Tout est à JKR. Surprenant, non ?

Personnages carrément OCC, je ne pense vraiment pas arriver un jour à garder le caractère des persos dans les limites créées par leurs auteurs, désolée! ^.^''

Bienvenue à tous pour ma nouvelle fanfiction dans l'univers d'Harry Potter cette fois. Pour le couple, sachez que je pense faire un HPLV. Si vous pouviez me dire votre préférence en commentaire, ça m'avancerait!

Bref, j'arrête là mon petit baratin, en route pour le prologue de cette fic !

Angel Face

Prologue :

Harry était de plus en plus fatigué de la lueur permanente d'adoration subsistant dans le regard de ses parents lorsqu'ils regardaient son jumeau, Cédric, le Survivant.

Ce mot lui arrachait la bouche à chaque fois qu'il le prononçait. Le plus dur était de voir que ses parents semblaient totalement hermétiques à toutes les choses qu'il faisait.

S'il est vrai que les Potter avait autrefois été une famille heureuse et soudée, ce n'était clairement plus le cas. Depuis que le premier des jumeaux avait soi-disant battu Voldemort, le monde entier semblait graviter autour de lui.

Son père ne cessait d'ailleurs de répéter que c'était normal, puisqu'il était la copie conforme de son père, il ne pouvait donc qu'être puissant.

En effet, le plus âgé des jumeaux était vraiment grand pour un garçon de son âge, avait les yeux marrons de son père (sans éclat, pensait Harry), de courts cheveux châtain et était très robuste (encore une fois, Harry ne comprenait pas pourquoi son entourage refusait-il à se dire qu'il était gros, car il l'était, malgré les synonymes avantageux dont on l'avait affublés), au contraire de son cadet qui était tout fin, des cheveux corbeaux complètement désordonnés en règle générale, deux grands yeux verts en amande éclatants, et une peau extrêmement pâle, les parents d'Harry ayant commencé à ne plus l'emmener avec eux en sortie progressivement depuis l'hypothétique acte héroïque de son frère.

Frère qui le détestait d'ailleurs.

Toute occasion était bonne à saisir pour rendre la vie du plus jeune horrible. Sur qui la faute retombait systématiquement.

Du haut de ses sept ans, le petit garçon distinguait sans peine que Cédric, de par son statut, prenait de plus en plus rapidement tout le temps que James et Lily avaient à offrir à leur enfant.

Ils ne s'apercevaient même quasiment plus qu'il n'avait non pas un enfant mais deux. Harry aurait menti s'il avait dit que cela ne l 'affectait pas.

En fait, chaque réflexion de son frère l'assombrissait un peu plus, ses parents ne se donnant même plus la peine de lui en faire sauf si l'autre le demandait expressément.

Ce qui était souvent le cas.

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire des jumeaux, et Cédric venait de montrer un signe de magie accidentelle, il avait –Oh mon dieu !- fait léviter une cuillère.

À approximativement deux centimètres du sol.

Harry avait cassé un vase un an plus tôt avec sa magie, mais lui avait juste reçu le droit d'être puni pour le reste de sa journée.

Quant à son frère, toutes les personnes présentes gravitaient pour l'instant autour de lui, James se rengorgeant des capacités exceptionnelles de son fils le plus grand tandis que les invités félicitait le siiiii merveilleux garçon, qui jetait discrètement des regards en biais à son frère, pour lui faire comprendre la différence mémorable qu'il y avait entre eux.

Harry grinça des dents silencieusement.

L'autre, aussi dur que cela puisse lui paraître, était admiré. Lui non. Cependant, il ne s'attendait pas encore à basculer plus loin dans son gouffre, en quelques heures, qu'il ne l'avait été en trois ans.

En effet, à peine les nouvelles capacités de Cédric dévoilées que l'on avait vu arriver Dumbledore en grandes pompes, visiblement ravi.

Il fronça seulement les sourcils en remarquant la présence d'Harry dans un coin. Quoi, il était encore là, lui ? Aucuns problèmes, il allait remédier à cela. Et plus vite que ça messieurs-dames.

