Titre : End's beginning
Cette histoire m'est venue en tête en écoutant « The story » de 30 STM.
Oulala un gros délire, fallait que ça sorte alors voila !
Bonne lecture !
OoO
End's beginning
Voici l'histoire de ma vie, ça n'a rien d'intéressant, une histoire banale, un mec parmi tant d'autre. Si je la raconte c'est qu'il y'a quelque chose d'important qui s'est passé, non ? Rien d'extraordinaire, ne vous imaginez pas un conte de fée. Il n'y a pas de fée, ni de cheval blanc encore moins de prince charmant, juste un autre mec aussi paumé que moi.
Ça nous est tombé dessus un matin comme ça comme tombe la pluie. Depuis on en est là, on a vécu des hauts et des bas, peut être plus de bas que de haut mais on est toujours là. Assis dans une chambre d'hôpital, je regarde par la fenêtre. Il neige, le bouillard se lève mais pas toi, ça fait un moment déjà qu'on est là. Moi te regardant dormir, tu deviens chaque jours un peu plus pâle, dis tu te prend pour la belle aux bois dormant ou quoi ? Si je t'embrasse tu te réveilleras ? Ça fait un mois qu'on est là. Ton corps est chaud pourtant ton âme n'y est plus.
La mienne aussi a foutu le camp avec toi. Comment on en est arrivé ici ? Je ne sais plus trop. Une bagarre, une dispute qui a mal tourné, je t'ai bousculé et puis … le trou noir, je ne me souviens de rien, les médecins disent que c'est à cause du choque, mémoire sélective ou un truc du genre.
L'histoire de ma vie, moi qui née, apprend à marcher, apprend à parler, vais à l'école, puis au lycée, ensuite toi, tu as tout chamboulé, tu as tout refait. Toute ma façon de voir les choses a volé en éclats. Quand j'y repense, ça me fait sourire. Après toi et moi, tout de suite amants, pas la peine de perdre encore plus de temps as-tu dit, ça fait des années qu'on ce connaît. On a tout simplement couché, non tu n'aimes pas ce mot, on a fait l'amour, tendrement, passionnément, lentement, amoureusement. Comme tu affectionnais ce mot, amour.
Notre histoire était un gros bordel, sans queux ni tête. On est toujours aussi paumé qu'au début. Tu étais l'être que j'aimais le plus. Oui « étais » car je sais qu'on ne sera plus ensemble. Je suis déjà parti, des amis ont prononcé de beaux discours à mes funérailles, de beaux mots qui ne me ressemblent en rien, seul toi connais ma vraie nature. Je suis déjà parti et toi tu dors là comme un con.
Dis si je meurs tu mouras avec moi ?
Tu t'en souviens ? Alors que vas-tu faire maintenant ? M'accompagner ? J'en doute il n'y a pas plus battant que toi. Tu ne me rejoindras pas maintenant, tu vivras en ressassant nos souvenirs ensemble. Tu vivras longtemps, tu me pleureras beaucoup, ta douleur te détruira petit à petit, la souffrance te consumera l'âme. Je n'aime pas ce genre de situation alors je vais simplement te dire au revoir, on se reverra ne t'inquiètes pas mais pas avant un bout de temps qui semblera une éternité. Surtout ne mets pas fin à ta vie si non tu seras déchu et ton âme disparaîtra, se désagrégera.
Il fait froid et pourtant je ne ressens rien. Je me lève et me dirige vers la sortie, j'entends du bruit derrière moi. Les infirmières s'activent, en dirait que tu te réveilles.
Je suis aux portes de l'hôpital. Ce n'est pas comme dans les films tu sais. Je suis condamné à errer sur terre à jamais, il n'y a pas de paradis ni d'enfer. Non je crois que l'enfer existe, je vais passer l'éternité ici bas, sur terre comme un fantôme. Il n'y a pas de lumière ou d'ange pour venir chercher mon âme, il n'y a rien.
Un cri retentit, on t'a dit que je suis mort ? Je ne voulais pas que tu l'apprennes de cette façon. Le brouillard est plus épais que je le croyais. Je m'avance, si tu savais à quel point l'après vie est laide. Non, il n'y a pas de monstre mais bien pire que ça. Tu sais combien de gens sont morts depuis que l'homme existe ? Ils sont tous là, je suis bloqué sans pouvoir faire un pas. Il y'a beaucoup trop de gens, une foule immense. Leurs visages sont livides, dénué de tout expression. Il n'y a plus d'espoir. Ils regardent tous vers le ciel, il est si sombre, des éclairs rouges le traversent par moments. Vis, profite de chaque seconde car après la mort il n'y a rien à part des milliards de morts, il n'y a presque plus de place.
Ça fait combien de temps que je suis ici ? Je me suis mis moi aussi à regarder ce foutu ciel, dans quel but, je ne sais. De toute façon il n'a rien d'autre à faire …
Fin
Je n'ai pas préciser qui parle exprès, mais c'est le couple Naruto et Sasuke dont il est question. Pour ma part c'est le brun qui meurt. Je me demande qui vous avez imaginé. Je n'ai pas décri aussi les personnages exprès. En bref je vous laisse le soin d'imaginer qui parle et la suite.
Une vision angoissante de la mort et triste de la vie, =_= désolé c'est pas mon genre ces horreurs ! Foutu chanson !
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