Disclaimer: Marvel et Harry Potter ne sont pas ma propriété, je ne gagne donc aucun argent avec cette histoire.
Désolé pour ce très court chapitre, mais ce n'est que l'introduction. Bonne Saint-Valentin!
Chapitre 1
-Tony? Tony, si tu oses t'endormir encore une fois je...
-Mais c'est pas ma faute, c'est le décalage horaire. Se plaignit le dénommé Tony Stark.
Sa secrétaire et petite amie, Pepper Potts, lui adressa un regard sceptique.
-Parce que moi je n'en souffre pas peut-être?
-Si tu veux dormir, tu peux te coller contre moi.
-Tony! Je suis sérieuse!
-Mais moi aussi, parfaitement sérieux. Bon, bonne nuit.
Alors que le célèbre Iron Man s'apprêtait à se rendormir dans le confortable siège de sa voiture de luxe, Pepper lui lança un document qu'il attrapa de justesse.
-D'abord, on est en plein jour et deuxièmement, tu dois avoir lu ceci avant qu'on soit arriver. J'essayais de t'en faire un résumé, mais puisque tu ne m'écoutes pas...
Tony se redressa aussitôt.
-Qui moi? Je suis toujours très attentif quand tu parles voyons, premier de classe même. Alors? Qu'est-ce que ça dit?
Pepper soupira.
-Tu es un cas désespéré.
Tony lui offrit un grand sourire innocent.
-Tu es mieux d'écouter pour de vrai cette fois. L'homme que nous allons voir est un dénommé Vernon Dursley. Il est le nouveau directeur d'une compagnie de perceuses électriques nommée Grunnings Drill.
-C'est terriblement ennuyant. Pourquoi allons-nous le rencontrer chez lui déjà?
-Tu te souviens de notre destination? Je suis impressionnée.
-Je ne suis pas si pire que ça quand même!
Après un autre de ses fameux regards sceptiques, Pepper continua:
-Nous devons aller le voir, car sa compagnie a développé un nouveau prototype qui est capable d'emmagasiner de l'énergie plus longtemps.
-J'aurais pu trouver comment faire ça tout seul. Je suis sûr que je pourrais faire encore mieux.
-Oui et bien se faire des liens avec d'autres compagnies est aussi très important Tony. Surtout que cela pourrait débloquer le marché londonien.
-Si tu le dis.
Un regard menaçant plus tard, il se reprit:
-Je veux dire, oui, tout à fait d'accord avec toi. Tu as toujours raison tu le sais bien. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
-Tu ne passerais plus dans le cadre des portes, ça c'est sûr.
-Ne t'inquiète pas, je n'ai encore jamais eu de problèmes avec ça.
-C'est une chance.
-Monsieur Stark, nous arrivons dans cinq minutes. Intervint le chauffeur.
-Parfait. Répondit l'interpellé.
Se tournant vers sa petite amie, il lui demanda:
-De quoi devons-nous parler avec ce type?
-D'une possible association entre nos compagnies et de la possibilité de partager nos connaissances. Tu devrais le savoir.
-Je n'en vois vraiment pas l'utilité. Je te l'ai dit, j'aurais pu me débrouiller seul.
-Tais-toi et fais ce que j'ai dit. Il est trop tard pour changer d'avis maintenant.
-Oui chef. Fit piteusement Tony.
Quand le véhicule se gara dans la cour d'une maison tout à fait normale, Tony sortit en geignant mentalement, n'osant pas exprimer son désaccord à voix haute. Ce n'était pas sa faute si sa petite amie pouvait devenir une vraie furie.
Une femme maigre comme un clou avec un cou beaucoup trop allongé pour être normal les accueillit dans le salon avec un sourire mielleux après qu'un garçon dodu leur ait ouvert la porte. L'homme qu'ils étaient venu rencontré se tenait à ses côtés et Tony lui serra la main en retenant une grimace. Comment quelqu'un pouvait-il être aussi gros? Il savait maintenant de qui retenait le fils.