Il prit directement la parole, soulagé des regards révérencieux et emplis d'adoration que lui adressèrent les jeunes parents du sauveur du monde sorcier ( et moldu, voyons les choses en grand).

Cela allait être facile.

-Je suis heureux de voir que les pouvoirs prodigieux de notre jeune Sauveur recommencent à se manifester. Cependant, et croyez bien que je le regrette, mais je ne pense pas que vous puissiez vous occuper de deux enfants à la fois convenablement, surtout que vous devez commencer à entraîner notre petit espoir.

Harry fronça les sourcils.

De toute manière, ce n'était pas comme si ils s'étaient jamais occupés de lui un jour depuis la révélation incroyable (qu'il ne croyait pas du tout, hein, on est réaliste ou on ne l'est pas, et ce petit imbécile prétentieux ne pouvait clairement pas être ce que tout le monde prétendait) du statut de Cédric.

-Je disais donc que je crains fort de n'être obligé d'emmener Harry loin de vous, à un endroit où il sera en sécurité bien sûr, pendant le temps où nous entraînerons son jeune frère. Vous pourrez bien sûr le récupérez après, acheva-t-il d'une voix beaucoup trop sûre de lui au goût d'Harry.

Les parents de ce dernier s'entre-regardèrent, à peine gênés, avant de se mettre à hocher frénétiquement de la tête. Leur décision était prise.

Les yeux du plus petit des jumeaux s'écarquillèrent d'horreur. Il savait que ses parents tenaient beaucoup moins à lui depuis que Cédric était devenu si important, mais il n'aurait jamais pu imaginer que l'ampleur que cela avait pris avait finit par être aussi grand.

La situation lui apparut crûment : en résumé, ses parents l'abandonnaient.

Il ne savait pas encore à qui, mais il avait dans l'idée que cela n'allait pas forcément lui plaire. Le directeur ne prit même pas la peine de récupérer ses affaires dans un sac, il le prit juste par le bras et le fit tranplaner avec lui, sans lui donner le temps de dire au revoir à qui que ce soit. De toutes manières, à qui aurait-il dit au revoir ?

Ils atterrirent devant un grand bâtiment moldu, de toutes évidences. Dumbledore le poussa à l'intérieur et se dirigea directement vers l'accueil.

Une vieille dame à l'air austère patientait derrière un grand bureau recouvert de paperasses en tout genre. Le vieux directeur prit la parole :

-Bonjour madame. J'ai trouvé cet enfant dans la rue et je souhaiterais le déposer dans cet orphelinat, étant un des seuls et le mieux réputé de la ville.

Deux minutes, ça, c'était le mieux réputé ? Le moins bien devait donc être une hutte en paille ou un carré d'herbe. Pas possible autrement. En effet, les vieux murs en béton étaient délabrés, un pan était tombé que l'on avait à peine remis, de vieilles affiches pendaient aux murs, l'escalier menant aux étages paraissait vraiment à éviter…

Les mots du professeur eurent l'effet voulu sur la vieille chouette. Un micro-sourire et un rosissement léger prirent place sur son visage, qu'elle tenta de cacher en toussotant.

-Bien. Quel est le nom de cet enfant ?

-il m'a dit se appeler Harry Potter.

Elle rechercha deux ou trois informations dans les fichiers étalés devant elle avant de se tourner de nouveau vers le directeur.

-Personne ne porte ce nom dans les enfants nés ces cinq dernières années. Le directeur prit une mine contrite.

-je me disais justement qu'il avait peut-être des problèmes psychologiques, mais je n'osais pas vous le dire. La vieille dame darda un regard soupçonneux sur l'enfant.

-N'ayez crainte, je saurais m'en occuper. Merci d'avoir ramené ce petit enfant, il serait sûrement mort de faim autrement. Il est rare de rencontrer des personnes aussi charitables que vous.

Le vieux sorcier ricana intérieurement. Puis se contenta de dire au revoir à son interlocutrice avant de retourner au manoir des Potter où la fête se poursuivait.

Décidément, cette journée était parfaite.