Diclaimer : Tout à Rowling
Note : Petit clin d'oeil pour ceux qui lisent mon autre fic. Pour les autres vous pouvez lire cet OS vous le comprendrez quand même.
Dédicace à Amand1 ma correctrice! Hé hé je savais que tu le corrigerai sans te poser des questions. Donc ce chapitre est pour toi! Merci de m'encourager à écrire! Et de me redonner le sourire!
Et maintenant bonne lecture...
Aimer.
Tout ce qu'il peut dire c'est qu'aimer ça fait mal. Il contemple sa femme endormie à ses côtés et il sent son cœur déborder. Il donnerait plus que sa vie pour elle. Il n'arrive pas à dormir et se sent nostalgique.
Il voudrait pleurer mais il n'y arrive pas. Ses yeux sont secs depuis longtemps et cela n'empêche pas son cœur de saigner encore et encore. Il détourne son visage de la silhouette aimée et se dirige dans la petite pièce à côté.
Dans la pièce règne un silence quasi-religieux. Seuls les soupirs provenant d'un petit lit trouble la quiétude des lieux. Il s'avance doucement et contemple la petite silhouette étendue.
Il aimerait tant lui offrir un monde merveilleux, un monde en paix. La guerre fait rage dehors et il ne sait pas de quoi demain sera fait. Et cela lui fait mal, il aimerait tant croire. Croire qu'il n'a qu'à lever les yeux et la lumière les envelopperaient pour les mener loin d'ici. Loin de l'horreur.
Son petit ange dors et il n'a qu'à soupirer pour sentir une vague de sentiments plus confus les uns que les autres l'envahir.
Il ne sait plus sourire. Les seuls qui l'accordent sont pour elles. Elles qui l'aiment plus que tout. Il ne sait plus et se sent triste.
Verront-t-ils la fin de ce cauchemar ? Pourra-t-il contempler le soleil et le trouver magnifique ? Sentir cette douce chaleur sur son visage ?
Ce soleil qui a perdu cette magnificence et qui lui rappelle chaque jour à quel point il se ternit…
La silhouette remue légèrement et son cœur se réchauffe alors. Tant qu'elles sont là il sera fort. Pour elles jamais il n'abandonnera.
Une main se pose sur son épaule et il n'as pas besoin de se retourner pour savoir qu'elle est là. Elle le prend par la main et l'assoit sur le fauteuil présent au coin de la pièce. Elle s'assoit à son tour sur ses genoux et pose sa tête sur son épaule.
Là immobiles, ils contemplent la fillette, leurs cœurs battant à l'unisson. Battant pour elle. C'est leur petite merveille qui leur rappelle chaque jour que la vie peut-être belle et que cela vaut le coup de se battre. Chaque sourire est une lueur d'espoir.
Aimer c'est s'exposer à la souffrance. Une souffrance qui vous fait vivre et qui fait battre votre cœur plus ou moins douloureusement. Aimer c'est se donner sans conditions, c'est chaque jour se perdre un peu plus
Ils le savent et l'assument. Pour eux c'est la seule souffrance acceptable.
Vivre n'est rien si ce n'est pour les autres. Ils la protégeront et gardent espoir qu'un monde meilleur naisse. Un monde où leur fille pourra courir, tomber et se relever.
La silhouette s'agite alors et ouvre ses petits yeux verts si semblables à ceux de son père. Elle se relève dans son lit et les voit. Un petit sourire endormie fait surface et ils sentent alors de nouveau la chaleur du soleil.
La petite fille se dirige vers ses parents d'un pas incertain et sa mère la soulève pour la poser sur ses jambes. Satisfaite, leur fille pose sa tête sur la poitrine de sa maman et pose sa main sur celle de son père et avec un petit soupir se rendors.
Vivre c'est souffrir et aimer.
Vivre c'est mourir à petit feu.
