Salut Tout le Monde !!

Bon b'in voilà ma toute première fanfiction ! Surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !!!!! XD Je prends tout les commentaires ... sinon quoi dire d'autres... b'in j'ai un peu d'avance alors je vais pouvoir vous faire des postes réguliers, cool... Ha... j'emprunte le monde de JKR, mais je le lui rends dès que j'ai finit avec.

Les Mange-Mondes

Chapitre 1

Noir.

La salle était petite, sombre, malodorante, crasse. Les mur, d'une pierre noir, laissaient s'infiltrer l'humidité, qui perlait à la surface et nourrissait une mousse épaisse. À leurs pieds courraient une famille de rats en quête d'un n'importe quoi à se mettre sous la dent. Ils détalèrent en vitesse lorsque qu'une personne poussa une lourde porte qui grinça sur ses gonds. La silhouette se détachait en ombre chinoise, elle exécuta un geste lasse et les torches, jusque là invisible dans l'obscurité, crépitèrent en s'allumant.

Blanc.

C'était la couleur de sa peau. Autrefois.

L'obscurité, chassé jusque dans se moindre recoins, laissa apparaître un corps enchaîné au mur du fond.
Enfermée depuis si longtemps qu'elle avait oublié la chaleur du soleil, elle ne jeta même pas un oeil à la silhouette qui était entrée, et s'avançait vers elle.

Il s'arrêta à trois pas de la loques qu'elle était devenue.
En dépit de ses cheveux, autrefois si blond et lumineux, et à présent filasse, poisseux, et plutôt gris. En dépit des marques sur ses bras, et de son visage tuméfiés ; en dépit de son immobilisme, preuve ultime qu'il était à deux doigts de la mater, elle conservait un charisme qui la rendait belle.

Je gagnerais.
C'était ce que dirent en silence ses yeux, vert, grands ouverts, brillants dans les flammes des torches. Ils étaient encore indomptés, et prouvaient que bien qu'ils étaient parvenus à casser son corps, son âme, elle, restait intouchée.

L'homme souris. Elle perdrait. Elle allait perdre, et ce dans deux minutes. Cette beautée, qui le fascinait, qui l'hypnotisait, au point de le faire venir dans ces sous-sols tout les jours. Cette beauté, il allait la voir s'effondrer, se tâcher, se noircir. Et ça, se sera jubilatoire. Il allait prendre un plaisir monstrueux à la détruire. Il se retourna, et tira à lui une seconde silhouette, plus petite, plus frêle.

« Regardes un peu qui j'ai trouvé en train de fouiner... »

Il n'avait pas parlé fort, ce n'était pas la peine. Il poussa l'enfant devant lui, pour qu'elle le distingue bien. Et il le vit, cette éclaire de peur, dans ces yeux si vert.
« Non. » laissa-t-elle échapper dans un souffle.
« Toujours pas disposée à crier ? » Questionna-t-il en enfonçant sa baguette magique dans la gorge du jeune garçon.
« Vous êtes fou. » Se contenta-t-elle de répondre.

Les deux prisonniers se fixaient, verts dans vert, des yeux si semblables.
Il sait, il sait que je ne dois rien faire. Se murmurait intérieurement la femme en boucle. Il le sait, il ne m'en voudra pas, n'est-ce pas ? Tu ne m'en veux pas ?
Elle avait peur, et le masque qu'elle était parvenue à construire et porter depuis si longtemps se fendit, et tomba plaques par plaques. Sa si belle maîtrise de ses sentiments était en train de s'écrouler. Les larmes poussaient dans sa gorge pour remonter jusque dans le vert de ses yeux, et rouler sur son visage. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas, ça contenterait trop ce monstre humain, et il fallait qu'elle tient pour son petit frère. Il était si jeune ! Pourquoi ? Pourquoi ? Tu ne m'en voudra pas de ne rien faire... n'est-ce pas ? Tu sais que je ne dois pas ? Si seulement elle pouvait dire tout haut ce qu'elle pensait ... elle lui dirait alors combien elle l'aime.

Le bourreau soupira dans le silence qui « Je vais devoir sévir. » averti-t-il, l'instant d'après il murmurait un « Transactum ! ».

Rouge.

Le cou, le corps, et l'âme.

