Attention, préparez-vous à lire le truc le plus stupide/sans logique/pété/lourd de votre vie.

Pas de bêta (non, je ne suis pas si cruelle), disclaimer au Gorille Suprême qu'est Sorachi.
HAVE A GOOD READ & HAPPY BIRTHDAY GIN-SAN


Gare aux auteurs sadiques et fujoshi


Les oiseaux chantaient, c'était si joli. Oh, et un chat sur la gouttière, comme c'était mignon... tout comme la chambre, d'ailleurs. Pas mal, les tatamis, ils étaient très... blancs. Les draps aussi, d'ailleurs, on sentait que c'était un bon hôtel, hein... un lit propre, c'est une journée qui commence bien, n'est-ce pas?

Gintoki observait autour de lui avec un léger sourire crispé, évitant tout ce qui pourrait le pousser à regarder à sa droite. Non, non, il n'était pas assez stupide pour commettre cette erreur. Il avait déjà fait l'expérience, on ne la lui faisait pas deux fois, non mais oh!

Mais bon... … quand même, sérieux?

Oui, il paniquait. Oh, doux euphémisme, il était totalement crispé, son regard dévié sur sa gauche, et il émit un petit gémissement quand la personne à ses côtés bougea et tira les draps. Ses yeux furent bien forcés de descendre quand la couette – oh, elle était peut-être pas si propre que ça finalement – glissa de ses jambes. Et oui, quelle surprise, on se serait cru dans une fanfiction : il était nu. Bien évidemment. C'était impossible qu'il lui reste que son caleçon, hein, il fallait qu'il soit totalement à poil. Comme si ça arrivait pas déjà assez dans le manga.

Bon, en tout cas, ça, c'était fait : il avait encore abusé de l'alcool. Sérieux, l'auteur n'était pas originale, l'arc Scandal avait commencé pareil. Mais il ne se laisserait pas faire! C'est ainsi que le Yorozuya prit la décision de ne pas regarder qui se trouvait sous la couette, à sa droite.

En même temps, logique! La dernière fois, il aurait pu mourir! Dans son propre vomi, ou d'une crise cardiaque; il ne préférait pas se rappeler de cet horrible instant où il avait cru, ou plutôt avait été persuadé qu'il avait couché avec la vieille peau qui lui servait de logeuse.

Si ça se trouvait, c'était pareil. Encore une fois, ces cons n'avaient pas d'imagination, et voulaient lui faire croire qu'il s'était bourré au point de coucher avec n'importe qui! Et qu'on ne lui rappelle pas qu'il avait au final bel et bien couché avec Madao; c'est en faisant des erreurs qu'on apprend la vie!

Alors soudain, un éclair le frappa. Pas un vrai, hein, ces genres de loupiotes qui s'illuminent quand les héros ont des idées, souvent incroyables. Dommage, celle de Gintoki était totalement bateau, et au final pas si bonne que ça. Mais sur le coup, il crut que non.

Gintoki se dit qu'il allait, dramatiquement évidemment, tirer les draps. Il pourrait ainsi rire à gorge déployée, et se moquer de ces petits impertinents qui osaient penser qu'ils allaient le rouler une deuxième fois! Oui, c'était ce qu'il fallait faire – Gintoki n'est pas l'homme le plus intelligent du monde, pardonnez-le – et il n'allait pas être le dindon de la farce cette fois! Hahaha!

Et tandis qu'un rire digne de Sakamoto résonnait dans sa tête, le lit bougea encore, et une touffe de cheveux émergea du lin. Bien noire, et elle semblait... courte.

Un cri d'horreur manqua s'échapper de sa gorge. Non... ils n'étaient tout de même pas allés jusque-là? C'était une blague?

Shinpachi, ce sale traître!

C'était la seule possibilité, pour cette andouille. Pour le piéger, il fallait quelqu'un : 1) Qu'il connaissait, pour bien le faire paniquer, 2) Avec un minimum de rancœur, 3) Qui ne trouverait pas ce genre de farce complètement stupide. Il n'y avait personne d'autre que Shinpachi! C'était encore cette débile histoire de paiement! Quel acharné!

Sa main se crispa sur les draps, et il déglutit. Allez, il était temps. Ce binoclard allait morfler.

