C'est parti pour une nouvelle fic! C'est léger, et je pense faire une histoire courte!
Edward PDV
Je savais qu'à la quarantaine, certaines personnes devenaient un peu dingues mais je ne pensais vraiment pas que ça puisse arriver à mes propres parents.
Ma mère était une femme très dynamique, qui ne nous laissait pas passer grand-chose à mon frère, ma sœur et moi, mais qui était très aimante et très maternelle.
Elle dirigeait une entreprise de décoration et nous étions très fier d'elle.
Notre père était un chirurgien réputé, et nous ne le voyions pas très souvent, mais son amour pour nous était évident, tout comme le notre à son égard.
Mon frère avait deux ans de plus que ma sœur et moi.
Alice et moi étions jumeaux, et je peux dire que nous nous entendions plutôt bien, tous les trois.
Emmett était très sportif, moi j'étais l'intello musicien et ma sœur était soit disant adorable, mais en fait c 'était aussi une petite peste.
En septembre, alors qu'Emmett avait 18 ans et Alice et moi 16, nos parents sont partis pour une semaine, afin de fêter leurs 20 ans de mariage.
Nous vivions à Seattle et nous avons passé une semaine très sympa, c'était notre cousin Alec, qui n'avait que 25 ans qui était venu passer la semaine avec nous, alors ça avait été plutôt très fun!
Le soir on se gavait de pizzas, on rentrait quand on voulait et on a rangé la maison deux heures avant le retour des parents.
Ceci dit, on a pas fait de bêtises non plus.
Après, la vie a reprit son cours normal, jusqu'à Noël.
Le 25 décembre, au moment de la dinde, mes parents nous ont tranquillement lâché plusieurs bombes.
Tout d'abord, ma mère était enceinte.
On les a regardé un long moment sans rien dire tellement on était surpris.
Puis Emmett a éclaté de rire:
« Ouais c'est une blague, on y croit pas, vous nous avez pas eus! »
Alors, maman s'est levé et a remonté son pull, puis s'est mise de profil, pour nous montrer un petit ventre légèrement rebondit.
« J'en suis à trois mois. On attendait que les risques de fausse couche soient passés pour vous en parler. Tout va bien, on connait même le sexe, si ça vous intéresse! »
Seule Alice a répondu, d'une toute petite voix accusatrice:
« Vous l'avez fait exprès?! »
« Bien sur Alice! Ta mère et moi ne faisons pas des enfants par accident! »
Le ton de mon père était calme mais sans appel.
« Et sinon, les bonnes nouvelles, c'est quoi? »
« Et c'est un garçon ou une fille? »
On demandé Emmett et Alice, ensemble.
Nos parent sont soupiré:
« Nous nous attendions à ce que vous soyez surpris voire réticents au début. Mais c'est une belle nouvelle, l'arrivée d'un enfant est une joie! Sinon pour répondre à ta question, Alice, le bébé est une fille, nous lui avons déjà trouvé un prénom et sa naissance est prévue pour le 25 juin. »
On a digéré les nouvelles un moment et j'ai finalement demandé:
« Et vous allez l'appeler comment? »
Ma mère m'a sourit:
« Jane. Jane, Heidi Cullen »
Alice a retrouvé son sourire la première:
« Une fille? Une petite sœur, c'est…Ouah! »
Mon père a prit la main de ma mère:
« Ce n'est pas tout. Nous allons déménager. Nous avons acheté une maison à Forks, à 2 heures de route d'ci. Nous y aménagerons pendant Spring Break »
Là, un silence de mort a envahit la salle à manger. Emmett a réagit le premier:
« Mais…Et moi? La fac? »
« Tu auras un studio ici la semaine, tu n'as cours que 3 jours de toutes façons, tu rentreras à la maison du mercredi soir au lundi matin »
J'ai pleurniché:
« Et…Le Lycée? »
« Vous irez, Alice et toi, au Lycée de Forks, vous y êtes déjà inscrits! »
« Sérieux…Vous êtes devenus fous? »
« Non! Et ce n'est pas tout! J'arrête de travailler en tant que chirurgien. Je veux profiter de ce bébé. Je vous aime très fort, et je regrette de ne pas avoir pu vous voir autant que je l'aurais voulu. Mais à partir de maintenant on va se rattraper. Je ne travaillerai que 15 à 20 heures pas semaine en tant qu'urgentiste à l'hôpital de Forks, je m'occuperai moi-même de Jane et je passerai du temps avec vous. J'apprendrai peut-être même à cuisiner »
Nos parents se sont alors prit par la main , se sont regardés droit dans les yeux, se sont sourit puis se sont longuement embrassés.
