Partie 1 : Ce n'est que partie remise
Pas de RAR pour un premier chapitre, mais j'espère avoir à en faire beauucouup :)
(message subliminal : laissez des reviews !)
Avant propos:
Cette histoire est inspirée de Fascination, un roman incroyable de Stephenie Meyer. Quand aux personnages, bien qu'ils soient mis en scène par mes soins, ils appartiennent à J., une auteure plus que géniale. Si vous trouvez beaucoup de ressemblances entre Fascination et cette histoire qui sera de loin moins belle que celle de Stephenie, c'est totalement normal.. J'ai treize ans, après tout !
J'espère que vous aimerez cette histoire, car je vais faire tout moin possible pour qu'elle soit publiée régulièrement et qu'elle soit belle. Quand à vous, si le coeur vous en dit, les reviews sont plus que bienvenues, et j'y répondrais du mieux que possible :)
Je remercie Dragonia Malefoy, ma désormais correctrice ! ENJOY :)
Prologue .
Il me regardait, anxieux. Logique. S'était logique.
Après ce qu'il m'avait fait, je trouvais cela normal.
Ses beaux yeux me donnaient envie de l'embrasser, mais je devais lui dire ce que je pensais. La colère que j'éprouvais.
- Comment as-tu pu ?
- Calme-toi. S'il te plaît, calme-toi.
- Je ne peux pas ! Tu aurais pu me dire la vérité. Tu aurais dû me le dire.
J'étais furieuse. Je lui avait fait confiance, mais lui, lui qui me disait de lui faire confiance, il refusait de me faire confiance.
J'étais déçue. J'étais triste et dégouté. Il semblait peiné.
- Tu aurais eu... peur de moi. Je ne voulais pas que tu ne veuilles plus me parler. J'ai besoin que tu me parles.
- Peur ? Tu pensais que j'aurais peur... Je n'ai pas peur de toi ! Je voulais que tu te confies à moi ! J'aurais eu beaucoup moins de peine !
Tu t'es foutu de moi.
- Arrêtes.
- Je n'aurais pas eu peur de toi. J'aurais compris ! Et puis, tu ne me fais absolument pas peur.
Il s'approcha de moi, à pas de velours, me fit reculer jusqu'à ce que je me trouve coincée entre le mur et lui. Je sentais sa respiration sur mon cou.
- Et maintenant, tu as peur de moi ?
- Non. souflais-je
Il s'éloigna, furieux.
- Tu es ridicule.
oOo
Chapitre 1 : Ils arrivaient .
Depuis
un moment, je m'y attendais. La visite de Mangemorts. C'était vrai,
je ne voulais que le bien de ma famille, et je crois que c'est pour
cela que je ne leur avais rien dit.
Je n'avais pas dit que j'avais
mis en place un système de sécurité avancé. Je ne leur avait pas
dit non plus que je risquais peut-être de mourir, avant d'avoir
terminé mes études à Poudlard, qui plus est !
Mais j'essayais
aussi de me rassurer : mes parents savaient qu'une guerre était en
cours, mais ne savaient pas que leur adorable petite fille de
dix-sept ans risquait de mourir, parce qu'elle était une
Sang-de-Bourbe comme aurait dit Malefoy. Enfin... je n'avais rien
dit, parce que je pensais que, peut-être un jour, je me
réveillerais, en disant : " Quel affreux cauchemard ! Comme si
les sorciers existaient !! "
Sauf que, oui, les sorciers
existaient. Et heureuse coïncidence, j'en étais une. Il paraissait
même que j'étais douée. Oui, douée. C'était Sirius Black qui me
l'avait dit pour la première fois, ou presque, et Harry et Ron, mes
meilleurs amis, étaient d'accord avec lui. J'avais tellement de
chance de les avoir. Eux, gentils et aimables, intelligents et
courageux, rusés et... bon, pas travailleurs, plutôt
rieurs..
Soudain, j'entendis une sonnerie. Une sonnerie qui vous
glace le sang. Je n'avais pas le temps de transplaner avec mes
parents, il fallait donc que je les caches. Et moi avec.