Mais il n'en eut pas l'occasion, car un grognement se fit entendre, et la personne à ses côtés se redressa, entraînant le peu de pudeur qu'il leur restait avec les draps. Hijikata – car évidemment que c'était lui, vous avez lu le pairing, p'tites malines – observa les alentours avec un air mal réveillé, portant une main à sa tête douloureuse. Quand il se dirigea vers sa gauche, il sentit un courant d'air, et la couette remonta soudainement. L'énorme bosse qu'il vit à ses côtés, dans le lit, le fit écarquiller les yeux.

Sa bouche s'entrouvrit, et toute couleur quitta son visage. Bien que ce soit un mouvement stupide, il regarda autour de lui, comme si quelqu'un pouvait le voir dans cette position plus qu'inconfortable.

Et pendant ce temps, sous les draps :

Gintoki : Meeeeeeeerde, je fais quoi!? Et bordel, qu'est-ce que fous Mayora dans mon lit- ...attends, non, hey, bordel, la blondasse qui se prend pour Sorachi, arrête de t'amuser à faire les apprenties fanfickeuses de skyrock qui écrivent façon théâtre, tu fais rire personne!

Ce que Gintoki ne savait pas, c'était qu'en déclenchant la colère divine, il venait d'enclencher un sacré raz-de-marée. Car ouais, l'auteur, elle aurait pu faire que tout se règle en un chapitre, lui et Hijikata auraient baisé à la fin, point. Mais à ce moment, elle eut envie de les faire chier pour environ dix chapitres.

Hijikata sortit précipitamment du lit, et quand il trouva ses fringues par terre, il les ramassa, les mit en vitesse – pourquoi Gintoki ne les avait-il pas vues quand il était en pleine observation de la pièce? Bonne question. – et prit la poudre d'escampette. Et le Yorozuya resta planqué sous les draps, à se demander bordel pourquoi il s'était caché.

Parce que ouais, c'était pas une si bonne idée, finalement. Il lui manquait un paquet de réponses qu'il aurait pu avoir s'il ne s'était pas caché comme un glandu sous ses couvertures. Par exemple, comment ils en étaient arrivés là!? Parce que ouais, là, c'était pas une blague, c'était sûr! Les trois conditions précédentes, c'était de la merde! Hijikata avait beau avoir une certaine rancune (réciproque d'ailleurs) envers lui, il aurait jamais joué une comédie débile comme celle d'Otae et des autres filles de la dernière fois!

Et puis, vu qu'il n'avait bien sûr pas vu la réaction de Mayora à son réveil, il ne pouvait pas savoir s'il savait ou non. C'est vrai quoi! Si ça se trouve, l'autre s'en souvenait et était content d'avoir passé la nuit avec Gin-san! Peut-être qu'il passerait le lendemain matin avec des croissants pour le p'tit déj en l'appelant honey!

Gintoki, évidemment pas conscient de ne pas être si irrésistible que ça – et que l'auteur ait un dossier rempli de screenshot avec uniquement sa tronche aidait pas –, se posait sincèrement cette question. Pour lui, faire changer les orientations sexuelles, c'était possible! Il était pas si mal, et avoir un harem de terminators enragées le faisait pas garder les chevilles fines. Mais quand même, Hijikata Toushiro, il aurait dû se douter qu'il avait fallu un certain nombre de litres d'alcool pour qu'ils en finissent au pieu.

Il prit sa tête dans ses mains, et la secoua. P'tain, p'tain, il fallait qu'il arrête avec ça! L'alcool, voilà ce que ça avait été, et peut-être que Hijikata ne savait vraiment pas que c'était lui son partenaire de la nuit. S'il ne le savait pas, il suffisait de faire genre qu'il ne s'était rien passé! Il savait faire, ça!

Alors il se remit sur pieds, tanguant un peu, et alla chercher ses affaires. Son caleçon fraise : trouvé, son kimono : trouvé, son bokken : trouvé, et le reste aussi. Par-fait. Il ne s'était rien passé, se dit-il en sifflotant, malgré qu'il serre la mâchoire, le ventre noué à l'idée de ce qu'il avait fait cette nuit-là.