Ils prirent place sur les fauteuils et Stark ne put s'empêcher de se demander si l'homme serait capable de se relever une fois assis.
-C'est un honneur de vous rencontrer, Monsieur Stark.
-Oui, on me dis souvent cela. Alors...Votre compagnie a fait des progrès apparemment.
Sur ces mots, Vernon Durlsey partit sur un long discours que Tony n'écouta qu'à moitié. Il faisait souvent cela quand il se trouvait prisonnier d'une conversation ennuyante. Il était un maitre dans la matière. À un tel point qu'il parvenait tout de même à suivre malgré le fait qu'il n'écoutait presque rien de ce que l'autre personne lui disait. Pourvu que Pepper ne le découvre jamais. Il fut tout de même soulagé que celle-ci prenne le relais dans la discution. Sincèrement, il se demandait ce qu'il faisait là.
La femme au long cou arriva alors avec un gâteau qu'elle leur dit avoir fait elle-même. En prenant une bouchée, Tony décida que cela valait finalement la peine de rester même si ce n'était que pour la nourriture.
3 pointes de gâteaux plus tard (en ne comptant que celles que Tony avait mangé) le sujet s'orienta plutôt vers ses accomplissements, que ce soit en tant qu'Iron Man ou concernant Stark Industry.
-C'est vraiment épatant ce que vous arrivez à faire avec les technologies déjà existantes. Vous les perfectionner presque au delà de la perfection.
Tony rit.
-J'essaie, j'essaie. Mais, vous savez, les machines parfaites n'existent pas encore. Elles ont toutes leurs propres défauts...c'est juste que les miennes en ont moins.
-C'est grâce à vos œuvres qu'on a décidé d'améliorer ce que nous vendions déjà. Nous nous étions contenté jusqu'à maintenant de ne changer que l'extérieur sans penser à toucher à ce qu'il y avait à l'intérieur. Ce serait merveilleux si nous pourrions nous échanger nos plans. Les moteurs de nos perceuses sont encore un peu faible, ils ne se démarquent pas de ceux de nos concurrents.
-Eh bien...je pense que les moteurs que je conçois seraient probablement de trop gros calibre. Les choses que je crée ont habituellement besoin de beaucoup plus de puissances, prenez mon armure par exemple.
-Ah oui! Elle est vraiment étonnante. Je...
L'homme continua ainsi, rappelant les exploits qu'il avait vu Iron Man accomplir à la télé. C'était un peu idiot puisque Tony s'en rappelait encore très bien, mais cela ne le dérangeait pas d'entendre des compliments sur sa personne. Pas le moins du monde.
En prenant une quatrième part de gâteau, il songea que la rencontre devenait de plus en plus plaisante. Il n'avait toujours aucune fascination sur le travail de l'homme, mais c'était rarement le cas. La dernière fois avait été quand il était encore un gamin. Cependant, de la bonne nourriture et une avalanche de compliment était ce qu'il considérait comme une bonne réunion.
Vernon parlait encore quand Tony crut avoir entendu quelque chose provenant du corridor. Toutefois, il ne dura pas longtemps et il pensa donc l'avoir imaginé. Juste qu'à ce qu'il l'entendit une nouvelle fois. Il se tourna vers Pepper qui hocha la tête face à son interrogation silencieuse. Elle aussi l'avait entendu. Pourtant, leurs hôtes semblaient avoir décidé de l'ignorer, allant même jusqu'à dire que c'était leur chat.
Un mauvais pressentiment envahit la célébrité qui décida d'enquêter. Si ce n'était qu'un chat, et bien tant pis. Prétendant une envie pressante, il s'esquiva en direction des marches qui se trouvaient dans le couloir de l'entrée, l'endroit dont semblait provenir le bruit. C'est alors que le bruit se répéta, plus fort maintenant qu'il se trouvait tout près, et Tony le reconnut. C'était des toussotements très creux qui ne pouvaient provenir que d'une autre personne, certainement pas d'un félin domestique! Alors pourquoi cela provenait-il...du placard?
