Titre : Se battre sans cause
Notes de début de chapitre : Une histoire qui me trottait dans la tête depuis un long moment, je vous met le prologue comme l'autre j'espère avoir des avis afin de savoir si je la continu ou non. Bonne lecture à vous.
Prologue :
Dans une salle, de nombreuses personnes chuchotaient entre eux, assises sur des sièges dans un état déplorable. Le siège central n'était cependant pas occupé, vide de vie, de murmures et de la chaleur d'un corps humains. La pénombre faiblement éclairée par quelques torches, rendait la visibilité et la vue des personnes présentes impossible. Seul les voisins pouvaient se voir, et ne pouvait qu'imaginer la présence des autres personnes.
« Où est-il ? » fit une voix sourde et forte.
Aucune réponse concrète ne fut donnée. Seul le brouhaha se calma un court instant avant de reprendre. Visiblement, la question était dans l'esprit de tous. Où se trouvait la personne qui avait conviée cette réunion extraordinaire. Puis aussi soudainement que possible, la porte s'ouvra dans un fracas tonitruant , laissant apparaître les contours du silhouette imposantes. Aussitôt le calme apparut, chaque regard se posant sur le dernier invité.
« Dumbledore, vous voilà enfin. » fit la même voix.
« Severus, la patience est une vertu qui s'applique autant au moldu qu'au sorcier. » rétorqua le dénommé Dumbledore avec sagesse.
« Cependant la situation est critique, Albus. » intervint une voix féminine, l'angoisse lisible dans son ton.
« Minerva. Je suis conscient de la situation actuelle. Ne vous inquiétez pas pour moi. »
Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie de Poudlard, marchait avec calme et lenteur en direction de son siège déposant son regard dans les yeux à peine visible de chaque personnes présentes dans la pièce. Dans chaque regard, une seule émotion était similaire à chacun : le désespoir. Et il ne pouvait pas leur en vouloir. Lui aussi sentait le désespoir dans chaque battement de son cœur.
« Est-ce vrai ? » demanda une nouvelle voix, brisant le silence qui s'était installé.
« Je ne crains que oui, la personne qui se fait appelé Lord Voldemort a bel et bien tué notre cher ministre de la magie. » se contenta de répondre Dumbledore.
Le brouhaha reprit aussitôt, plus fort, plus violent que la dernière fois. Les protestations contre cet acte ignoble prenait le dessus sur le reste. Les plus friables d'entre eux se permettait même de laisser échapper quelques sanglots. D'autres appelaient à la vendetta. Et les plus sereins appelaient à la fuite.
« Cela signifie que la Grande-Bretagne lui est ouverte ? » demanda Minerva.
« Hélas, oui. Lord Voldemort s'est auto-proclamé suzerain de la Grande-Bretagne magique dans la foulée, et a décrété que toute personne qui s'opposerait encore à lui, que ce soit clandestinement ou ouvertement sera sévèrement punis ainsi que l'ensemble de sa famille. » énuméra faiblement le directeur.
« Alors qu'allons nous faire ? Nous rendre ? » s'emporta une voix.
« Alastor, calmez vous et asseyez vous. » ordonna calmement mais fortement le vieil homme. « Le pouvoir qu'a entre ses mains notre adversaire nous rends impuissants. Nous pourrons nous battre, faire des coups d'états, livrer une guerre, mais au final nous n'avons que très peu de chance d'aboutir à quelques chose. »
« Fuyons dans ces cas là. Allons en France, cherchons du soutiens dans les autres régimes. Les autres gouvernements devraient pouvoir nous aider. » s'exclama une énième voix.
« Stupide Potter. » marmonna la voix froide de Severus.
« Cette hypothèse est également a écarté, James. Aucun gouvernement étrangers n'osera se mesurer à la puissance nouvelle de Voldemort. Une guerre entre deux nations n'est pas dans leurs cordes. La France comme tout les autres nations mondiales ont décliné l'appel à l'aide de feu Cornélius Fudge, il ne répondront pas plus à celui là. Le temps que Voldemort reste ici, nos problèmes internes ne les regardent pas. » commença-t-il.
« Alors vous nous conseillez de fuir pour le bien de nos familles ? De renoncer à nous battre ? De laisser une tyrannie sans précédent s'installer sur les terres qui nous ont vu naître, Dumbledore ? Vous nous conseillez d'abandonner pour vivre en esclavage, pour obéir aux ordres de ce monstre ? Pour torturer les nées moldus ? Voir les Sangs purs élevés au rang d'idoles ? » demanda sèchement James.
