Les personnages de Sherlock Holmes et John Watson sont le fruit de l'imagination de Sir Arthur Conan Doyle. L'univers s'inspire de celui de la série de la BBC.

Rock-Manga-Cats : Bonjour à tous ! :D Cette fic est un peu particulière puisqu'elle a été écrite en collaboration avec une autre personne présente sur ce site - et également une amie dont le pseudonyme est Rodeuse. En effet, nous avons écrit cette fic à deux : moi dans le rôle de Sherlock (en italique) et elle dans le rôle de John (en normal). Il faut savoir qu'à la base, cette fic est partie d'un délire par sms entre nous qui a dégénéré en fic (je vous raconte pas la galère pour tout retaper à l'ordi !) mais nous avons décidé de vous la faire partager. :D Cette fic n'a aucun prétention particulière, le but est juste de s'amuser, de rire, de pleurer au fil de ce que ressentent les personnages sans se prendre la tête, juste passer un bon moment en lisant. Il y a plein de clins d'oeil qui raviront les fans les plus férus d'entre vous, j'en suis sûre ! :D Bonne lecture ! :)

Rodeuse : Bonjour à tous ! Moi, c'est Rodeuse. Bon, Rock Manga Cats a fait tout le travail. Mais comme j'ai envie de mettre mon grain de sel, et bah figurez vous que j'étais vraiment aux courses et elle vraiment en train de s'ennuyer quand on a commencé. Et si elle avait eu un pistolet, qui sait ce qu'elle aurait fait :P cette fic, on l'a écrite en live, par sms, même si on l'a modifié après. Inspirée de la célèbre fic Johnlock the finger slip ? Peut-être... mais je vous assure que c'est involontaire. On est naturellement cinglées. En fait c'est une habitude et une grande occupation d'écrire des fics à deux, parfois jusqu'à très tard dans la nuit. Mais en revanche c'était une première pour moi d'endosser le rôle de John - parce que miss est officiellement Sherlock, mais moi, d'habitude, je suis Moriarty. On a décidé de publier nos fics Johnlock sur son compte et les Sheriarty sur le mien, par raison de préférence de Pairing, donc je vous invite à aller y faire un tour ( on s'occupe d'abord de celle-là et ensuite de l'autre ). Si John est comme ça dans cette fic, c'est qu'on a pensé que jeune, il serait différent, plus fou-fou plus "à fond". Quant à sa bisexualité, c'est même pas une originalité puisqu'après tout "tout lui va" ;) !

Je vous souhaite une bonne lecture, elle est complète, donc pas de risque d'arrêter en route. Bisooooous et un grand merci à tous ceux qui la liront. N'oubliez pas de nous laisser vos avis ;) Et ce que vous avez ressenti à la lecture...


JW : « Le mur, Sherlock ! Je suis en train de faire les courses, ne tire pas dans le mur quand je ne suis pas là ! »

SH : « Je. M'ennuie. »

« Je sais. Mais s'il te plaît, évite de détruire l'appartement. Je ne roule pas sur l'or, aux dernières nouvelles. »

« Trouve-moi quelque chose à faire, John. »

« Faire le ménage que je fais tout le reste du temps, tous les jours de la semaine ? Venir m'aider à porter les paquets ? »

« Si on ne peut même plus tirer dans les murs tranquille... »
« Ennuyant John. Quelque chose d'autre. »

« Achète-toi un stand de tir ou tiens, va au commissariat voir Lestrade, ils doivent en avoir un à Scotland Yard ? »
« M'aider, ennuyant ?! Sherlock, mais... Tu me désespères. Je suppose que tu trouveras tout aussi ennuyant de manger ce que JE préparerai grâce à MES courses. »

« John, tu donnes trop d'importance à des choses futiles. »
« Et tu te méprends. »

« Je te déteste. »

« Merci. »

« Tu sais quoi ? J'ai une idée pour toi. Va voir Moriarty. Je suppose que LUI saura t'occuper bien mieux que moi. »

« Ca fait deux semaines qu'il ne dit plus rien. Comme s'il avait disparu. »
« Ca cache quelque chose. »
« Ou alors il veut que je meure d'ennui, lui aussi, comme tous les criminels de cette satanée ville. »
« John, tu ne voudrais pas tuer quelqu'un, que j'ai quelque chose à faire ? Promis, je ne dirai pas que c'est toi. »

