Cette fic est la suite de Souviens-toi de moi. Il y aurait de la romance, des complots et... Bah vous verrez.
Il n'est pas utile d'avoir la fic précédent mais c'est tout de même recommandé pour comprendre l'habitude de certains personnages.
Je mettrais les notes de bas de page dans une annexe.
Les chapitres seront volontairement cours.
Pour les review, je serais ravie d'avoir votre avis. J'accepte toutes remarques constructives, et non agressive exemple si vous avez relevé une contraction ou une incohérence d'un chapitre à l'autre, cela peut-être une erreur... Ou pas.
Je réponds aux review, parfois en retard mais je réponds. Pour les anonymes, je ferais une annexe pour que vous n'ayez pas à attendre le prochain chapitre qui peut être long à venir. Eh oui, certains auteurs écrivent plus vite que leur ombre et moi je fais partie de ceux qui mette 3 plombes pour écrire 2000 mots. Du coup, un conseil : mettez-là en follow si vous voulez la suite, comme ça vous serez prévenu ;)
J'espère qu'elle vous plaira.
Bonne lecture.
Chapitre 1 : Début difficile
Soulagée, Athéna regagnait enfin son Sanctuaire. Elle ferma les yeux un instant et se massa le front en soupirant contre sa migraine. La déesse soupira à nouveau en regardant les temples du zodiaque et en songeant à la longue ascension qui l'attendait. Après tout, peut-être qu'un ascenseur ne serait pas du luxe, s'amusa-t-elle en repensant à cette idée saugrenue émise par certains de ses défenseurs. Le souvenir de la réaction outrée de Shion l'a fit carrément rire. Et elle en avait bien besoin car sa première réunion bimestrielle sur l'Olympe depuis la résurrection des chevaliers fut particulièrement houleuse. Hadès était d'une humeur exécrable et Poseidon n'avait rien fait pour aider. Elle n'avait même pas pu compter sur le soutien de son père. Zeus avait bien insisté sur ce point lorsqu'elle le supplia de pardonner à ces chevaliers et de les ramener à la vie. Maintenant, elle devait convoquer ceux-ci pour leur annoncer ce qui avait été décidé. La protectrice de la terre s'assit sur un rocher en lâchant un nouveau soupir.
Fatiguée, découragée, Athéna ne sentit pas la présence de Saga et Aphrodite derrière elle. Le Poissons interrogea le Gémeaux du regard qui lui répondit d'un haussement d'épaules.
- Je crois que notre déesse à grand besoin de tes doigts de fée, lui dit mentalement Saga.
- Oh non ! Enfin si ! Mais c'est notre déesse... Je ne peux quand même pas...
- Mais si, vas-y ! Il n'y a que nous trois et je suis sûr qu'elle appréciera autant que moi.
Tremblant légèrement, le douzième gardien posa ses mains sur les épaules d'Athéna et commença le massage. Encouragé par le soupir d'aise de celle-ci, il enflamma doucement son cosmos pour plus d'efficacité.
- Hum ! Merci Aphrodite, cela me fait beaucoup de bien.
- Peut-on savoir ce qui vous préoccupe ? Demanda Saga assis à côté d'elle.
- C'est à cause de la réunion... Certaines décisions... ne me plaisent guère, mais je n'ai pas le choix et... Elles ne vont pas vous plaire non plus, acheva-t-elle en posant sa main sur celle du gémeaux.
- Nous savions que la paix entre les trois sanctuaires exigé par Zeus serait difficile à maintenir, mais vous pouvez compter sur notre soutien Athéna.
- Merci Saga, je vais en avoir besoin. Hadès va envoyé un... Disons un émissaire qui passera plusieurs jours au Sanctuaire pour apprendre à nous connaître. Nous devrons faire de même.
- Et Poseidon ?
Avant qu'Athéna ne répondit, Kiki se matérialisa devant eux avec un bouquet de roses roses et orangées qu'il tendit au Poissons.
- Tiens ! C'est pour toi !
L'apprenti bélier, disparut aussitôt en rigolant.
- Elles sont magnifiques ! De qui viennent-elles ? Demanda la déesse admirative et intriguée.
- ll n'y a pas de cartes, répondit le chevalier surpris.
A mesure qu'il l'examina, Aphrodite sentit son cœur s'emballer et s'efforça de maîtriser ses tremblements. Le bouquet est artisanal, et même carrément "du fait maison" avec deux variées anciennes de rosiers grimpants. Une nouvelle question de sa déesse traversa sa rêverie.
- Que signifient-t-elles ?