« Cela ne devrait pas te déranger, Potter. Tu es un sang pur. » lança glacialement une personne de l'assemblée, vite aidé par d'autres membres.
« Ma femme ne l'est pas. » hurla-t-il, pour cesser les attaques personnelles à son encontre.
« Et nous sommes des membres de l'Ordre. Cela n'est un secret pour personne. Bous serons considérés comme des parias, des traître à leur sangs aux yeux de Vous-savez-qui . » fit une voix au côté de James.
« Toujours à défendre Potter comme un petit chien, Black. » lança avec un sarcasme non dissimulé Severus.
« Il est hors de question, que moi un Potter, m'abaisse à lécher les pieds d'un être tel que lui. Je continuerais à me battre même si je dois être le seul à le faire.. » commença-t-il.
« Et tu mourras à coup sur, bien que cette éventualité ne me dérange absolument pas.. » intervient Rogue.
« James ! Severus ! » intervint la voix puissante de Dumbledore. « Chaque personne dans cette pièce est libre de partir si cela est son choix, de se rendre à Voldemort, de fuir à l'étranger pour sauver sa propre vie ou de se battre. » continua-t-il. « Cependant, je ne vous cacherais pas que les risques de victoires sont quasi nul. Alors libre aux personnes qui le souhaitent de partir dès maintenant. » acheva-t-il faiblement.
Après quelques instants une demi douzaines de sorciers s'étaient levé et avait quitté la réunion qui était en cours. Un sourire chaleureux sur les lèvres, Dumbledore leur souhaitait une bonne continuation.
« Servilus, cela est étrange que tu sois resté parmi nous. » lança avec mépris Sirius.
« Dois-je te rappeler que par ta faute, le Seigneur des Ténèbres s'est rendu compte de ma trahison. » grogna dangereusement Rogue pour toute réponse.
« Taisez vous tout les deux. » lança une nouvelle voix féminine, douce et chaleureuse, mais néanmoins ferme.
« Merci, Lily. » salua Albus. « Bien, chaque personnes encore assisses ici est conscientes des risques encourus. L'espoir continuera d'exister le temps que chacun d'entre nous vivra. »
« Et nos enfants ? Que vont-ils devenir ? »
« Molly. Ne vous inquiétez pas Poudlard est encore entre nos mains. Voldemort s'est auto-proclamé Suzerain et à placé Lucius Malfoy en tant que ministre de la magie. Il n'agira que dans l'ombre de son fidèle serviteur. En signant un rédition je pourrais conserver mon rôle de directeur. Il n'est pas encore assez fou pour me tuer, le savoir à sa botte à Poudlard lui tire un plaisir encore plus important. » se contenta de répondre Albus.
« Alors vous comptez vous rendre également ? » demanda avec inquiétude Minerva.
« Pas totalement, j'organiserai toujours nos réunions, le temps de trouver une solution adéquates à la situation. Nous engagerons de nouvelles personnes qui souhaiteraient se révolter contre le pouvoir. Et plus important, je pourrais veiller aux bien être de nos futures générations, de ceux qui pourrons peut-être le renverser un jour. »
« Mais je croyais que seul Harry aurait pu.. » commença James.
« Mais Harry est mort le jour de ses ans. Un autre sorcier s'élèvera dans l'ombre, grandira dans une haine viscérale envers Voldemort et le détrônera.. » coupa Dumbledore.
« Et nous aurons un autre Suzerain encore plus puissant que lui, plus impitoyable. » rétorqua avec justesse Lily.
« Mais cela est la seule solution, à moins d'avoir un guerrier, un soldat, un héros, utilisez le terme que vous souhaitez, entre nos mains. Personne que nous n'avons pas. »
« Et vous, Albus. Vous avez battus Grindelwald, vous avez libéré l'Allemagne du pire mage noire qu'ils ont pu connaître. Vous êtes ce héros. » contra James, tandis que sa femme semblait perdu dans ses pensées.
« Gellert était un sorcier incroyable, talentueux, mais bien moins puissant que ne peux l'être Lord Voldemort. Mon temps est révolus, les années ne m'ont pas épargné, ma magie s'amenuise de jours en jours, même si mes connaissances restent indéniables. Je ne suis pas en mesure de défier et de vaincre Voldemort. » énonça-t-il, faisant apparaître les rides sur son visage, une tristesse sans nom dans son regard.
