Bonjour à tous.
Me voici de retour avec une nouvelle fanfiction HP Severus/OC. Comme décrit sur mon profil, je suis anciennement Malicia-Snapy...j'ai perdu mon mot de passe et je n'arrive pas à recevoir les mails de pour le récupérer. Je n'ai donc pas eu le choix que de créer un nouveau profil.
J'espère que cette nouvelle fiction vous plaira.
Les personnages et tout ce qui relève du monde d'Harry Potter appartient à JK Rowling, ainsi que certains passages des livres qui seront peut-être utilisés dans les prochains chapitres. Contrairement à ce que vous allez peut-être penser, je ne me suis pas du tout inspirée de "l'enfant maudit" pour écrire cette nouvelle fiction.
Je vous remercie par avance de me suivre, de me lire et de me laisser (peut-être ^^) vos avis sur les chapitres déjà écris.
Je tenterai de poster un chapitre par semaine, ce sera mon objectif.
A bientôt.
Voir mes anciens écrits : u/2023485/Malicia-Snapy
L'Héritière
de
Lord Voldemort
Introduction
10 décembre 1977
C'est par une nuit froide d'hiver que les premiers cris d'un nouveau-né retentirent dans un lugubre manoir au fin fond de la campagne anglaise. L'enfant se trouvait dans les bras d'une jeune femme habillée entièrement de robes noires. Le regard qu'elle posait sur l'enfant était tout sauf bienveillant, comme si un détail semblait la révulser.
- Bellatrix ! tonna une voix.
La femme vêtue de noir sursauta et se retourna vivement vers la voix qui l'avait appelée.
- Maître...commença-t-elle.
Un homme, vêtu d'une longue robe vert foncé qui recouvrait son corps de la tête aux pieds entra dans la pièce et se dirigea auprès de la jeune femme.
- Suffit ! L'enfant est-il né ? Ce sont bien des cris de bébé que nous venons d'entendre ? Qu'en est-il ? débita le plus grand et le plus sombre des sorciers de tous les temps en posant son regard sur la petite masse entre les bras de Bellatrix Lestrange.
- Maître, elle a faillit ! cracha-t-elle en se tournant brièvement vers le corps inerte allongé sur le lit. L'enfant est une fille, Maître !
Le sorcier retira lentement le capuchon qui recouvrait sa tête, se donnant un peu de temps pour étudier ces nouvelles informations, quelque peu imprévues dans ses plans. Son visage n'était qu'un mélange entre une tête humaine et une tête de serpent. Le nez était remplacé par deux fines fentes, ses cheveux avaient commencés par disparaître pour laisser la place à un crâne luisant et ses pupilles étaient d'un bleu pâle, limite translucide. Le mage noir en imposait, il le savait. Il ne fut donc pas surpris de voir la jeune femme déglutir et baisser le regard au sol.
- La mère ?
- Morte en couche, Maître.
- Bien, donnes-moi l'enfant, Bellatrix !
Lord Voldemort tendit les bras, dévoilant de longues mains pâles dont les ongles étaient si longs qu'ils auraient pu trancher la gorge de n'importe quel idiot se trouvant sur son passage.
- Mais Maître...
- Je t'ai donné un ordre Lestrange ! Donnes-moi l'enfant !
Lentement, par crainte mais aussi par dévotion, Bellatrix s'approcha de Voldemort et lui remis le poupon qu'elle tenait dans ses bras. Le bébé s'était tu dès l'entrée du Seigneur dans la pièce. Voldemort lui jeta à peine un regard, tenant le nouveau-né à bout de bras.
- Désormais, vas-t'en ! Ton rôle avec cette enfant s'arrête ici ! Et n'oublis pas, tout cela n'est jamais arrivé ! L'existence de cet être doit rester entre les Blacks, les Lestrange, les Malefoy et moi-même.
- Maître, elle ne peut pas être votre héritière, ce n'est pas un garçon...
- Cela suffit Bellatrix ! Hors de ma vue ! Cette enfant va accomplir de très grande chose en mon nom, que tu le veuilles ou non, et elle sera ta Maîtresse ! Elle sera une grande sorcière, pas aussi puissante que le sorcier que je suis, mais à nous deux, nous mettrons enfin un terme définitif au Monde des Moldus et par conséquent, aux Sangs de Bourbes et aux Sangs Mêlés ! La pureté du Sang sera à jamais préservé. Maintenant, dehors ! MALEFOY !?
- Oui, Maître ? Fit un jeune homme à la longue chevelure blonde en entrant dans la chambre tandis que Bellatrix quittait la pièce.
- Mon cher Lucius, mon plus précieux fidèle...jamais bien loin. La chambre de l'enfant est-elle prête ?