- Notre premier baiser, souffla-t-il malgré lui d'une voix à peine audible.
Athéna sourit sans toutefois insister.
- Hadès n'a pas donné de nom, alors nous pourrions conserver l'avantage en choisissant l'émissaire.
- Minos du griffon ! Suggèra promptement Aphrodite en tenant les roses contre lui.
La déesse se mordit la lèvre pour ne pas rire, avant de répondre.
- L'un des trois juges, excellente idée ! Je suis sûre qu'Hadès ne devrait pas rejeter cette proposition. Ordinairement les invités logent au palais, mais enfin de faciliter le rapprochement, il pourrait loger chez toi, approuva-t-elle avec espièglerie.
- Est-ce vraiment prudent ? Demanda Saga inquiet.
- Oui, rassures-toi. Minos a soigné Aphrodite lorsqu'il a été blessé par le Phénix. Je suis sûre qu'il ne lui fera... Aucun mal, acheva Athéna après une brève hésitation.
En fait, elle avait faillit dire "rien", mais elle se doutait que cela n'allait pas être le cas. Le Poissons ne s'était pas étendu sur ce qu'il s'était passé aux enfers et avec l'expérience qu'ils y avaient vécus, personne n'avait insisté. Néanmoins, la déesse avait bien remarqué le changement dans le cosmos de son protecteur et elle était persuadé que le Griffon n'y était pas étranger.
- Vous êtes tous convoqué demain à 8h00, nous discuteront alors de tout cela. Et encore merci pour le massage.
A peine les deux chevaliers l'eurent quitté, que le regard de la déesse s'assombrit. Oui, l'un des trois juges, comment allait-elle formuler sa requête pour que son oncle l'accepta et ne désigna pas un autre juge. Elle s'était peut-être un peu trop avancé en affirmant qu'Hadès accepterait d'envoyer Minos. Aphrodite serait tellement déçu si ce n'était pas le cas... Déjà qu'elle allait faire de la peine à Saga et Kanon...
Pour accepter de ressuscités ces chevaliers décédés, son père avait exigé qu'il en soit de même pour les spectres et les marinas. Elle n'y voyait pas d'objections, ils n'avaient fait qu'obéir à leur dieu et n'étaient donc pas plus coupables que ses protecteurs. Mais Zeus ne s'était pas arrêté là, il avait également ordonné une paix d'un siècle entre les trois sanctuaires et des réunions obligatoires sur l'Olympe entre eux, tous les deux mois terrestre pendant le premier quart de siècle. Réunions qu'il se dévouait à superviser en personne. Bien que n'étant pas emballé par ce rendez-vous, elle avait accueilli l'idée avec joie. Hélas, Athéna se rendait compte à présent à quel point cette résurrection était un cadeau empoisonné.
La déesse posa le pied sur la première marche pour entamer l'ascension vers le palais, mais elle se ravisa. Puisqu'une fois de plus ses chers chevaliers allaient souffrir, autant que l'un d'eux ait une bonne nouvelle. Elle prit la direction des enfers, non sans grimacer en songeant au sermon dont allait la gratifier son grand pope sur son imprudence, mais qu'importait...
oooOOOooo
Hadès qui comptait se rendre aux thermes se détendre fut fort contrarié de la visite de sa nièce. Malheureusement celle-ci insistait pour être reçu, Athéna comprit son erreur en sentant le cosmos coléreux de son oncle, ainsi que la peur mal contenu dans celui des juges, mais il était trop tard pour reculer.
- Tu es bien imprudente de te présenter devant moi, seule... Ma chère nièce.
- Je ne risque rien puisque Zeus nous impose une paix d'un siècle. N'est-ce pas mon oncle ? Répondit la déesse en diffusant un cosmos le plus calme et apaisant possible.
- Que veux-tu ?
- Discuter des émissaires...
- Et bien cela attendra demain ! Répliqua Hadès en se levant pour mettre fin à l'entrevue.
Athéna serra son sceptre avec assurance pour se donner du courage. Son oncle ne s'était pas calmé depuis la réunion. Elle allait devoir faire preuve d'une grande détermination pour obtenir ce qu'elle voulait.
- Non cela ne pouvait pas attendre. Je suis prête à parier que Poseidon viendra t'en parler dès demain à la première heure. Tu as comme moi entendu ses exigences alors je veux avoir l'avantage de choisir ton émissaire avant lui.
Sidéré par un tel culot, Hadès se rassît et la toisa de tout son autorité.
- Mais qui te dis que vous aurez le choix ?