« Alors vous voulez construire une arme, forgé un de vos futurs élèves à se dresser contre le Seigneur des Ténèbres ? » demanda Rogue. « Je vous pensais bien trop juste pour faire cela, Dumbledore. »
« Certaines choses sont nécessaire pour le plus grand bien, Severus. Vous devriez le savoir mieux que quiconque. »
Le silence s'installa de nouveau pesant, lourd de signification. Les mines défaitistes, les yeux remplis de l'horreur qui les attendait, des années noires qu'ils allaient vivre, en attendant qu'un héros puissent émerger du brouillard, et les délivrer.
« Il..Il existe peut-être une.. solution.. » intervint fébrilement Lily, attirant tout les regards, rempli de curiosité, vers elle.
Albus Dumbledore, avait plongé ses yeux dans ceux verts émeraudes de la meilleur élève de sa génération, aujourd'hui professeur d'études des runes à Poudlard. Oui, une élève brillante comme il n'en existait qu'une par génération. Puis d'un simple hochement de tête, il l'encouragea à continuer.
« J'ai étudier les runes plus profondément que n'importe lequel d'entre vous... » commença-t-elle faiblement. « Même bien plus que vous professeur Dumbledore. Un rite secret a été caché aux yeux de tous, car il peux changer la trame de l'histoire. Il peut-être à double tranchants, dangereux, comme positif. Il peux réussir si ce que la personne demande existe, mais échouer si cela n'a pas lieu. Et dans ce cas là, tuer l'ensemble des personnes qui ont créé le cercle. » fit-elle, pesant avec soin les mots qu'elle utilisait. « Il s'agit d'un rite d'invocation, si une personne est susceptible de battre Vous-savez-qui nous pouvons l'appeler et l'invoquer à nous. » acheva-t-elle.
« Si un tel sorcier existait, ne croyez vous pas qu'il serait avec nous actuellement ? » grogna de mécontentement Alastor, sans voir le regard brillait d'une lueur qui se faisait de plus en plus rare Dumbledore.
« Lily, pensez-vous que ce rituel ne s'adapte qu'à ce monde ? » demanda-t-il, faisant sauter de surprise tout le monde.
« Les termes des documents que j'ai trouvé sont très vagues, cependant il y a des centaines et des centaines d'années, quelqu'un aurait affirmé que les dimensions parallélles existaient selon les choix important qui ont pu être fait. Est ce que ce rituel suffirait à invoquer une personne d'une de ses dimensions, dans le cas où elles existeraient ? En toute franchise je ne le sais pas. » répondit-elle, avant d'ajouter. « Mais je sais que je suis prête à risquer ma vie, en tentant quelques choses, plutôt qu'en me tournant les pouces et attendre des dizaines d'années. »
« Mais Lily... » tenta d'intervenir son mari.
« James, je ne suis qu'une sang de bourbe à leurs yeux. Chaque jour qu'il passera je serais persécuté, torturé, je serais condamné à vivre reclus, caché, à ne pas pouvoir travailler. Pense à Rose, pense à son avenir. Elle est issue d'un mariage que le régime actuelle ne tolère pas, elle souille le sang pur selon les termes de Voldemort. A l'age adulte, elle ne pourra trouver de travail, elle ne pourra pas vivre normalement. Elle n'aura pas la chance qu'on pu connaître tes parents. » s'emporta-t-elle. « Alors pour elle, je suis prêt à risquer ma vie, cela ne changera pas des autres missions. Nous ne sommes jamais surs de rentrer vivants, James, et jusque là cela ne nous dérangeait aucunement. »
La salle était silencieuse, réfléchissant aux paroles de la femme Potter. L'espoir venait de renaître dans le cœur de nombreux membres de l'Ordre.
« Albus, vous n'allez pas accepter ? » s'offusqua soudainement Molly. « Nous allons enlever une personne de son monde, un monde où il a peut-être une famille, des amis, des enfants, un métier, un avenir. Pour le faire venir ici, un monde rempli d'horreur, d'atrocité, de sang, de morts. »
« Le risque est nécessaire pour notre bien, Molly. Je suis navré. Lily, tracé le pentacle, je me joindrais à vous. Les volontaires préparez vous. » annonça-t-il fortement, mettant un terme aux discussions.