« ... »

« John, tu n'y mets pas du tien. »

« Je te laisse à tes suppositions criminelles, Sherlock. Je serais bien plus...fascinant, n'est-ce pas, si j'étais un criminel ? Et bien désolé, je ne suis qu'un gentil médecin et je ne tuerai pas de pauvres gens pour ton bon plaisir. »

« Dommage. »

« Et tu approuves ! TU APPROUVES ! »

« Du coup, je n'ai plus qu'à tirer dans le mur. »

« Ça, Sherlock, c'est du chantage. Je refuse de rentrer dans ton jeu. »

« Tu ne veux pas jouer avec moi, John ? »

« ... »
« Nous. Ne sommes pas. En couple. »

« Nous partageons le même appartement. »

« Et alors ? »

« Et bien c'est pareil. »
« Je ne vois pas pourquoi tu réagis aussi vivement. »

« Sherlock... Dans la vraie vie, les gens ne proposent pas de « jouer » avec eux, car les jeux auxquels tu penses ne sont pas ceux auxquels ils vont penser... »

« Tiens donc ? Et à quoi jouent donc les gens dans la vraie vie ? Je suis prêt à parier que ce sont des choses ennuyantes. »

« Tu ne comprendrais pas. Inutile que je cherche à t'expliquer. Mais ça parle de cravache. »

« Je vois. »
« Je dois donc prendre ça pour un non ? »
« Très bien. Je vais m'en prendre à tes canettes de bière. »

« ...J'ai des canettes de bière dans les sacs de courses. Tu veux vraiment que je t'explique ? Pour que tu m'humilies encore ? Laisse tomber. »

« John, John, John ! Moi, je t'humilie ? »

« Va donc chercher sur internet, ça t'occupera. »

« John, ce n'est pas très fair-play. »

« Tu passes ton temps à m'humilier. »

« C'est faux. »
« Je ne t'humilie pas. »

« C'est vrai et tu le sais très bien. Alors, va donc chercher comme un grand sur internet. »

« ... »
« Très bien, je vais chercher sur internet. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon. »
« C'est le surnom dans la presse qui ne te plaît pas, c'est ça ? « Hat-man & Robin » ? »
« Tu es en colère contre moi, c'est ça ? »

« Non ! Sans blague ! Quelle brillante déduction ! »

« John... Je ne vois pas pourquoi ce que disent les gens t'importe à ce point. »

« Ce n'est pas ce que disent les gens qui me blesse, Sherlock. »

« Alors c'est quoi ? »

« Et tu me le demandes, en plus. Laisse tomber, c'est sans doute trop ennuyant, futile et sans importance pour toi. »

« John... Arrête. »

« Arrêter ? Arrêter quoi ? »

« Arrête de dire que c'est sans importance. »

« Tu l'as dit toi-même. »

« Ce qui est sans importance, c'est ce que disent les gens. »
« Pas toi. »

« Sherlock, je ne parlais pas de tout ça. Simplement... J'ai l'impression de vivre avec un gamin. Je ne peux pas toujours... Faire le ménage, les courses, ouvrir les factures, faire à manger, surveiller que toi tu manges et que tu prennes soin de toi, parce que monsieur est bien trop grand pour s'abaisser à de telles choses. Parfois, j'ai juste besoin que tu sois là, banalement, sans ta grande gueule et ta supérieure intelligence. »

« John, je... Tu veux que je ne sois pas moi-même ? »

« Tu peux être toi-même et descendre de temps en temps de ton nuage pour juste m'aider. Ou au moins ne pas critiquer, parce que moi, dans ma bêtise humaine, je m'abaisse à ce genre de choses. »

« John, écoute, je... »
« Je suis désolé. »

« ...Et tu ne peux pas non plus, à chaque fois, t'excuser en te rendant si...adorable. Pour me faire immanquablement revenir vers toi et que je te pardonne. »
« Les courses sont sur le palier, je suis en route pour chez Sarah. »

« Elle n'est pas chez elle. »

« Comment peux-tu le savoir ? Peut-être que j'ai les clés. »

« Tu ne les as pas. Elle est allée voir ses parents. »
« Tu vas attendre dehors. C'est bête. Reviens. »