- Je veux Minos, lança-t-elle sans relever.
- Bah voyons ! Et pourquoi lui ?
- Il a soigné l'un de mes chevaliers blessés à l'entraînement, ils ont donc une dette envers lui. Cela facilitera la cohabitation.
Le seigneur des enfers lança un regard noir au Griffon. Athéna s'empêcha de se retourner, mais elle sentait que le juge n'en menait pas large.
- Ça sera Rhadamanthe ! Fin de la discution.
- Et moi je te dis que ça sera Minos !
Le dieu prit la direction de la sortie sans répondre, mais Athéna déterminée, lui barra le chemin de son sceptre. Elle n'avait guère plus d'arguments, et ne voyait d'autres moyens que de jouer les gamines capricieuses, en espérant qu'il céderait pour se débarrasser d'elle.
- Pourquoi ne serait-ce pas Minos ?
- Il a porté secours à un chevalier... un humain, sans mon autorisation. Je ne vois pas pourquoi je le récompenserais.
- Je ne voyais pas le poste de diplomate comme une récompense. J'exige Minos et en contre parti, tu auras le chevalier de ton choix.
- J'ai dis non ! Tu veux choisir ! Et bien choisis Eaque ou Rhadamanthe mais pas Minos.
- J'ai déjà fait mon choix et je suppose que tu ne tiens pas à ce qu'on y passe la nuit, alors je te conseille d'accepter.
Hadès furieux enflamma son cosmos et fit apparaître son épée qu'il pointa sur la gorge de sa nièce.
- Tu oses me menacer dans mon propre palais !
- Te menacer ! Tu y vas fort... C'est tout juste un peu chantage, fit-elle avec un sourire narquois.
La main du dieu se crispa sur le manche de l'épée qu'il approcha imperceptiblement de la déesse, la faisant légèrement saigner. Rhadamanthe voulu intervenir mais Minos le battit de vitesse.
- Seigneur Hadès, pensez à la paix. Vous ne souhaitez certainement pas provoquer la colère de Zeus. Puisque Athéna exige ma présence...
Le Griffon ne finit pas sa phrase. Écrasé par le cosmos de son dieu qui le toisait, il baissa les yeux. Le souverain noir fit disparaître son arme. Athéna, dont l'attention fut détourné par la panique que les juges s'efforçaient tant bien que mal de dissimuler, le laissa baisser son sceptre, permettant ainsi à Hadès de passer. Il s'arrêta à quelques pas.
- Tu veux Minos comme émissaire et bien soit ! Mais en échange j'exige Shun d'Andromède, dit-il avec un sourire sadique sans se retourner, persuadé qu'elle allait refuser.
Athéna y songea d'ailleurs, mais elle avait déjà commis trop d'erreurs. Elle ferma les yeux s'accordant le temps de la réflexion. Elle sentit une faible variation dans les cosmos présents. Elle rouvrît les yeux et vit une ombre d'espoir passer dans le regard du Griffon, ce fut furtif, mais elle en était certaine.
- Alors ma chère nièce ? Que décides-tu ? Demanda Hadès satisfait.
La main d'Athéna se crispa à nouveau sur son sceptre. Avait-elle le droit d'imposer cela à Shun pour plaisir à Aphrodite ?... Seulement maintenant, il ne s'agissait plus que de cela, l'attitude des juges l'intriguait. Ils semblaient avoir bien plus peur Hadès maintenant que pendant la guerre. Est-ce prudent dans ce cas d'y envoyer Andromède ? La déesse regarda à nouveau les juges, cherchant une réponse. Il lui sembla voir Eaque hocher imperceptiblement la tête.
- J'accepte ! Répondit-elle enfin. Minos sera ton émissaire au sanctuaire et Shun sera le mien aux enfers.
Le dieu serra le poing furieux et congédia Athéna. La déesse partie, il se tourna vers ses juges, fixant plus précisément Minos. L'aura autoritaire de leur dieu les fit s'agenouiller.
- Eaque ! Lança-t-il sèchement. Je n'aurais pas besoin de tes services ce soir.
- Bien votre majesté, répondit le Garuda avec un regard navré pour le Griffon.
- Minos ! Je te veux dans mes appartements dans quinze minutes et je me chargerais de te rappeler où est ta place.
- A vos ordre mon seigneur ! Fit le juge en réprimant ses tremblements.
A suivre...
Puisque vous êtes maintenant à côté du cadre pensez à une petite review.
Et pensez à la mettre en suivi, ainsi vous serez prévenu de la prochaine parution ;)