- Oui, Maître, nos Elfes de maison s'en sont occupés.
- Parfait, installes l'enfant dans son berceau et veille à ce qu'un de nos plus fidèles s'en occupe. Homme ou femme, cela m'importe tant que l'on traite l'enfant à la hauteur de son rang ! Et que son existence reste secrète !
- Puis-je vous proposer l'aide de mon épouse, Maître ?
- Oui, Narcissa me semble être un bon choix pour le moment. Prends l'enfant, emmènes-la dans ses quartiers. Ne la montrez à personne, est-ce bien clair ? Je choisirai moi-même son tuteur lorsqu'elle sera en âge de pratiquer la magie.
- Maître , je me chargerai avec plaisir et dévotion de son...
- Suffit, Malefoy !
- Bien, tout ce que voudra le Maître. Comment devons-nous la nommer ?
Voldemort sembla hésiter une seconde.
- Peu importe ! Cette enfant est de ma chair et de mon sang...dès ce jour, il s'agit de votre nouvelle Maîtresse ! s'énerva-t-il.
- Bien Maître, je vais donc emmener la Maîtresse dans ses quartiers.
Le jeune Lucius Malefoy prit l'enfant dans ses bras, veillant à ne pas toucher son Maître et fit demi-tour pour sortir de la chambre à coucher où était né le bébé.
- Lucius ?
- Maître ? fit-il en se retournant.
- Appelles les Black et dis-leur que leur fille a accomplie son devoir envers les Sangs Purs. Et renvois-leur son corps !
Voldemort jeta un regard dédaigneux au corps inerte reposant dans le lit.
- Bien Maître.
Lucius sortit de la pièce sans demander son reste. Il emporta avec lui le petit nourisson bien emmailloté dans une couverture et le remis à sa toute jeune épouse Narcissa qu'il trouva installée au grand salon, devant un bon feu de cheminée.
- Est-ce...
- Il s'agit de notre jeune Maîtresse. Le Maître souhaite que tu en prennes soin, pour le moment en tout cas. Elle ne devra pas bouger des quartiers que nous avons fait installés pour sa venue. Personne ne doit savoir qu'elle existe.
Narcissa hocha gravement la tête.
- A-t-elle un prénom ?
- Non, il ne veut pas lui en donner mais je pense surtout qu'il n'a pas la moindre idée...enfin occupes-toi de l'enfant, comme l'a ordonné le Maître. Nous ne devons pas le décevoir, Narcissa !
Lucius sortit du salon où il laissa le bébé au soin de son épouse. Au dernier moment, il se retourna vers Narcissa.
- Malheureusement, ta cousine est décédée. Toutes mes condoléances.
Narcissa ferma les yeux, inspira et expira longuement en se souvenant du visage joviale de sa jeune cousine, à peine majeure.
- Elle a fait son devoir envers notre Maître, envers notre Sang, envers notre famille. Que Salazar prenne soin d'elle.
Lucius acquiesça lentement et quitta le salon. Narcissa reporta son regard sur le bébé qu'elle tenait dans ses bras. Le poupon était bien une petite fille, à la peau blanche, aux yeux noirs corbeau et il semblerait que sa chevelure soit brune. Le portrait d'une Black, pensa Narcissa pour elle-même. Avec le temps, peut-être que tout cela changera. Pour le moment, le nourisson semblait paisible dans ses bras, à l'abri de toute forme de monstruosité. Cela ne durera pas, pensa encore Narcissa. Si le Maître met bien son plan à exécution quand l'enfant sera plus âgée, le chaos s'abattra sur le monde, Moldu et Sorcier confondus. Mais pour l'heure, l'enfant n'était qu'un bébé innocent.
- Eh bien, petite puce, quand nous serons toutes seules, tu seras ma belle Hélèna. Ce sera notre petit secret, juste entre toi et moi.
Pendant quelques secondes, le regard sombre de l'enfant trouva celui de Narcissa et un petit gazouillis sortit de sa bouche, comme si elle validait d'elle-même ce prénom temporaire qu'on venait de lui choisir.
Lentement, Narcissa se releva de son fauteuil et se dirigea vers les quartiers du Manoir Malefoy qui avait été aménagés pour l'arrivée de l'héritier, en l'occurrence de l'héritière de Lord Voldemort. Elle entra dans ce qui s'apparentait à une chambre de bébé et y installa la petite dans le berceau.
- Dors, petite Hélèna. Un lourd fardeau repose sur tes épaules alors reposes-toi, tant que tu en as encore la liberté. Que Salazar te préserve, douce enfant...
Elle s'assit sur le siège à bascule à côté du berceau et se mit à fredonner doucement des berceuses en espérant que de jours meilleurs arriveront bientôt.
