Elle se demande comment elle a fait pour ne pas les remarquer avant.

- Qu'est-ce qu'il y a derrière ces murs ? Demande-t-elle à celui qui lui fait visiter.

Alby laisse échapper un léger rire.

- Laisse moi te parler de nos règles : premièrement, tu fais ton travail. On fait tous notre part du boulot pour qu'on puisse vivre ensemble, et que tout se passe bien. Y'a pas d'branleurs ici. Deuxièmement, tu ne frappes jamais un blocard. Bon, on va dire que tu es excusée pour Gally, c'était le temps que tu reprennes tes esprits. Mais maintenant, tu fais attention : il faut qu'on puisse se faire confiance. Troisièmement, tu ne vas jamais de l'autre côté, dit-il en désignant les murs et en accentuant chaque mot de la dernière règle.

La brune laisse un léger silence, puis finit par acquiescer d'un simple mouvement de tête.

- Bon, si tu respectes ça, on devrait bien s'entendre.
- Eh Alby !

Le garçon regarde en bas, et la nouvelle remarque qu'un grand blond lui fait un signe.

- Viens, je vais te présenter.

Les deux adolescents redescendent, puis la brune observe ce garçon de haut en bas : il la dépasse d'une bonne tête et demi, a des cheveux blonds légèrement en bataille, les yeux marrons (qu'elle trouve d'ailleurs très ternes), un petit nez droit et des lèvres fines, étirées en un sourire.

- La nouvelle, je te présente Newt ! Si tu ne me trouves pas, tu t'adresses à lui, c'est lui qui gère le bloc en mon absence.
- Heureusement, il n'est pas absent souvent, dit le garçon en tendant sa main à la brune. Pas mal la beigne que t'as mis à Gally, c'est rare de le voir avec un coquard !

Plus détendue, la jeune fille lui prend la main et la serre avant de reprendre la parole :

- Ce n'était pas vraiment voulu…
- Ça n'empêche pas !
- Newt, tu peux aller l'installer, j'ai un truc à faire, coupe Alby.
- Pas de soucis, à plus tard ! Suis moi la nouvelle.

Un peu agacée par ce surnom, elle le suit néanmoins, fixant les imposants murs qui se dressent devant elle. Le blond sort une toile, ressemblant à un hamac, et l'accroche entre deux troncs, sans un mot.

- Qu'est-ce qu'il y a derrière ces murs ? Demande-t-elle à nouveau.
- Tu ne veux pas le savoir, crois moi.
- Je crois que si.
- Non.

Le ton employé donne un frisson désagréable à la jeune fille qui jette un regard à son hôte.

- Pourquoi on est là ? Qui nous a amené ici ? Questionne-t-elle.
- Je ne sais pas. C'est ce qu'on ignore.
- Ça fait combien de temps que vous êtes ici ?
- 2 ans.

Elle déglutit.

- Et vous n'avez jamais pensé à sortir ?

Le blond se penche devant elle, prenant appuie sur les jambes de celle aux yeux verts.

- Tu crois quoi ? Qu'en deux ans on s'est tournés les pouces ? On a tout essayé pour s'échapper, rien ne marche. La sortie ne peut être que dans le labyrinthe.
- Le labyrinthe ? Répète la brune.

Newt soupire et se redresse pour vérifier qu'il a assez serré les extrémités du hamac.

- Ici tu es en sécurité. Jusqu'à ce qu'on trouve comment sortir, il faut…

Le garçon s'interrompt lorsqu'il remarque que la nouvelle n'est plus à côté de lui, et qu'elle se précipite vers les portes.

- Eh !

Il se dépêche de la rejoindre. Heureusement, elle s'est arrêtée à l'entrée.

- À quoi tu joues ?!
- C'est bon, détends toi, j'ai bien compris que je n'avais pas le droit d'y aller. Je veux juste jeter un œil.
- Ne t'approche pas plus, ordonne le blond qui se fait ignorer.

À ce moment là, deux autres garçons franchissent les immenses portes, en petites foulées, et jettent un regard à la jeune fille.

- Une nouvelle ce mois-ci ? C'est bizarre ! Dit un brun.

L'autre ne dit rien, mais regarde plus longtemps celle qui s'approche toujours du labyrinthe. Il s'arrête et revient sur ses pas.

- Eh la nouvelle ! Ne va pas plus loin !

Elle se retourne et prend le temps d'observer le garçon : typé asiatique, il a les cheveux bruns, les yeux marrons, et est presque aussi grand que Newt.

- J'ai dit que je voulais juste voir !

Elle a haussé le ton bien plus qu'elle ne l'aurait voulu, et les autres l'ont entendue. Alby se précipite vers elle, accompagné par le garçon qu'elle a accidentellement frappé, et qui a maintenant l'œil droit bleuté.

- Ok, calme toi maintenant, dit Newt qui s'approche lentement.
- Pourquoi ? Pourquoi je devrais me calmer ?! Je suis enfermée ici, avec des gens que je ne connais pas, sans aucuns souvenirs de mon passé ! Il y a peut-être une sortie derrière ces murs et vous voulez m'interdire d'y aller ! Et je devrais rester calme ?!
- Tu dois nous faire confiance, c'est pour ton bien, intervient Alby.
- Je…

Un violent courant d'air provenant du couloir l'arrête : elle entend un mécanisme s'enclencher, et voit les grandes portes se fermer. Elle a l'impression qu'une éternité s'écoule, et lorsque un « boum » sonore confirme la fermeture, elle se tourne vers les blocards.

- Viens maintenant, dit Alby, on fête ton arrivée ce soir.


Voilà pour le prologue ! N'hésitez pas à me laisser une review, si vous voyez des choses à améliorer, des fautes qui auraient échappées à ma vigilance, ou si des choses vous ont plu aussi !

À bientôt !

Ayumi-chan