Disclaimer : Furudate Haruichi
Pairing : BokuAka ; probablement KuroKen.
Note : Fanfic sous forme de, mh, journal. Tous les chapitres seront probablement aussi courts, c'est pourquoi cette fic sera updatée une fois par jour. Aucune idée de la longueur. Aucune idée du scénario tbh, je découvre en même temps que vous, lol.
J'ai tendance à me mettre beaucoup de pression en écrivant, alors cette fic sera très très self-indulgent, comme ils disent. Je crois que ça m'aide à relâcher la tension, mmh.
Je vais éviter les notes d'auteurs, aussi... parce que ça passe mieux sans. Alors je vous le dis ici : chaque review laissée illuminera ma journée. S'il vous plaît, même si ça vous paraît inutile, même si ça ne fait qu'un ou deux mots, il n'existe rien d'autre qui puisse motiver un auteur à persévérer dans ce qu'il fait ; n'hésitez pas à en laisser là où vous passez, donc. :D
Bonne lecture !
Lundi
Aujourd'hui, j'ai rencontré un ange.
Il n'avait ni ailes, ni auréole, ni trompette apocalyptique. Il était plutôt grand. Avait l'air gentil.
Il ne m'a pas regardé. Je n'en avais pas besoin. Je savais déjà.
Mardi
Je l'ai revu à la sortie des cours. Il va au lycée d'à côté. J'aimerais connaître son nom.
Il riait avec deux autres garçons, ce soir, un grand et un petit. J'attendais le bus, alors je crois l'avoir fixé un peu trop longtemps. Les anges savent tout. Il l'a peut-être senti.
Mercredi
Il s'appelle Bokuto Kōtarō. Ça m'a paru presque banal.
Je prends souvent le bus avec ce type, Onaga. On va au même collège et on joue dans la même équipe. Il a eu l'air surpris. « Tout le monde le connaît. Il joue super bien. Je crois qu'il est inscrit à Fukurodani. »
Je n'en savais rien. Je ne connais pas bien Tokyo, encore moins ses anciens prodiges de collège.
Onaga a un an de moins que moi, mais il est agréable à vivre. Il ne parle pas tant que ça. Pas avec moi, en tout cas. Je l'ai vu rire à gorge déployée avec deux de ses amis, l'autre jour. Il est peut-être un peu timide.
Dans le bus, il a dit : « J'espère que je pourrai jouer contre lui, un jour. Et l'autre, tu vois, le grand ? Il était bloqueur central, au collège. J'ai oublié son nom. »
J'ai demandé s'ils étaient dans la même équipe. Il a répondu que non ; qu'ils se connaissaient d'ailleurs. Il ne savait pas d'où.
Jeudi
Au matin, le bus est vide, puis il se remplit peu à peu jusqu'à la gare, où presque tout le monde descend, sauf Onaga. Pour Onaga, c'est le point de départ. Il habite dans la périphérie.
On se dit bonjour, mais on ne se parle pas. Je ne sais pas si je l'aime bien. Je crois.
Je contemple le paysage ensoleillé, les passants, les voitures, les arbres. Je n'aime pas trop la ville. Je commence à m'y habituer.
Bokuto Kōtarō n'était pas là, aujourd'hui. J'ai peut-être mal cherché.
Vendredi
J'ai été m'acheter à manger après l'entraînement. Il était caché derrière un rayon, une quantité inhumaine de pains au lait dans les bras. Il marmonnait quelque chose sans discuter avec personne. Ses amis ne l'avaient apparemment pas accompagné. Je crois qu'il était de mauvaise humeur.
Il a vu que je le dévisageais. Je ne savais pas quoi dire, alors je me suis enfui.
Samedi
Je ne suis pas fait pour parler avec les anges.
Dimanche
J'ai rêvé de lui.
Onaga me disait qu'il l'avait vu voler.
On se trouvait en haut d'une tour et je ne distinguais pas le sol sous nos pieds. Puis il était là, accroupi sur la fenêtre, ses grands yeux fixes posés sur mon visage. Bokuto Kōtarō. Il tenait mon cœur au-dessus du vide. Je saignais beaucoup. Je n'en avais pas grand-chose à faire.
Il a dit : « Je te connais, Akaashi Keiji. »
Je ne le croyais pas.
Il a souri. M'a tendu mon cœur. J'ai refusé.
Il pouvait bien le garder.