- Papa, Maman ?
- Oui, ma chérie ? m'avait demandé ma mère
- Il faut nous cacher. Ils arrivent, les mangemorts ! avais-je prononcé, d'une voix calme.
Mes parents
m'avaient immédiatement obéï. Ils savaient que j'étais une jeune
femme assez intelligente, et en tout cas, pas assez idiote pour me
moquer d'eux.
Nous étions partis à la cave, et j'avais une peur
bleu, malgré mon attitude très calme, pour ne pas inquiéter plus
que nécéssaire mes parents.
Nous avions alors attendu, attendu.
Les minutes semblaient s'écouler lontemps, j'avais l'impression que
cela faisait une heure que j'étais dans la cave, alors que ça ne
faisait qu'une minute.
Puis, la porte s'était ouverte dans un
grand fracas. Mes parents avaient confiance en moi, mais ils avaient
très, très peur. J'aurais voulu leur dire: "Ce n'est rien."
Mais ce n'était pas rien.
Les mots n'avaient pas pu sortir de ma bouche. J'écoutais, dans le hall, les pas, et les voix des intrus. Il semblait qu'il y avait une nouvelle recrue. Un homme, qui avait une voix rapeuse, parlait.
- Bon, nous nous séparons. Toi, là-haut, Lucius, le salon, Amycus, les chambres..Je m'occupe de l'étage du grenier !
- Et..le bizut ? demanda une voix plus rauque
- La cave. Il n'y a généralement que des vieilles valises moldues, mais on ne sait jamais... répondit l'homme à la voix rapeuse.
- Drago ? demanda l'immonde voix de Lucius Malefoy
- Oui. J'y vais.
Les pas
s'écartèrent, sauf... les petits pas rapides de Drago Malefoy, mon
ennemi juré, se rapprochaient.
Je pensais que s'en était bientôt
fini. Mes parents m'avaient regardé et j'avais lu la tristesse dans
leurs yeux. J'avais un espoir: peut-être laisseraient-ils mes
parents... Peut-être ne voulaient-ils que moi ?
Les pas de
Drago s'approchaient. J'attendis la porte de la cave s'ouvrir.
"Lumos". Une lumière s'alluma. Des pas descendaient le
long des escaliers. J'aillais mourir. Et s'était bien dommage, parce
que j'étais une sorcière. Une sorcière du bon côté. Puis, je me
rapprochais de mes parents, et leur avait souri. Ils m'avaient
regardée toujours aussi tristes, ils avaient compris. C'était
terminé. Ma mère m'avait prise dans ses bras, mon père aussi. Nous
pleuriions. Drago s'était approché, toujours aussi pâle que
d'habitude. Il nous avaient vus, et s'était impossible qu'il soit
gentil. Il n'avait pas bougé jusqu'alors, c'était un coeur de
pierre, qui ne ressentait pas d'émotions.
Il m'avait regardée,
juste avant. Il s'était éloigné et allait me tuer avec le
sortilège de la mort, quand nous avions entendu des " Rien.."
de toutes part. Il avait alors crié.
" Rien en bas."
Et il était
parti.
Ainsi, il m'avait sauvé la vie. Pourquoi ? Je ne sais pas.
Après, nous avions entendu les voix partir. J'avais fait attendre
mes parents encore une demi-heure avant de les faire sortir.
Cependant, je ne savais toujours pas qui appeller. Harry n'avait pas
de téléphone, Ron ne savait pas s'en servir... et puis, où mettre
mes parents ?!
Cependant, il fallait que je vois quelqu'un.
J'avais peur pour mes parents. Des adultes responsables sauraient les
rassurer. Et Molly Weasley était vraiment adorable.
Je décrochais
le combiné. Je tapais le numéro des Weasley. J'attendais qu'ils
décrochent, mais comme je l'ai dit, ils n'étaient pas très
branchés trucs moldus (enfin, Arthur Weasley, si, mais il ne savait
pas s'en servir.) Enfin, après de longues minutes d'attente, une
voix d'homme me répondit:
- Allô ?