Emmett a fait semblant de vomir et Alice et moi avons vivement protesté.
Mais en vain.
Nos parents aveint prit leur décision et rien ne pourrait visiblement les faire changer d'avis.
Pourtant on a essayé, surtout Alice et moi.
Emmett, lui, allait de toutes façons passer du temps à Seattle, mais notre vie, à Alice et à moi, allait vraiment changer.
Maman était radieuse, c'était évident, et puis elle était enceinte et nous ressentions envers elle un peu de peur, on ne voulait pas la blesser moralement alors on a plutôt essayé de convaincre notre père, parce qu'on ne croyait pas vraiment que ne plus opérer allait lui plaire. Mais il était plus déterminé qu'on ne l'avait cru.
Papa a essayé de nous montrer les avantages de la situation:
« On va avoir un immense jardin, et du calme! »
« Ouais mais il n'y aura pas de magasins… »
A pleurniché Alice.
Papa a rit:
« Bien sur que si! Et puis Alice, tu commandes surtout par internet! »
Moi je ne disais rien. Mon piano allait être du voyage et c'était l'essentiel. Et j'étais prêt à demander à aller en internat pour la dernière année d'école avant d'être gradué.
Alors, le 22 avril, Alice et moi avons fait notre entrée au Lycée de Forks.
Endroit ou l'anonymat n'existait.
321 élèves.
Plus nous, donc 323...La mort…
Nous y sommes allés la mort dans l'âme, bien décidés à faire la grève de la faim le soir même pour obliger nos parents à retourner à Seattle.
Mais…
Il y a eu un imprévu.
Un grand imprévu.
Un imprévu blond, aux yeux bleus , au sourire gentil et à la gueule d'ange.
Je l'ai vu en premier en entrant en classe de maths et j'ai regardé Alice.
Je l'ai vu apercevoir le garçon en question et j'ai soupiré.
J'ai même plaint le pauvre gars, qui ne savait pas encore ce qui allait lui tomber dessus.
L prof est entré et a demandé à tout le monde de s'asseoir.
Ma sœur et moi, qui n'avions pas de places, nous sommes restés debout e tel prof nous a sourit:
« Ah oui, c'est vrai. Nous accueillons aujourd'hui deux nouveaux élèves: Edward et Alice Cullen qui nous arrivent de Seattle! »
Toute la classe a lancé des salut et autres bonjours mais du coin de l'œil j'ai vu Alice fixer le blond, qui l'a dévisagée en retour, et a rougit avant de lui offrir un grand sourire auquel ma sœur a répondu en retour. Je pouvais presque voir Cupidon lancer ses flèches et entendre les anges jouer de la harpe…
A la pause de midi on s'est acheté un sandwich et du jus de pomme et Alice a parcouru la cafeteria de son regard acéré avant de m'entrainer droit vers une table ou le beau blond était assis avec d'autres élèves, dont une jeune fille aussi belle et blonde que lui, dont il était évident qu'elle était sa sœur.
Blondinet a eu un grand sourire et a attrapé une chaise avant de s'exclamer:
« Oh, c'est Alice, c'est ça? Tu peux t'asseoir là! »
Alice s'est posée à côté de lui et le gars a semblé remarquer ma présence:
« Ah, euh, il y a une place là aussi.
Je me suis retrouvé en face d'eux, à côté de la blonde et, vu le regard de rapace de ma sœur et celui éblouit du blond, j'ai bien senti que le retour à Seattle m'échappait de plus en plus…
Je suis rentré à la maison au volant de ma Volvo, seul et mélancolique. Mon père était à la maison en train de cuisiner et je n'arrivais pas vraiment à m'habituer à ça.
A peine je suis entré dans le salon qu'il a crié:
« Edward! Alice! J'ai fait un gâteau au chocolat! »
J'ai soupiré, j'ai balancé mon sac à terre, je me suis débarrassé de mes converses et je suis allé dans la cuisine.
Mon père y était, radieux. Il avait un tablier rouge à volants autour des reins et de la farine sur la joue. Il m'a montré un plat dans le quel trônait un gâteau à la drôle de forme et je me suis assis sur une chaise tandis que mon père me servait une part de gâteau.
« Alice rentrera plus tard, elle s'est fait des amis »
« Pas toi? »
« En fait elle a rencontré un garçon j'allais pas tenir la chandelle »
Le regard inquiet qu'a immédiatement eu mon père était la meilleure chose qui me soit arrivé de la journée.
