Prologue

Il suffisait d'une lettre pour que cette usine brûle, d'un « Mon chère petit » pour que le destin de cette riche société soit mise en péril. Alors que Sebastian observait les flammes qui dévoraient le bois et le fer du solide bâtiment, il repensa à ce que lui avait dit son maître, le même jour, quelques heures plutôt, quand la lune et les étoiles n'étaient pas les seules témoins de ce feu grégeois.

Un soleil réconfortant réchauffer le bureau face à la grande fenêtre et inondait de lumière son jeune maître. Son regard calme était perturbé pendant la lecture de la lettre, quand il la reposa enfin, il lui exposa les fait comme si ils étaient pesant sur sa conscience.

«- La reine...vient de m'ordonner de faire couler une entreprise qui c'est récemment implanter en Angleterre mais qui c'est aussi déjà propager dans toute l'Europe, même dans le monde entier je dirais.

-Qu'elle entreprise ? Demanda perplexe le majordome.

-La grande compagnie Miober.

-N'est-ce pas la compagnie créatrice et vendeuse d'arme ? J'ai entendu que bientôt toute les armes seront des Miober, votre revolver n'est d'ailleurs pas lui même de la compagnie Miober ? Pourquoi faire couler une si grande entreprise ?

-Pour deux raisons. La première est la plus importante, cette compagnie est française. Si toute l'Angleterre est approvisionné par une compagnie française et qu'un conflit se déclare, ce pays sera en très mauvaise posture.

-Mais comme vous l'avez dit cette entreprise est déjà importante pourquoi la faire couler maintenant ?

-Elle ne l'était pas avant, mais depuis que la dernière descendante de la famille Miober a pris le contrôle de l'entreprise, elle a pris une expansion phénoménale. Elle se dit capable de diriger une

entreprise comme la reine Victoria dirige son pays. Elle refuse de se marier de peur que son époux ne prenne sa place, crainte justifié. De plus, sa beauté fait d'elle la femme à épouser à tous prix.

-Beauté ? Monsieur vous parlez donc de Lilith Miober ?

-Oui, tu l'as connais ?

-Bien sûr, Bard ne parle que d'elle. Ce qui est d'ailleurs assez agaçant. D'après ce que je sais d'elle vous avez beaucoup en commun.

-Comment ça ?

-Ces parents sont aussi mort dans un incendie, et elle c'est retrouvé très jeune en charge de la compagnie et elle n'a voulu céder à quiconque le droit de patronat sur son entreprise familial.

Elle se serait battu avec force depuis son plus jeune âge pour posséder son entreprise. Pour cela, d'après ce que m'a expliqué Bard, elle aurait épousé son oncle mourant et aurait pris le pouvoir à sa mort. Elle n'avait que 14 ans mais d'après ce que je vois elle c'est très bien débrouillé.

-Elle est aussi très connu pour être une femme respectable et originale. Mais la deuxième raison Sebastian est différente. Elle n'a jurer allégeance devant aucune couronne ni autorité, ils craignent qu'elle travaille avec les allemands, ou les russes, ou tout autre pays qui la paierait assez et tant que cela n'aille pas contre les intérêts de la France . La reine veut qu'elle lui prête allégeance et donc qu'elle ne craignent rien pendant un quelconque conflit avec la France.

-Donc elle vous demande de faire pression économiquement sur la compagnie pour qu'elle, finalement, trouve refuge dans les bras de la reine c'est ça ?

-Et la faire se marier a un descendant de la lignée royale.

-Elle aurait alors la main basse sur l'armement totale du monde. C'est intelligent.

-Certes mais risqué, si les autres pays se rendent compte de cette stratégie, ils feront tout pour qu'elle aille de leur côté. Et la France aura déjà un avantage, alors il faut être discret.

-Je vois...c'est une affaire donc compliqué, mais Bard m'a aussi parlé d'autre chose. Un certain proverbe de la dite dame Miober.

-Qu'elle est-il ?