Autre lieu :
Un jeune homme marchait entre les débris, regardant fixement le sol, jonché de cadavres, de puanteurs, de sangs. Il reconnaissait quelques corps par-ci, par-là, de nombreux étaient des camarades de classes, certains étaient des professeurs, tandis que d'autres étaient recouvert d'un masque. Les mangemorts, les fidèles serviteurs de Voldemort. L'être qui avait réduit sa vie à néant. Ses parents, Cédric, Sirius, Dumbledore. Il avait pris le flambeau de son dernier mentor, à la mort de ce dernier lors de la première bataille. Mais il avait eu raison, la bataille est perdue mais pas la guerre. Les derniers résistants s'étaient enfermés dans Poudlard, avaient vécus reclus, s'étaient soignés, s'étaient entraînés, tandis que Voldemort rassemblées son armées aux portes de l'école. Le siège avait duré des jours, des mois même. La notion du temps avaient disparus. Seuls quelques escarmouches lancés contre des Mangemorts changeaient de la monotonie quotidienne. Puis Voldemort avait lancé l'attaque finale, des géants, des détraqueurs, des harpies, des Trolls, des loups-garous, et tant d'autres créatures l'avaient rejoints pour cet assaut. Le carnage avait alors commencé, les protections n'avaient pas resistées longtemps, et Poudlard fut rapidement envahis, les premiers morts avaient commencé à joncher le sol. Puis d'autres et encore d'autres, le conflit avait duré des heures entières sans jamais s'arrêter, l'épuisement n'était pas autorisé. L'adrénaline de sauver sa vie était bien plus forte. Puis ce fut au tour des Mangemorts d'entré dans la danse infernale, dans ce cycle mortuaire. Et Ginny fut la première à tomber, la sœur de son meilleur amie, tué par un sortilège de la mort perdu. Plus rien ne comptait, que ce soit les résistants ou les Mangemorts tous utilisaient ce sort à perte de vue, ne faisant pas attention à qui il visait, alliées ou ennemis. Neville imita rapidement sa compagne, et tomba tué par la batte d'un Troll encore vivant, puis Hermione tomba main dans la main avec Ron. A ce moment là, Harry ne pleurait pas, n'avait pas le temps de se rendre compte de l'horreur qui s'abattait sur lui. Sauvé sa vie, retrouvé celle qu'il aimait était bien plus important à ses yeux. Il ne comptait plus le nombres d'hommes et de créatures qu'il tuait, se frayant un chemin en direction de sa dulcinée, capturé par Voldemort quelques temps avant la bataille. Puis il s'était retrouvé pour la seconde fois en quelques mois face à la meurtrière de son parrain, Bellatrix Lestrange, et avait engagé un duel à mort avec. Toute sa hargne, toute sa frustration avait été mis dedans, chaque sort lancé avait pour but de la tué, oubliant la douleur de ses nombreuses plaies, de sa côte cassée, de ses ose brisés, des gravas enfoncé dans sa peau. Rien n'avait d'important, et il l'avait finalement désarmé, la tenant en joue, même face à la mort elle n'avait perdue de son sarcasme, son sourire figés sur ses lèvres, sa fierté toujours présente même agenouillé devant son adversaire. Et par défi avant de mourir, elle lui avait dit où se trouvait son maître et lui avait donné rendez-vous dans l'autre monde.
Alors il marchait en direction de Voldemort, ne voyant plus qu'aucun sorcier n'était encore debout, certains agonisant au sol, demandant à Harry de les aider, de les soigner ou même de les achever. Toute une génération de sorciers venait de partir en fumée, juste pour l'idéologie d'un autre. Il croisa le regard sans vie du dernier des Maraudeurs, puis celui suppliant de Cho Chang, et pour finir il entendit les murmures de son ancien professeur de métamorphose le suppliant à son tour de ne pas sombrer dans les Ténèbres, de ne pas devenir un Voldemort bis, de ne pas laisser sa haine se délivrer. Mais n'était-il pas déjà tombé dans les Ténèbres ? Toute ses personnes qu'ils avaient tué durant ce qui aurait dû être sa septième année ? Tant de vie qu'il avait ôté pour sauver la sienne, pour accomplir cette maudite prophétie. Passant les Grandes Portes de Poudlard, il se permit de jeter un dernier regard derrière lui. Le château était méconnaissable, la Tour Nord là où aurait dû se trouver la salle commune des Gryffondor n'existait plus. Le pont reliant certaines parties du parc au château s'était effondré, les serres de Botaniques était en feu. Une simple larme perla le long de sa joue, sachant que désormais Poudlard ne serait plus jamais pareille, imprimé du sang de tant de personnes se battant pour deux objectifs différents. Mais la paix, la stabilité de la Grande Bretagne magique passait par cela. Puis il reposa son attention sur sa gauche, et s'y dirige. Voldemort. C'était là bas qu'il se trouvait, dans ce lieu qu'il avait tant apprécié. Le stade de Quidditch. Étrange, il n'y aurait aucun spectateur pour assister au duel qu'il s'apprêtait à livrer. Son dernier match. Un match à mort. En passant, il vit que les trois quarts de la forêt interdite avait pris feu, que des corps de nombreux centaures jonchés le Parc, eux qui avaient finalement rejoins la résistance au moment de l'assaut final. Ronan, Bane, Firenze. Il vit également le corps de Graup, qui dans sa chute avait détruit la cabane du Garde chasse, Rubéus Hagrid, lui aussi immobile sur le sol au côté de son demi-frère, comme un signe des liens qui les unissait malgré leur différence. Puis il arriva au stade de Quidditch.
