Recueil basé sur les vidéos de Zelynxia, vous pouvez retrouver le lien de sa chaîne sur mon profil. J'ai son autorisation pour publier ces O.S.
Cet O.S. est basé sur la vidéo "I'm Only Getting Started" et sa chanson, Blackout de Breathe Carolina, et comportera une suite.
Bonne lecture !
Can you keep up the pace like you're dying for this?
And when you say "I'm not okay"
I left my phone in the cab
now you cant get me.
I'm only getting started
Loki se dirigeait vers la villa de Malibu où avait lieu une énième conférence de presse à propos des événements récents qui avaient secoué la ville. Von Doom s'était allié au Titan Fou pour organiser l'invasion de la Terre en échange d'un artefact du SHIELD, le Tesseract. Le cube cosmique avait été dérobé au SHIELD, l'un de leurs agents était tombé sous son contrôle, un portail s'était ouvert dans les cieux et des centaines de milliers d'extraterrestres avaient déferlés sur New York.
Loki se trouvait ce jour-là au siège de la rédaction de son journal. Il était descendu dans la rue prendre un café quand une flèche de lumière avait jaillit de la Tour STARK pour déchirer le ciel. Il n'avait pas paniqué. Pas immédiatement. Lorsque les premiers... Chitauris avaient passé le portail, il s'était réfugié à l'intérieur du café et avait attendu que ça passe. Et maintenant, c'était lui qu'on avait envoyé pour représenter le Daily New-York à la conférence de presse qu'organisait Stark pour tenter de leur expliquer ce qui s'était passé.
Loki pouvait reconnaître que ce type était très fort. Vraiment. Parce que parvenir à s'en tirer devant une meute de journalistes à demi paniqués, ça relevait presque du miracle. Mais Stark s'en sortait toujours à merveille, lâchait même quelques blagues, et au final tout le monde était content. Loki ne croyait pas vraiment en la force d'attaque des Avengers, mais qui que soient ces bouffons, ils avaient de la chance d'avoir Tony Stark dans leurs rangs. Le journaliste espérait juste qu'ils s'en rendaient compte.
Il longea la côte au volant de la décapotable de service que son journal mettait à sa disposition pour ce genre de sortie. Il s'agissait de bien présenter et Loki était incontestablement leur journaliste événementiel qui présentait le mieux. Il était beau, élégant, charmant, parlait bien avec un accent scandinave qui faisait baver les femmes et rongeait les hommes de jalousie. Le fait qu'il ne cause jamais de scandales ajoutait à sa réputation pour en faire le favori lorsqu'il s'agissait de couvrir les événements les plus importants.
La villa fut bientôt en vue et Loki abaissa les lunettes de soleil de ses cheveux vers son nez en esquissant un sourire cynique. Le spectacle pouvait commencer. Il se gara aux côtés d'une lamborghini qui appartenait de toute évidence à Stark si on en jugeait par son nom écrit sur la plaque d'immatriculation. Il ouvrit la portière et sortit élégamment de la voiture, la fermant d'une pression sur la carte magnétique qui avait remplacé la clé. D'une démarche assurée, il s'avança vers la villa. Sur son passage, quelques journalistes people, principalement des femmes, jetaient des regards avides à sa silhouette sculpturale.
La rédaction avait absolument tenu à avoir un droit de regard sur ses vêtements et il se faisait l'impression d'un gigolo. Voire d'un gogo danseur. Son slim de cuir serré et sa chemise de soie verte moulaient son corps et il se sentait extrêmement mal. Heureusement, il avait la sensation que les lunettes noires qui mangeaient son visage fin le protégeaient du monde et lui évitaient de se rendre ridicule.
Il pénétra finalement dans la villa, son calepin et son stylo à la main, sans jeter un seul regard au buffet qui trônait dans un coin du salon, et alla directement dans la salle où se tiendrait la conférence. Cette même salle où Stark avait fait l'annonce qu'il était Iron Man. Loki était là, ce jour-là, et avait été tellement surpris qu'il était resté assis sur son siège, les yeux écarquillés, tandis que ses collègues se jetaient en avant pour demander des précisions à Stark.
Cette fois, il s'assit au premier rang et croisa les jambes avant de remonter ses lunettes sur son front. Il fixa sans y prêter attention le pupitre derrière lequel Stark allait faire son discours. Restait à attendre. Il ne fit pas vraiment attention à ceux qui s'assirent à ses côtés, comprenant vaguement que la femme à sa droite avait déjà assisté à de nombreuses conférences de Stark et qu'elle était vraisemblablement de Vanity Fair.