Changée en un couteau plus effilé que l'air, la baguette traça une ligne de sang sur la gorge de l'enfant, et le tua presque sur place. Presque.
L'homme qui le tenait fermement, le laissa retomber dans les bras de sa grande soeur, qui, horrifié ouvrit grand la bouche. Mais aucun son n'en sortit.
Son frère la fixait, de ses grands yeux verts. Il tentait désespérément de prendre ne serait-ce qu'une goulée d'air, mais seul un liquide épais et poisseux entrait dans ses poumons. Et au bout d'une minutes de combat, le vert de ses pupilles se ternit.

Alors seulement à ce moment là, la femme pu émettre un son.
Ce fut d'abord un gargouillis enroué, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas parlé. Puis le son gagna en puissance, en force, se nourrissant de toute les horreurs qu'elle avait vécue, de toute sa colère, et de toute la douleur qu'elle éprouvait pour son frère. Et mêm d'un peu de folie.
Le cris monta, résonna, se répercuta sur les murs, et s'amplifia encore et encore et encore. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
L'homme était content, il souriait, il y était parvenu, il l'avait cassé !
Le cris continuait, celle qui le poussait semblait ne vouloir jamais s'arrêter. Le son commença à gagner en texture, il sembla gagner en réalité, en matérialité les murs commencèrent à trembler à l'unisson de la douleur que le cris contenait.
Le bourreau fit un pas en arrière.
La poussière sur le sol de la prison se souleva, d'abord quelques petits grain, puis par souffle entier.
L'homme regagna l'entrée, observant avec fascination les objets métalliques commencer à se désagréger sous une force implacable et impalpable.
Il souriait, et elle criait toujours, à présent libre de ses chaînes, mais toujours incapable de se lever. Le cris monta encore, dépassa toutes les mesures de l'audible, et fit fuir le bourreau tout sourire.

Le son matérialisé brouilla l'air au sol, comme des volutes de chaleur. Et comme si il avait été animé d'une conscience, il s'étendit et défonça tout sur son passage.

Silence.

Puis elle se tue. Le silence, brusque, sans raison apparente, fut aussi violent que les dernières secondes.
Inconsciente de la destruction autour d'elle, elle referma avec douceur les yeux de son frère. Une larme, enfin, s'échappa du vert de ses yeux, et roula sur sa joue sale.
La voix cassé, se balançant lentement d'avant en arrière, elle entama une comptine douce, laissant ses doigts caresser le noir des cheveux de son petit frère.

Jour après jour,
dans la nuit noir
dans l'espace trouble
à jamais dans les om - bres

pour toujours
Ensemble dans le gris
Ensemble dans la flamme
Ensemble dans l'enfer des Rondes

Pour toujours
Unis par la peur
Jugerons des couleurs.
Jugerons des lumières
Des âmes, on Sonde


Pour toujours
Jour après jours
Nous attendrons
Attendront L'Heure

Pour toujours
L'heure de la fin
L'heure des loup
L'heure de la fin
La fin du Tout
La fin des Hommes

Pour Toujours
Jour après Jour
Tourne la terre,
Jour après jour
Brûlent les mondes
Jour après jour
Ouvre la gueule
Jour après jour
Gobe les Rondes.

Gobe les Mondes...

... Des Hommes.

Pour Toujours
Jour après Jour
Nous sommes les mangeurs
Les mangeurs de Rondes.

La voix se cassa sur le dernier couplets, elle serra son frère fort contre elle, le déposa délicatement à ses pieds, et avec lenteur se leva. La silhouette de son corps frêle, enveloppé de tissus d'une couleurs indéfinissable, se fondait dans la dévastation ambiante.

Pour Toujours
Pour après Jour
Nous sommes les Mangeurs
Les mangeurs de Rondes

Venus pour la fin
Venus pour ruiner
Venus pour sonner
Le Glas des Mondes

Les jambes faibles, les gestes imprécis, elle traversa avec difficulté ce qui fût jadis une fière masure, mais aussi son lieu de torture.

Elle s'éloigna, disparaissant petit à petit dans l'horizon nocturne, ne sachant même pas vers où aller, mais aillant seulement la volonté de s'éloigner, avec dans sa tête en boucle, les dernières paroles:

Venus pour la fin
Venus pour ruiner
Venus pour sonner
Le Glas des Mondes.

C'est La Fin !!

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Sinon bah, le deuxième chapitre... dans la semaine si je finis celui que je suis en train de taper. Sinon mardi prochain, ok ?