« Putain de merde, tu as raison. Encore. Et bien tant pis, je vais à l'hôtel ce soir. »

« Pourquoi tu ne reviendrais pas ? Je te ferai du café. »

« J'aurais tellement aimé que tu me dises ça tout à l'heure. »

« Et bien je te le dis maintenant. »
« John ? »

« Hum... L'offre est tentante je dois dire. Te voir me faire du café, anxieux que je parte. Mais si j'obéis, vois-tu, tu reprendras aussitôt ta belle arrogance et tu seras fier, en plus, de savoir que je suis si facilement manipulable. »

« Je ne te manipule pas. »

« Bien sûr que si. »
« De toute façon, la chambre d'hôtel est déjà payée. »

« Je te la rembourserai. »
« Je veux que tu reviennes. »

« Et avec quoi ? L'argent que tu ne me donnes pas quand je te dis que j'ai dû laisser les courses à la caisse parce que je n'avais pas assez d'argent pour les payer ? »
« Et sinon quoi ? Je m'écroule déjà sur le lit. Impossible de me relever. Je vais dormir ici jusqu'à demain matin. »

« Je te l'ai dit, tu peux prendre ma carte. »
« Et bien, je t'attendrai. »

« Très bien. Fais comme ça. Mais n'oublie pas les courses s'il te plaît. Je les ai payées. »

« En plus, je suis certain que le lit sur lequel tu es n'est pas confortable. »

« Peu importe. Je t'avouerai que je préférerai une suite luxueuse avec baignoire à jets massant et matelas haut de gamme, mais pas assez de sous pour ça alors je m'en contenterai. Il faudrait une explosion pour me faire lever d'ici. »

« ... »
« Une explosion, tu dis ? »

« Tu ne prévois quand même pas sérieusement de faire sauter l'hôtel ? Sherlock, s'il te plaît, je voudrais juste...me reposer, ok ? En quoi est-ce si difficile pour toi de le concevoir ? »

« Si ça peut te faire revenir... »
« Se reposer ? Je n'ai pas envie de me reposer. »

« Si tu fais exploser l'immeuble, Sherlock, il y a de fortes chances en effet pour que je bouge de ce lit, mais c'est mon corps inerte et brûlé que tu retrouveras. Et ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ? »

« Non. Je te préfère vivant. »

« Je parlais de moi, pas de toi. Il y a bien longtemps que je ne me fais plus d'illusions sur toi. Bien sûr, tu peux rester des jours sans manger ni dormir et tu es toujours aussi frais, beau et sans une seule marque de cernes. Alors évidemment... »
« Très bien. Nous sommes au moins d'accord là-dessus. »

« Tu peux très bien te reposer ici. »
« Je ne tirerai pas dans le mur. »

« Non. En fait, je crois que j'aime bien cette situation. C'est agréable, pour une fois, de maîtriser un peu les choses. »

« Ça ne l'est pas pour moi. »

« Je m'en doute. Ça ne l'est jamais pour moi non plus. »

« Reviens. C'est tout. »

« Sherlock, pourquoi on ne profiterait pas de cette distance pour mieux se connaître ? »

« Comment ça ? »

« Je ne sais pas... Tu parlais de jouer. Et bien, ce serait peut-être le moment. »

« Tu veux jouer finalement ? »

« Et bien... Peut-être que tu me connais mal, Sherlock. Peut-être que oui, j'ai bien envie de jouer. Mais il faut être adulte avec toi et responsable pour deux, alors... J'évite de me laisser aller. »

« D'accord. »

« Si on était deux adolescents, si on ne se connaissait pas. Si j'étais là dans cette chambre d'hôtel après une soirée bien arrosée, à attendre ma nouvelle petite amie rencontrée le soir même et à qui j'aurais donné rendez-vous. Mais elle ne viendrait pas et ça m'ennuierait, alors je sortirais le morceau de nappe en papier où elle m'aurait écrit au rouge à lèvres son numéro et essaierais de décrypter les chiffres entremêlés pour lui envoyer un message. A cette heure avancée de la nuit, ou plutôt du matin et dans l'état lamentable où je me trouverais, je lui enverrais : "Alors, mon chaton, on est perdu ?"...»