- OUI ?! HERMIONE ?
- Oui... Et c'est ?
- FRED !
- Fred, tu ne dois pas crier !
- Ahh ! Attends, je te passe Ron... avait décrété Fred. ROOOOONNNN ??
J'avais attendu. Ron avait pris le téléphone. Il ne criait pas, comme je lui avais déjà demandé.
- Hermione, ça va ? demanda-t-il, inquiet
- Ils sont venus. Les mangemorts... Ils étaient là. Je me suis cachée dans la cave avec mes parents.
Il ne parlait plus, du moins, ne me parlait pas à moi.
- Ron ? avais-je demandé.
- On arrive.
Il avait
raccroché. Je savais qu'il ne voulait pas me laisser seule. Il
venait me chercher, et j'irais au Terrier. Mais je ne voulais pas
gêner les Weasley. Ils étaient déjà si gentils, malgré un faible
budget et beaucoup d'enfants. S'était vrai, je ne voulais pas me
faire passer pour une indigne des Griffondors. S'était bien beau,
d'accompagner le Survivant, mais si j'avais peur des mangemorts, je
ne pouvais pas aller bien loin. J'étais intelligente mais quand même
!
Avant de savoir que j'étais une sorcière. Avant de découvrir
des choses. Avant, c'était tellement simple. Et maintenant, s'était
compliqué. Je ne savais pas pourquoi. Tout changeait. Les amis
devenaient fiables ou non. Les sentiments étaient plus compliqués.
Tout changeait. Être une sorcière ne facilitait pas la tâche.
Découvrir que je vivais au moment où un immonde Sorcier voulait
tuer tout le monde, non plus. Parfois s'était simple. Pas autant
qu'avant certes, pas autant que quand j'étais petite.
Quand j'avais appris que j'étais une sorcière, s'était devenu déjà beaucoup plus compliqué. Je voulais rester moldue. Je voulais renier la Magie. Mais j'avais vu Dumbledore. Ses longs cheveux argentés. Sa tenue excentrique comme tout. Sa baguette magique sublimement bizarre, et bizarrement sublime. Il m'avait regardé dans les yeux, et avait annoncé, d'une voix lente, belle, chaude :
- Je sais ce que vous voudriez faire. Je sais que vous voudriez vous enfuir et partir au loin de ses bêtises. Mais Hermione Jane Granger, vous êtes une sorcière, vous êtiez unique en tant que moldue, mais vous êtes indispensable au monde des sorciers, ma chère. Hermione, aimez-vous les injustices ?
- Non, bien sûr que non ! avais-je bredouilllé
- Je m'en doutais. Notre monde est en guerre, Hermione.
- En guerre ?
Il m'avait
dit que j'étais essentielle. Il m'avait fait me sentir responsable
de son monde. J'avais découvert Poudlard. J'avais raté pas mal de
choses quand à l'adolescence.
Mais j'avais aimé. J'avais
beaucoup aimé. Neville Londubat, pour son petit côté timide et
très gentil, en premiere année... Ron Weasley, en deuxième année.
Victor Krum, en troisième année.
Puis, de nouveau
Ron Weasley, jusqu'à la fin de la 6eme année. Sauf que, j'avais
décidé de l'oublier, une bonne fois pour toute ! Il ne m'aimait
pas. Il était amoureux de Lavande, et moi je restais seule comme
tous, à attendre que Ron ne se déclare à cette fille
superficielle. J'avais décidé que je ne l'aimerais plus. C'était
trop l'aimer.
Mais ce soir, ce soir j'avais vu Drago Malefoy.
Encore une chose de l'adolescence que je n'avais pas ratée; se faire
d'un garçon peu fréquentable un pire ennemi.
Sauf qu'il n'avait
pas dit quoi que ce soit à ses amis Mangemorts. Et que grâce à
lui, je vivais.
Et que s'était étrange. Puis, j'avais entendu
une sonnerie, qui interrompit mes pensées.
Ils arrivaient. Ron, Harry, et les Weasley.