Ce qu'il ne savait pas, c'était que Hijikata, une bonne demi-heure plus tard – et pas avant, car deus ex machina – , poussa doucement le battant pour inspecter la chambre et surtout son contenu. Rassuré quand il vit qu'il n'y avait plus personne, il se mit à la recherche de ses clopes. Il souleva un oreiller, se hérissa en trouvant le paquet de capotes qui s'y trouvait, et n'osa pas regarder sous les draps. Il y avait vu des traces qu'il souhaitait oublier.

Il les trouva finalement sous le lit, et lâcha un soupir de soulagement en les attrapant enfin. Il allait sortir immédiatement de cette chambre qu'il préférait rapidement oublier, quand il vit autre chose sous le matelas. Hijikata préféra vérifier ce que c'était, peut-être qu'il avait encore oublié un truc.

Mais c'était un carton de lait fraise.

Son corps entier se raidit, et la clope qu'il avait placée dans sa bouche tomba.

Non non non non non non, pas possible. Il secoua la tête en se martelant cette phrase, et se dirigea vers la porte. Quand il referma le battant, il entendit des femmes de chambre papoter :

« Hey, il paraît qu'un client est parti sans payer ce matin!

– Oh, je l'ai vu passer! C'était un type avec une permanente, c'est ça? »

Non non non non non non, pas possible. Non non non non non non, pas possible.

Le vice-commandant serra les poings, et se dit que c'était pas imaginable, que c'était une coïncidence. Comme si ça se faisait pour de vrai, comme si c'était probable que deux nanas en parlent juste au moment où il sortait de ladite piaule?

« Tu as vu en plus les draps de sa chambre! Je n'y touche pas! Je ne sais pas combien ils étaient, mais il n'y avait pas qu'un homme, j'en suis sûre! »

Hijikata allongea ses pas. Non non non non non non, pas possible. Il ne voulait pas entendre.

« Ohhh, c'est la chambre 421, c'est ça? Heureusement que je m'en occupe pas! »

Il se mit à courir. Merde, merde, merde! Non non non non non non, pas possible!

Mais c'était bien le numéro de la chambre d'où il sortait!

Sans même regarder la femme au comptoir, il sortit en courant de l'hôtel, voulant retourner à la caserne le plus rapidement possible, que personne ne le voie, qu'il ne se soit rien passé! C'était n'importe quoi!

Et ces deux imbéciles se ressemblaient bien trop. Car ils pensèrent la même chose. ''Si je sais, qu'il ne sait pas, et que je sais qu'il ne sait pas; tout va bien!''

Eh.

Les quiproquos les plus absurdes naissent des personnes les plus débiles


Oui.

J'ai conscience que ce chapitre laisse entrevoir le n'importe quoi que va être cette fic. Mais heh, les filles, depuis quand Gintama a du sens? Et pis, je fais que des fics sérieuses ces derniers temps, laissez-moi me lâcher.

Alors voilà, c'est un peu(?) lourd, je vous rassure, toute la fic est pas non plus comme ça, j'ai exagérément pété le quatrième mur dans ce chapitre 1, alors que par la suite ça arrivera presque jamais. C'est juste que l'idée me faisait marrer. Je suis une gosse, je sais; et accrochez-vous bien : je suis fière de mes conneries.

En revanche, point important : cette fic n'est pas terminée, elle est en court d'écriture, et j'ai pris la décision égoïste de commencer à publier aujourd'hui parce que je ne voulais pas ne rien faire pour l'anniversaire de Gintoki, mon personnage préféré de tous les temps à égalité avec Kaito.

Je publierai le chapitre 2 qui est aussi écrit intégralement une fois que ma fic Naruto aura été publiée dans son intégralité; donc le 23 novembre (ohh juste après l'épisode spécial Gintama!).

A plus!


Si ça vous a plu, si ça vous a pas plu, si vous avez pas lu, si vous ne parlez pas français, si vous voulez m'insulter en Russe, si vous cherchez une escalope à moitié prix et que sais-je encore, laissez-moi une review please! Les écrivains de ce site sont totalement bénévoles, et le seul moyen de les payer et de leur donner envie de continuer d'écrire est de mettre un peu du vôtre et de laisser un petit mot gentil, ou un gros mot méchant, ou encore un gros mot gentil, vous faites comme vous voulez, tout est accepté, nous ne sommes pas radins.