Disclaimer:Les personnages de Bleach ne sont toujours pas à moi.
Rating: K+ (ça y est je commence à comprendre u_u)
Song: Dark d'Indochine
Je vous salue d'ici,
Le fruit de vos entrailles,
Bénissez-moi ma vie,
Et mon esprit ce soir,
Au nom du père et du fils sur la croix,
Pardonnez nos péchés,
À tous les 3...
Le monde semblait ne plus tourner pour lui. Tout ce dont pour quoi il s'était battu s'était écroulé, et pourtant il était debout, face à celle qui avait changée sa vie. Il était comme possédé, ses membres bougeaient tous seuls. Il entendit le craquement des os de son adversaire. Le poids de son arme s'enfonçant à travers son corps pour en ressortir en un rire empli de folie meurtrière. Zangetsu, Shirosaki, Ichigo. Pardonnez-nous.
Se faire prier,
Se faire aimer,
Allongés par terre,
Et se laisser faire.
Caresser nos pensées,
Se purifier nos chairs,
Communier nos idées,
Et ne rien regretter.
Toujours continuer à tuer jusqu'à sentir son propre sang se mêler à ceux de ses ennemis. Les corps morts allongés par terre te regardant de leurs yeux terrorisés. Perdre sa main, son bras, une épaule. Juste sentir la folie remplir ta tête lorsque l'homme que tu combats tombe au sol, mort. Ecouter le chuintement des deux katana s'entrechoquant, voir les étincelles dans les yeux de son ennemi. Voir sa vie partir lentement, douloureusement. Jouer avec la chair des autres, sentir ses mains dans le corps de son rival. Joindre nos envies et continuer à tuer.
Se faire prier,
Se faire aimer,
Se sanctifier,
Se glorifier,
Et devenir orphelin,
Bien avant le matin,
Se regarder enfin,
Et s'unir les mains.
Planter ses mains à travers son corps, sentir les entrailles sur ses doigts. Voir les yeux exorbités de son assaillant lorsqu'il sent son cœur encore vivant sortir de sa poitrine. Le voir cracher son sang et tenter un vain mouvement de protection. Sentir sa puissance, et entendre cette voix qui monte de plus en plus fort dans ta tête. Cette voix qui te supplie de t'arrêter de ne pas tuer plus d'amis. De le laisser reprendre le contrôle, cette voix qui se lamente de ne jamais pouvoir reprendre le contrôle de sa vie.
Adorer, glorifier, se confesser,
On est, tu sais seul à saigner...
On est, tu sais seul à s'aimer...
On est, tu sais seul à sauver...
Tu sais, tout seul, tu sais...
Puis, la délivrance, cette seule personne. Comme une douce étreinte, la mort vient te cueillir, tu viens de dévaster toute ta vie. Tu es seul, et pourtant tu sais que vous êtes trois. Tu baisses la tête et voit le katana enfoncé dans ta poitrine jusqu'à la garde. Tu souris, soulagé, tu relèves les yeux et voit le regard toujours aussi frigide de celui qui vient d'achever ta peine en Enfer. Et dorénavant tu le sais, tu n'es plus seul.
Merci, Byakuya...