House entra brutalement dans le bureau de Wilson. Il claqua la porte furieusement et commença à faire les cent pas en ruminant et tapant sa canne sur le sol.

Wilson le suivit du regard avec un soupir.

_ Quoi encore ? demanda-t-il.

House lui lança un regard assassin qui signifiait beaucoup de choses et recommença à ruminer.

Wilson soupira à nouveau. Bien sûr ! Elle venait encore de lui tomber dessus. Depuis le début de la semaine, le cancérologue voyait son ami tempêter à la moindre crise de la directrice. Au début, il ne comprenait pas pourquoi quand on sait que d'habitude l'irascible House prend plaisir à faire sortir la chef de ses gongs. Mais là ce n'était pas pareil, son ami donnait l'impression d'empêcher quelque chose de sortir comme s'il enfouissait une colère profonde à l'égard de Cuddy.

Le cancérologue déglutit puis tenta une approche, appréhendant d'être le bouc émissaire de la rage de House.

_ Pourquoi réagis-tu comme ça ? C'est si grave ?

House s'immobilisa.

_ Hum ?

Wilson fit échos à son « hum » en haussant un sourcil.

_ Elle… Elle t'énerve tant que ça ? questionna-t-il en se levant de son fauteuil.

Cette foi-ci, House explosa :

_ Elle ne m'énerve pas Wilson ! Elle me rend fou de rage !

Le cancérologue émit un mouvement de recul pendant que son ami commençait à gesticuler en faisant des gestes illustrant rageusement ses propos.

_ Plus ça va et plus j'ai envie de l'attraper par les cheveux et de l'envoyer sur un mur…

Wilson déglutissait difficilement, apeuré par les propos meurtriers de House.

_ De la plaquer de toutes mes forces, de lui arracher d'un coup ses vêtements…

_ Guh... ?

_ De la pénétrer brutalement et de la défoncer ! finit House en brandissant son poing, illustrant la force de son phallus dans le feu de l'action.

_ Huh ! fit faiblement Wilson en comprenant enfin les agissements de House.

Son ami souffla bruyamment, exténué par toute l'agitation dont il venait de faire preuve.

_ Putain House ! Paye toi des Call Girls ! Le manque te fait totalement délirer!

_ Tu comprends pas. Grinça House. Peu importe toutes les putes du monde, aucune ne peut remplacer cette catin de Cuddy ! Elle m'énerve pas Wilson, elle m'excite ! Et dès qu'elle commence à me hurler dessus…

Il ferma un instant les yeux pour reprendre son souffle.

_ Putain, j'ai la verge qui devient plus dure que du ciment. Grogna-t-il avant de se laisser tomber sur le divan.

_ Ah ! Mais ça va pas ! s'exclama Wilson en cachant ses yeux, se refusant d'imaginer l'état de la verge de House dans son bureau. Tu aurais pu omettre ce détail ! J'me casse ! J'vais manger.

Il prit son manteau et s'éloigna vers la sortie.

_ Et si tu veux te soulager, va aux toilettes pervers !

_ Tu m'aides pas pour mon problème James Wilson !

Avant d'ouvrir la porte, le cancérologue se tourna vers son ami.

_ C'est simple ! T'as qu'à te la faire au lieu de te frustrer et de passer tes colères sur moi.

Et il sortit en claquant la porte.

_ Me la faire… murmura House en se passant distraitement une main sur le devant du pantalon.

Il se leva du divan et alla s'installer sur le siège du cancérologue, histoire de donner plus d'importance à sa réflexion.

Se la faire. Ca semblait si facile dit comme ça.

Il grogna de nouveau. Quel emmerdeur ce Wilson ! Il était censé lui servir de conscience, pas accentuer son désir en le poussant à émettre l'idée d'assouvir son envie.

Il attrapa la télécommande de la mini stéréo du cancérologue et appuya sur le bouton play après avoir choisi une musique rock à écouter.

Il dé-zippa sa fermeture éclair d'un geste automatique et poussa un soupir de soulagement quand son membre se décontracta. Cette sorcière l'avait mise dans un tel état que marcher lui était devenu presque impossible avec cette proéminence. Vu qu'il n'avait aucun respect pour le lieu de travail de son ami, il plongea sa main sous son boxer et en sortit son sexe bandé.

Il n'avait même plus conscience que la porte n'était pas vérouillée, tout ce qui lui importait était de se libérer au plus vite de cette envie. Il commença à se caresser en pensant à sa supérieure hiérarchique, s'imaginant sans peine son corps dénudé et les poses les plus suggestives et humainement possibles.