Il déverrouilla la porte et resta sous le choc face à ce qu'il découvrit. C'était un enfant! Un petit garçon pas plus vieux que cinq ans! Il était tout chétif, pâlot et surtout, il était bouillant de fièvre constata Tony en le prenant dans ses bras. L'enfant fut agité d'une nouvelle quinte de toux et ne réagit même pas alors qu'il le portait jusqu'au salon, comme s'il était trop faible pour s'en rendre compte.
-Pouvez-vous m'expliquer ce qu'il faisait dans un placard?
Les trois Dursley pâlirent alors que Pepper écarquilla les yeux avant de fixer furieusement leurs hôtes.
-C'est...c'est mon neveu. Il est sous notre garde. On l'avait enfermé parce qu'il n'aime pas les inconnus, il fait toujours des scènes. Bégaya l'homme.
-Pourquoi ne pas l'avoir enfermé dans sa chambre alors plutôt que dans un placard?
Dudley, inquiet de perdre l'une de ses chambres, rétorqua:
-Parce que ce sont mes chambres. Il a pas le droit d'y aller.
Tony devint encore plus furieux.
-Vous me dites que ce petit n'a même pas sa propre chambre! Qu'il dort dans le placard, c'est ça?
Dudley hocha nerveusement la tête tandis que son père le dissimula de la vue de ses visiteurs pour ne pas qu'il l'embarrasse davantage.
-Il est malade et vous ne vous en occuper même pas? S'offusqua Pepper après avoir pris l'enfant des bras de Tony, sentant aussitôt la fièvre de celui-ci.
-Il fait semblant...il se plaint toujours...c'est un bon acteur. Tenta maladroitement Vernon.
-Nous allions l'amener à l'hôpital après. Essaya de rattraper sa femme, Pétunia.
Tony en eut assez.
-Quel est son nom?
-Harry Potter. Balbutia l'oncle du garçon.
-Eh bien j'emmène Harry avec moi. Il est hors de question je le laisse avec vous! Vous allez entendre parler de mes avocats, Monsieur Dursley, et ils gagnent toujours.
Il se dirigea vers la sortie, refusant de rester un instant de plus. Pepper le suivit avec Harry dans les bras. Avant de claquer la porte définitivement, Stark rajouta:
-Et ne compter pas sur Stark Industry pour vous aider dans l'avenir.
Ils s'installèrent dans l'automobile et Tony ordonna qu'ils partent aussitôt tandis que Pepper chuchotait des mots de réconfort au petit en le berçant doucement.
-Que va-t-on faire de lui Tony? Lui demanda-t-elle.
-On va le garder voyons!
-Le...le garder?
-Mais oui, je suis sûr que tu en meurs d'envie.
-Mais qui va s'occuper de lui?
-Moi...
-Tu sais, ce n'est pas rassurant. Tu as de la difficulté à t'occuper de toi-même.
-...et toi. Tu vois, tout ira bien puisque tu seras là.
Tony passa la main dans les cheveux d'Harry, ignorant les protestations vaines de Pepper.
-Tu vas voir mon bonhomme. Je te ramène à New York et on va prendre soin de toi.
Sa petite amie abandonna, attendrie malgré elle.
-Bienvenu dans la famille alors, Harry Stark.
Voilà! C'est la première fois que j'écris sur Tony. J'espère que j'ai bien réussi. Le chapitre est vraiment court, mais les prochains devraient être plus long, surtout quand Loki va apparaître. Il faut juste qu'Harry grandisse avant. Aussi, je n'avais qu'une journée pour l'écrire puisque je voulais le publier pour la Saint-Valentin comme promis.
Pour ceux qui se poserait la question, Voldemort n'aura aucun impact sur l'histoire, excepté pour la mort des parents d'Harry. Ce sera comme si Harry l'avait définitivement éliminé le soir d'Halloween.
J'espère que vous avez aimé. Le prochain chapitre sortira le 1er mars.