Finalement, le roi de la fête arriva. Contrairement à son habitude, il ne portait pas un costume complet. Il avait laissé sa veste au vestiaire, ainsi que sa cravate, et ne portait qu'une chemise de lin gris perle et un pantalon droit. Loki haussa un sourcil. C'était inhabituel. Une volonté de... de quoi ? De montrer que rien ne perturbait le milliardaire génial qu'il était ? Ça ne marchait pas sur Loki. Il voyait les cernes sous le maquillage, les traits tirés et le sourire faux. Bien. Stark ne digérait pas l'invasion. Voilà qui était matière à travailler.
La conférence s'enclencha sans que Loki n'en prenne conscience et bientôt les questions plurent sur Stark qui y répondait avec aisance et contrait quand il en ressentait le besoin. Loki leva son stylo et le génie l'interrogea.
- Oui, Laufeyson ?
- Comment prenez-vous cette invasion ? Est-ce un affront personnel à Iron Man ?
- Ce n'est pas moi qu'on a mit en danger, c'est ma ville. D'aucuns diront que c'est extrêmement prétentieux mais, chéri, je suis Tony Stark. Donc oui, c'est un affront personnel malgré tout. Mais il y a des vies en jeu et ça, je ne peux pas le laisser passer.
- Monsieur Stark !
- Miss Everhart ?
- Des rumeurs circulent à propos de l'entente cordiale entre les Avengers. N'est-ce que cela ?
- Je vois très bien où vous voulez en venir. Nous avons prit des chemins différents pour quelques temps.
- Voulez-vous dire que si une nouvelle attaque se produisait, vous ne seriez pas en mesure de la contrer ?
- Nous sommes entièrement prêts à répondre à une offensive, Miss.
- Entretenez-vous une relation avec le Captain Rogers ?
- C'est une plaisanterie ? grinça Stark.
- Je suis on ne peut plus sérieuse. N'est-ce pas dangereux pour la cohésion du groupe en cas de rupture ?
- Miss Everhart, je pense que vous devriez réviser votre vue. Le Captain est quelque peu handicapé sur certains plans physiques pour me plaire.
- Pourtant, vous vous êtes déclaré bisexuel il y a quelques années.
- En effet et je le maintiens. Mais le Captain Rogers n'entretient aucune relation avec moi et je suis la définition même de célibataire. D'ailleurs, s'il y a des intéressées dans la salle, je suis tout ouïe.
- L'esquive ne fonctionnera pas toujours, Mr. Stark.
- Écoutez Everhart, nous venons de subir une crise sans précédents, des extraterrestres ont envahis la ville de New-York, tuant des centaines de civils et détruisant des bâtiments, nous sommes sous le joug d'une menace d'invasion constante ! Nous apprenons que des dieux existent et qu'ils se baladent impunément dans l'espace ! Une guerre interstellaire est tout à fait envisageable et vous me parler de ma relation inexistante avec un soldat de la Seconde Guerre Mondiale, génétiquement modifié et congelé pendant soixante-dix ans ! Vous ne croyez pas que nous avons d'autres PRIORITÉS ?
- Je, commença le journaliste.
- Je crois que Monsieur Stark a clarifié la situation, Christine, la coupa Loki. Si tu nous laissais reprendre la conférence sur le sujet qui nous concerne, s'il-te-plaît ?
- Merci, Laufeyson.
- Je vous en prie.
La conférence reprit donc, rythmée de questions plus inquiètes les unes que les autres sur l'avenir de la planète et les chances de la Terre si une guerre interstellaire était effectivement engagée. Une paire d'heures plus tard, les questions s'épuisèrent et Stark proposa à tout le monde d'aller se rafraîchir au buffet et que si certains d'entre eux avaient encore quelques questions, il était à leur disposition.
Loki alla prendre un verre au buffet et attendit que les parasites du journalisme aient finit de harceler le milliardaire pour s'avancer à son tour. Stark lui adressa un demi-sourire, reconnaissant de son intervention de tout à l'heure. Loki prit une gorgée de son verre et se plaça devant le génie qui attendait sa question un sourcil haussé et une ombre de sourire sur les lèvres.
- Monsieur Stark.
- Laufeyson.
- C'est Loki.
- C'est peu commun, comme prénom.
- Pas plus que d'être un super-héros, si je peux me permettre.
- Oh, appelez-moi héros, j'adore ça.
- Je me doute, oui, dit Loki en faisant la moue.
- Vous avez une question.
- En effet.
- Ne vous faites pas prier.