« Voilà enfin, le Grand Harry Potter. » fit la voix glaciale et sifflante du Seigneur des Ténèbres.
« Tom. » se contenta-t-il de répondre, sa main droite serrant fortement sa baguette.
« Pas d'incivilité entre nous, Harry. Je détiens ton amie, l'aurais-tu oublié ? »
« Où est-elle ? » demanda-t-il, contenant la haine dans sa voix avec grande difficulté.
« Ici. » fit-il en donnant un coup de baguette, et amenant vers elle un corps entièrement ligoté. « Je la trouve sublime, Harry. Tu as fort bon goût, je n'en attendais pas moins de mon ennemis le plus coriace. »
« Libéra là, Tom. Cela ne concerne plus que nous deux, l'ensemble de tes mangemorts, l'ensemble des résistants sont morts. » lâcha-t-il avec frustration.
« Oui, le dénouement final ne m'enchante pas plus que toi. Sur quoi vais-je bien pouvoir régner désormais ? Maintenant qu'il ne reste plus rien ? Dis le moi, Harry. » commença-t-il avant d'ajouter en voyant le manque de réponse de son adversaire. « Tant d'année où j'ai espéré dominer ce pays, tant d'année où j'ai recherché le pouvoir, la puissance pour finalement en arrivé là, à cause de toi. »
« Non, ta soif de pouvoir t'a mené là. Cette haine envers les autres t'a conduit à détruire les fondations de notre pays. Il ne te reste plus qu'à régner sur de simples moldus, Tom. Des êtres qui ont côtoyer ton père. » attaqua-t-il.
« Endoloris. » lança-t-il, non pas en direction d'Harry, mais en direction de la jeune fille ligoté, qui hurlait de douleurs. « Luna ? C'est bien comme ça qu'elle s'appelle ? » demanda-t-il avec une voix froide, et intéressée.
« Libère là. » lâcha-t-il avec hargne et haine, cette fois, oubliant la situation délicate dans laquelle il se trouvait.
« Tu as détruit mes rêves, Harry. Tu as détruit ceux pour quoi je me suis tant investis. Je vais détruire le dernier rêve qu'il te reste. » fit-il, avant de reporter son attention sur Luna. « Avada Kedavra. »
« LUNAAAAAAAAAA ! » hurla Harry, son cris de rage et de désespoir résonnant dans l'ensemble du stade vide, au moment où le rayon vert s'abattit sur le corps recroquevillé de la jeune fille, faisant aussitôt cesser son corps de battre, laissant ses yeux ouverts vide de vie dorénavant.
« Que ressens le Sauveur du monde magique ? Une rage, une haine, une colère sans précédant n'est ce pas ? Libère là, et affronte moi avec tout ce potentiel qui sommeillait en toi. »
« Tu vas mourir, Tom. Je t'emporterais avec moi dans la mort. » grogna-t-il. « Avada Kedavra. » lança-t-il, aveuglé par cette rage sans précédant.
Sur ces deux mots, le duel commença, Voldemort esquivant facilement les sorts de son adversaire, tandis qu'Harry semblait acculé défensivement, évitant à chaque fois de justesse ceux lancé par son adversaire. Cela dura un temps infinis, le soleil se couchant sur Poudlard, éclairant faiblement le lieu du dernier combat. Les deux derniers survivant de la batailles. Harry souffrait le martyr, son visage ne cachant plus sa douleur, grimaçant à chaque mouvement. Le sang séchant sur sa tempe, coulant aux endroits des dernières blessures qu'il venait de recevoir.
