Une simple petite OS (pour une fois). Cette fois-ci, je me poste dans le tragique. Pourquoi ? Parce que j'ai envie (ouah, quelle logique, bravo Pamelia…). Si vous n'aimez pas… J'en suis sincèrement navrée pour vous (mais c'est qu'en plus elle est polie la petite demoiselle…).

Le couple est : Kimbley/Riza (je l'aime ce couple, j'adore les fics dessus). Non je n'essaye pas de vous en faire écrire une dessus (quoique…). Mais si vraiment vous y tenez (mais c'est qu'elle y croit en plus !), pourquoi pas ?

Bon assez perdu de temps, vous voulez certainement lire la nouvelle fiction alors je vais vous la donner. La voici.


La torture.

Je m'en souviens comme si c'était hier…


C'était un vendredi 13. Un jour maudit. Les soldats, les sergents, les colonels, les lieutenants, les commandants et le généralissime étaient là. J'étais là. Je voyais tout. Tu étais au centre de la cour, les mains attachées, les cheveux décoiffés, le regard éteint. Tu ne bronchais pas, tu ne pleurais pas, tu ne faisais que fixer droit devant toi le colonel Mustang qui te regardait impassible. Parfois tu posais tes yeux sur moi et je devinais, plus que voyais, l'esquisse de ton sourire. Le généralissime faisait son discours :

« Lieutenant Riza Hawkeye, vous êtes accusée de haute trahison envers l'armée. Vous avez volé des dossiers classés secret-défense pour les donner aux mains de l'ennemi. Vous avez été jugée coupable. Votre sentence sera la peine de mort. Voulez-vous dire un dernier mot ? »

« Pardon. »

« Il fallait y penser plus tôt lieutenant, maintenant, commandant Kimbley, venez. »

Je me souviens encore de la manière dont tu as été attrapé…


On courait. On était rapide, mais pas assez. Quand on est arrivé à la sortie et qu'on a vu les gardes, j'ai pensé qu'on était fichu. Et toi, tu t'es retournée, tu m'as fixée dans les yeux et tu m'as dit, d'un ton le plus sérieux possible :

« Il n'y a qu'une seule chose à faire, dis que tu m'as vu avec les dossiers, que tu m'as attrapée, que tu m'as eue la main dans le sac, je serai condamner, mais pas toi. »

« Je ne peux pas faire ça… Non… »

« Il le faut. Sache que c'est la seule chose à faire… Je t'aime… »

Tu m'avais embrassé et dès que tes lèvres avaient quitté les miennes, les gardes étaient arrivés. Je te tenais fermement et d'une voix glaciale, j'avais répété ce que tu m'avais demandé.


Nous étions face à face désormais et le généralissime semblait jubiler de voir une ennemie mourir. Je te regardais en essayant d'avoir un sourire ironique mais je souffrais. Tu allais être la plus douloureuse de mes explosions. Tu me regardais d'une façon neutre qui me blessait. J'aurai tellement aimé te prendre et t'emmener loin. Tu m'avais rendu romantique. Puis comme le généralissime commençait à perdre patience, je t'ai agrippée. Tu as fermé les yeux. Je t'ai transformée en bombe. Je l'ai fait de sorte que tu ne souffres pas trop. Je me suis reculé et je me suis mordu les lèvres jusqu'au sang pour ne pas éclater en sanglot. Dix secondes plus tard, tu n'étais plus là.


Maintenant, ça fait cinq ans que tu es partie et je dois reconnaître que je ne cicatrise pas. Cinq ans que je suis devenu l'ombre de moi-même. N'y tenant plus, je me dirige vers notre chambre, là où il s'est passé tellement de chose. Je cherche dans la commode la boîte où tu rangeais tes flingues. Je prends celui que tu préférais, et je le charge. C'est décidé, cinq ans après, je te rejoins. Je pose l'arme contre la tempe, je compte dix secondes et j'appuie. Je te rejoins, je t'aime Riza.


Voilà comment se termine ma jolie tragédie romantique (oh que c'est triste pour nos pauvres personnages). Enfin bref, voilà. Elle est finie celle-là.