Les yeux fermés, la tête en arrière reposant sur le dossier du fauteuil et trop concentré sur les pénétrations imaginaires qu'il infligeait à Cuddy, il ne vit pas la poignée de la porte tourner et l'objet de ses désirs entrer dans le bureau.

_ Wilson, j'aurais quelques papiers à vous faire… House !

Le dit House sursauta violemment, agrippa le rebord du bureau et tira sur ses bras : rapprochant ainsi le fauteuil du bureau, cachant complètement son sexe bandé et l'activité à laquelle il s'adonnait il y a quelque secondes.

Heureusement pour lui, la directrice n'avait pas eu le temps de réaliser ce qui se tramait, pensant que la tête en arrière qui roulait sur le dossier du siège était dû à la musique qu'il écoutait contentieusement.

_ Qu'est-ce que vous foutez là House ?

_ Je pensais à vous. Répondit-il en posant ses coudes sur le bureau.

Vu son état, mieux valait dire la vérité sans trop s'attarder sur les détails. L'arrivée inopinée de sa boss aurait dû le refroidir et pourtant au lieu de s'atténuer, l'excitation grandissait.

La bouche de Cuddy s'étira en un faux sourire.

_ Bien entendu ! Vous vous disiez sûrement qu'il était temps que vous alliez faire vos consultations !

_ Pas vraiment non… murmura House, titillé par l'envie de recommencer à se caresser.

Cuddy posa ses mains sur ses hanches et haussa les sourcils.

_ Vous allez bien House ? demanda-t-elle sèchement.

Le médecin déposa malgré lui une main sur son sexe, comme pour calmer les palpitations qui l'animaient.

_ Je vais très bien. Fichez moi la paix. Grommela-t-il en déglutissant.

Cuddy se raidit.

_ Pardon ?

House grogna. Il n'était pas sûr de se retenir de la faire taire en fourrant son pénis dans la gorge si elle recommençait à lui hurler dessus.

_ Qu'est-ce que vous fichez à la fin ? interrogea-t-elle en tendant le cou.

_ Vous voulez savoir ?

_ Oui !

_ Vous voulez vraiment savoir ?

La directrice eut un mouvement de recul.

_ Je ne suis plus trop certaine…

_ Non, parce que je peux vous montrer ! commença à crier House, couvrant presque la musique.

_ Quoi encore ? Vous n'êtes pas obligé de vous mettre dans un tel état !

_ Dans un tel… Putain, vous faites vraiment chier ! explosa-t-il.

Les yeux de Cuddy se plissèrent. Elle avança lentement, les poings serrés.

_ Qu'est-ce que vous venez de dire House ? Et qu'est-ce que vous cachez sous le bureau de Wilson ?

_ Une sucette. Répliqua-t-il, les yeux sombres. Envie de goutter ?

_ Qu…

_ Je vous la laisse si vous voulez.

Comprenant l'allusion sexuelle et voyant l'excitation dans les yeux de son employé, Cuddy préféra battre en retraite. Elle était furieuse.

_ Allez-vous faire foutre House. grinça-t-elle avant de tourner les talons.

Elle entendit vaguement Sting s'égosiller sur le nom de Roxanne tandis que le fauteuil du cancérologue se renversait à grand fracas. Elle était consciente qu'il s'agissait de House qui bondissait de son siège donc elle se dépêcha d'ouvrir la porte qui se referma aussitôt au moment où une main se plaqua fermement sur la sienne.

_ Vous n'irez nulle part. lui glissa-t-il à l'oreille d'une voix sourde.

Cuddy se figea. Pas à cause de l'ordre de House ou de sa main sur la sienne et de la porte bloquée. Elle s'était figée à cause de la barre de chair qui se pressait contre le haut de ses fesses.

_ House…

_ Chhhh… fit-il en se serrant un peu plus à elle.

Il verrouilla la porte et se frotta de façon suggestive sur Cuddy qui ne bougeait pas pétrifiée.

_ Vous la sentez n'est-ce pas ? demanda-t-il en pressant plus fort son bassin. Vous sentez ma queue Cuddy ?

Elle ne répondit pas et déglutit, son corps toujours figé.

_ Vous vouliez savoir ce que je faisais boss ? Je me masturbais en pensant à vous. Avoua-t-il contre son oreille en défaisant habilement le bouton de son jean d'une main.

La directrice tenta de dire quelque chose mais son esprit était aussi bloqué que son corps. Cette chose qui semblait si grosse ne cessait de frotter sur sa jupe serrée et elle sentait malgré elle sa fine culotte s'humidifier.

Le souffle chaud et saccadé de House dans son cou n'arrangeait rien à son état et elle se surprit à espérer qu'il la prenne là, sur cette porte, sans ménagement.

_ Je vais vous baiser Cuddy.

TBC…

Je débute. Petite Review?