-C'est « Quand les flammes tomberont du ciel, que les cendres remplaceront l'air, et que l'aube sera des plus sanglantes, je serai là, debout, tel le dragon vil auteur de ce crime, et avec innocence je vous sourirais de mes crocs, et vous ne pourrez me juger coupable. »

Sebastian repensa à cette phrase, terrible citation venant d'une jeune et déterminé demoiselle, sentant dans l'air le goût du danger. Comme si la guerre venait de commencer et qu'elle n'annonçait que de mauvais souvenir et des êtres du passé. Il replaça une mèche sur son visage qui se débattait contre le vent, soupira et s'avança vers le manoir Phantomive, se demandant ce qu'il ferait pour le petit déjeuner et qu'elle conséquence frappera durement son jeune maître inflexible.

Le lendemain quand le feu fut éteint et que le soleil se réveilla de son long sommeil, un journal portant de mauvaise nouvelle arriva devant l'entrée d'un grand manoir au milieu d'une forêt luxuriante. Le manoir faisait partis de la nature environnante, ces pierres semblait être scellait entre elle par le lierre et la mousse, le gazon se mêlait avec grâce dans quelque recoins des marches menant à la grande porte en bois. Quand celle-ci s'ouvrit une main masculine et gantelé attrapa le papier enroulé et froissé. Il le déroula lentement et le replia. Il referma la porte brutalement et s'avança d'un pas hâté dans les couloirs de la demeure qui était un phare dans un océan verdoyant.

Il déposa le journal sur un plateau et s'attela à son repassage avec agilité et célérité. Il déposa le thé vert et les pâtisseries matinale sur le plateau, le souleva et l'apporta devant une grande porte singulière a la poignée abîmé. Il soupira longuement comme si il s'attendait à se faire crier dessus, il prit une grande inspiration et pour cacher sa gène a la vue de cette si mauvaise nouvelle se para de son plus beau faux sourire. Il ouvrit la porte lentement, posa le plateau sur la table de chevet et se déplaça, comme à son habitude, tant bien que mal entre les débris de confiserie laissé ici et là dans la chambre. Il ouvrit les rideaux et entendit un gémissement de plainte dans son dos. La fenêtre donnait sur le jardin, ou plutôt la forêt, et la lumière n'entrait que faiblement dans la chambre, pourtant la personne qui dormait il y a peu se plaignait de cette agression quotidien envers ces yeux fragiles.

-Ah...je t'ai déjà dit que je suis un vampire et que je n'ai pas besoin que tu ouvres les rideaux de si bon matin !

-Si je ne fais pas ça madame vos yeux ne vont jamais s'habituer à la lumière du jour, vous avez beaucoup trop travaillé hier et vous vous êtes encore couché à une heure impossible.

-Je me suis couché il y a exactement 3 heures 40 minutes et …..dit-elle avant de regarder l'horloge sur sa table de chevet qui n'avait pas résister au combat contre les friandises de la nuit précédente, 45 secondes ! Laisse moi dormir encore un peu !

-C'était mon intention malheureusement, vous devez lire quelque chose de très important avant tout chose aujourd'hui.

-Qu'est-ce ?

-Tout d'abords promettez moi que vous n'allez pas hurler, ni détruire tous ce qui vous entoure cette fois.

-Cela dépendra de la nouvelle, aller donne moi ça.

-Très bien, mais je vais sortir et prendre le plateau avec moi d'abord.

Il reprit son plateau, donna le dit journal dans les mains fragiles de sa maîtresse et se dirigea vers la sortis. Il referma soigneusement la porte et attendit que le vacarme commence. Il n'attendit pas très longtemps car soudainement un cri se fit entendre.

-BORDEL DE MERDE !

-Et voilà moi qui avait combattu courageusement son habitude de jurer aussi facilement, mes efforts anéantis...

-TA MERE LA CATIN !

-Tiens je ne la connaissais pas celle là.

-GABRIEL !

-Oui, madame?dit-il en français.

-VIENS ICI ! Je dois manger et m'habiller tout de suite.

-Comme il vous sierra madame.

Et l'homme pénétra dans la chambre sans dire un mot.