- Très bien. Vous et moi, dans un lit, ça vous intéresse ?
Stark faillit s'étouffer alors qu'il déglutissait. Il haussa un sourcil surpris, s'enquérant du regard de la sincérité de la proposition de Loki. Mais Loki était on ne peut plus sérieux et le fit comprendre d'une œillade suggestive.
- Vous êtes vraiment sérieux ?
- Oui. Vous êtes beau et il y a une vague rumeur populaire qui dit que vous baisez bien.
- Vous êtes vulgaire.
- Tout à fait. Alors ?
- Non.
- Non ?
- Ne posez pas de question et allez reprendre un verre, chéri.
Stark fit demi-tour et repartit dans ses quartiers, glissant à l'oreille de Hogan de demander à tout le monde de sortir. Loki lança un dernier regard au corps musclé de Stark qui s'éloignait. Il l'aurait, il s'en faisait la promesse.
- Monsieur Stark, le Daily pour vous.
- Passez-le moi. Oui ?
- Monsieur Stark, c'est Loki Laufeyson.
- Bordel Laufeyson, c'est la troisième fois cette semaine ! C'est non !
- Mais...
- Au revoir !
- Monsieur Stark, un organisme indépendant pour vous.
- Quel type ?
- Aide internationale.
- Passez-les moi. Oui ?
- Monsieur Stark, c'est Loki L-
- Allez vous faire foutre !
- Monsieur Stark, un...
- Je ne veux même pas le savoir.
- Mais... C'est l'agent Romanoff.
- Qu'est-ce que vous voulez Romanoff ? J'suis pas d'humeur !
- On a un problème.
- J'arrive.
- Monsieur Stark, Loki Laufeyson pour vous.
- Ah, il se présente maintenant ! Passez-le moi. Oui ?
- Monsieur Stark, c'est-
- Je sais qui c'est ! Vous me faites chiez, Laufeyson, vous savez ça ?
- Alors ?
- C'est d'accord. Ce soir, vingt heures au Midnight.
- Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous.
- Oh, allez vous faire mettre.
- J'attends ce soir, merci.
- Putain !
Loki eut un sourire satisfait en appuyant sur la touche rouge de son smartphone. Il avait enfin ce qu'il voulait. Il s'approcha de sa penderie, cherchant mentalement ce qui lui irait le mieux pour ce soir tout en parcourant les rayonnages des yeux. Ses yeux s'arrêtèrent sur un maillot de corps sans manches vert foncé. Avec une mine appréciative, il retira sa chemise pour enfiler le maillot. Il jugea que son slim noir conviendrait et ajouta une veste en cuir et un foulard vert à sa tenue. Un dernier regard à son reflet lui suffit à décider de nouer un fichu sur le haut de sa tête, puis il enfila une petite pierre scintillante à son oreille. Voilà. Stark ne pouvait pas lui résister.
Il s'installa devant son ordinateur pour finir l'article qu'il avait entamé sur la campagne municipale de New-York. Personnellement, il voulait que ce maire marié à une noire bisexuelle passe, mais malheureusement, ce n'était pas sa place d'exprimer ses opinions. Il était journaliste, pas racoleur pour sa feuille de choux. Alors qu'il écrivait le point final, il jeta un coup d'œil à l'heure et vit dix-neuf heures cinquante. Le temps qu'il se rende à la boîte de nuit, il serait vingt heures passé. Mais Stark était connut pour son retard alors Loki ne s'inquiétait pas.
Il enfila ses baskets hautes et sortit dans la rue, emportant clés et portable. Avec son allure androgyne, il attirait les regards mais cela ne l'avait jamais dérangé et il mentirait en disant qu'il ne trouvait pas ça outrageusement flatteur. Il marcha d'un bon pas vers le Midnight, remarquant du coin de l'oeil une prostituée qu'il connaissait pour avoir fait l'école de journalisme avec elle. Comme quoi, le diplôme n'assurait pas la survie. Il s'approcha d'elle, lui fit la bise et glissa un billet de cent dollars dans son décolleté. Elle lui adressa un doux sourire, si déplacé sur ce visage trop maquillé.
Loki atteint rapidement la boîte de nuit. La queue était phénoménale. Il s'avança directement vers les vigiles qui le reconnurent et lui indiquèrent d'un mouvement de tête la rue qui longeait l'établissement. Loki les remercia et s'éloigna vers la ruelle, repérant la silhouette de Stark de loin, caché à la vue de la queue pour éviter les fans hystériques. Le journaliste se plaça rapidement à ses côtés, lui adressant un sourire aguicheur qui lui fit lever les yeux au ciel.