« Déjà épuisé Potter ? » demanda avec ironie Voldemort. « Avada Kedavra. »
Se jetant sur le sol, Harry réussit à éviter une énième fois le sort de la mort, mais n'eut pas le temps d'éviter le « Legilimens. » lancé par son adversaire. Dans sa tête, les images de ses parents apparurent, leurs derniers moments vivants, puis celle de Sirius, Luna, ses amis, et tant d'autres. Des cadavres, encore et toujours apparurent dans sa tête, de simples inconnus, comme de ses camarades. Des familles en pleurs, détruits par la mort d'un proches, des Orphelins de guerre, cherchant avec désespoir une trace de leurs parents. Puis avec tristesse, il réussit à chasser Voldemort de sa tête.
« Vois-tu ce qui est arrivé par ta faute, Harry ? Il aurait été plus simple que tu te rendes, toutes ses personnes auraient pu vivre. Mais il est trop tard désormais, et tu vas les rejoindre dans l'autre monde. »
Puis le mage noir s'avança vers un Harry impuissant, allongé sur le sol, semblant attendre la mort inévitable qui l'attendait. Ses nombreuses blessures le faisant souffrir atrocement, il voulait que tout cela se termine, il n'avait plus aucune raison de se battre maintenant que tout les êtres à qui il tenait avait disparus, mortes dans cette stupide guerre. Avait-il raison ? Cela n'aurait-il mieux pas fallu qu'il se rende que tout cela se termine avec une dictature de Voldemort, mais que tout le monde puisse vivre ?
« Commences-tu à comprendre Potter ? Que vouloir venger tes parents, vouloir m'affronter à causé la mort de tout ses innocents ? » lança avec sarcasme Tom.
Harry ne répondit pas, toujours allonger sur le sol, ses yeux fixant le coucher de soleil comme un signe de sa mort imminente. Une larme coula le long de ses joues, se rappelant qu'il aimait passer ses soirée à regarder ce spectacle avec Luna. Sa Luna. Celle qui avait été tué par ce monstre. Il ne pouvait pas laisser ce crime impunis, il devait venger sa mort coûte que coûte, mais ses forces semblaient l'abandonner. Non, il ne pouvait pas, alors avec le peu de force qu'il semblait lui rester, il serra sa baguette la tendit en direction de Voldemort, et pria pour que ce sort qu'il avait lu soit efficace et hurla au même moment où son adversaire lança le sien :
« Avada Kedavra. »
« Reflecto Domus. »
Un gigantesque Dôme d'une couleur or s'enroula autour d'Harry, devant le regard ébahi de son adversaire, tandis que le rayon vert fonçait dessus avec force, il entra en contact avec le dôme résonnant, et faisant hurler Harry de douleur au niveau des tympans. Puis au bout de quelques secondes de calvaire, le dôme explosa, faisant apparaître un sourire sur le visage de Voldemort. Sourire qui disparut rapidement, quand il vit le rayon vert se rapprocher a cinq mètres de lui, masquer par l'explosion. Il n'avait plus le temps de réagir et se le prit de plein fouet. S'écroulant lentement en arrière, et tombant sur le sol mort.
Harry ne réagit pas aussitôt, les yeux fermé croyant sa mort arriver. Les ouvrant lentement, il vit le corps allongé, immobile de Lord Voldemort. Sans chercher à s'approcher du corps, il lança un « Expelliarmus. » et vit la baguette de son ennemi juré volait loin de lui. Il était mort. Enfin. Mais à quel prix ? Tout les êtres qu'il chérissait avaient disparus, tous étaient mort. Avec difficulté, sentant chaque membre de son corps le faire souffrir, il se redressa et avança en titubant en direction du corps de sa tendre et bien aimé Luna. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Se laissant tomber à côté, sentant toutes ses forces le quittaient, il laissa sa tristesse enfin paraître, les sanglots se multipliaient et toutes les larmes de son corps tombé sur le visage si angélique de l'ancienne Serdaigle.
« Je suis désolé. » murmura-t-il, avant d'hurler une dernière fois. « LUNAAAAAAAAAA ! ».
Au moment où il commençait à perdre connaissance, il sentit un étrange effet au niveau de son nombril. Comme ci il prenait un portoloin, et ne put s'empêcher de penser, un mince sourire aux lèvres :
« Alors c'est ça qu'on ressent quand on meurs ? »