Tous deux pénétrèrent dans la boîte de nuit et immédiatement, ils se perdirent dans le tourbillon de musique et de couleurs, de lumières et de cris, tandis que l'odeur de parfum, d'alcool et de sueur leur nouait la gorge. Bienvenue au cœur de la vie nocturne de New-York. Stark se dirigea immédiatement vers le bar et commanda un Bloody Mary, suivit de Loki qui prit un Mojito. Ils bougèrent vers la piste de danse, sirotant leur verre, Stark évitant soigneusement le regard de Loki.
Le journaliste finit son verre en une gorgée et le posa sur une table non loin, bien décidé à passer à l'acte. Il n'était pas là pour jouer, il avait un objectif et il l'attendrait. Il était Loki Laufeyson, le journaliste le plus en vue de l'État, alors bordel, il allait se le faire, Stark. Il attendit que le milliardaire ait fini son verre et vint se coller à lui, manœuvrant habillement pour l'amener au cœur de la piste de danse.
Entourés de dizaines de personnes, se trémoussant, enivrés par l'ambiance, Stark et Loki n'eurent d'autre choix que de se serrer l'un contre l'autre et Loki en profita largement, se frottant contre le corps musclé de Stark, pressant l'intégralité de son torse contre celui de Stark, nichant son nez dans son cou, soufflant dans son oreille, déposant des baisers papillons sur sa mâchoire. Stark le repoussa rapidement et manœuvra pour se retrouver dos à lui et face à une jeune femme qui le collait également.
Loki fronça les sourcils en voyant un sourire s'épanouir sur le visage de Stark alors que son regard se perdait dans le décolleté de sa partenaire. Loki se colla à son dos, épousant son corps et bougeant les hanches en accord avec celles de Stark. Il ne se laisserait pas faire comme ça. Mais au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient, il voyait Stark s'éloigner de lui, dans tous les sens du terme, voleter de femme en femme sans lui adresser un regard.
Sans prêter attention au serrement vif qui contracta son cœur, Loki sortit de la boîte de nuit et rentra chez lui d'un pas rageur. Ses yeux brillaient de larmes de colère à peine contenues. Ça faisait foutrement mal de se rendre compte qu'on ne représente rien aux yeux de la personne qu'on cherche à impressionner. D'un autre côté, allez impressionner Tony Stark, pour voir.
-Laufeyson ? C'est Stark ! Ça vous dit qu'on se refasse une soirée ?
-Laufeyson ? Oui, c'est Stark ! Ce soir, vingt-deux heures au Midnight ?
-Laufeyson ? Dans deux heures ? Super !
-Loki ? C'est Tony ! À tout à l'heure !
Il ne pouvait s'empêcher d'accepter. Ce type, c'était plus qu'un défi, plus qu'un trophée sur un tableau de chasse. Ce type, c'était celui que Loki voulait à ses côtés. Maintenant. Et pour toujours, si possible. Mais Stark semblait avoir entamé une nouvelle tactique. Il embarquait Loki dans toutes ses soirées, toutes ses sorties, quand il allait au casino, qu'il sortait en ville, tout le temps. Loki était devenu son ombre.
Mais jamais Stark ne lui adressait un seul regard. Deux banalités dans la journée et ils ne s'échangeaient pas un mot de plus. C'était... c'était pire que de l'ignorance parce que tous les deux avaient conscience de la situation. Mais Loki ne voulait rien dire, prétendant que tout allait bien. Et Stark vivait sa vie sans se préoccuper des états d'âmes de son stalker des premiers jours.
Il y avait l'alcool, les soirées, la musique, la danse, le jeu, l'excitation, le frisson du danger et de l'interdit, la nouveauté, les bravades, les femmes, les sorties. Et puis les larmes dans l'oreiller le soir, les malédictions lancées aux quatre vents, les coups de fil et les « c'est d'accord, à tout à l'heure Tony ». C'était la vie de Tony Stark et de Loki Laufeyson. Et ça ne faisait que commencer.
This time I've got nothing to waste
Let's go a little harder
I'm on fire, I wont Blackout
I'm on my way
I'm only getting started
Voilà pour le premier OS ! J'espère qu'il vous a plu et qu'il correspond à la vidéo, c'est du moins l'image que je m'en suis faite. Il y a une suite à cette histoire, basée sur une autre vidéo bien qu'elles ne se suivent pas en temps que telles.
N'hésitez pas à poster des reviews, pour moi et pour Zelynxia !
Je vous embrasse,
Amako.
