Avertissement : Spoliers de l' ordre du phoénix
bQuand tombe la pluie/b
Quelque temps après le 16ème anniversaire d' Harry. Le presque jeune homme le plus célèbre du monde sorcier était assis sur le rebord de sa fenêtre, serrant ses genoux contre sa poitrine. Cela faisait combien de temps qu' il était là, en pleine nuit, à laisser vagabonder son esprit ? Deux, trois heures peut-être ? Il ne supportait plus d' être enfermé dans sa chambre et avait choisi de s' installer dehors. Malgré la pluie fine qui lui chatouillait parfois le visage, l' air était étouffant. Les lourds nuages cachaient les étoiles, et de toute manière, seules les plus brillantes auraient été visibles, étant donné l' éclairage de Privet Drive. Le Survivant eût en flash la lettre d' Hermione le sermonant "tu devrais travailler un peu plus Harry, c' est important pour ton avenir." Quelle pouvait bien être l' étoile la plus brillante ? L' étoile du berger ? Non, il lui semblait que celle-ci était une planète. Une partie de lui-même lui hurlait qu' il savait la réponse. Il entreprit des fouilles archéologiques dans sa mémoire un peu trop défaillante à son goût, quand soudain, le nom lui apparut, comme un éclair mental dans le ciel déja obscur de son être. Sirius.
Harry s' enleva avec rage de sa fenêtre et la referma brusquement. Ses yeux le brûlaient : aucune larme ne pouvait sortir. Il entendit une sorte de grognement qui devait lui ordonner de faire moins de bruit. Il sentit ses forces l' abandonner aussi vite que la colère l' avait envahi. Il s' allongea doucement sur son lit, plongeant dans une sorte de torpeur.
* * * * *
_ Et 11-09 ! On a gagné ! On a gagné !
Ron, George et Ginny volaient en se tenant par les mains. Ils n' allaient pas très vite, mais l' exercice était périlleux, car ils exécutaient une sorte de ola triomphante. Pendant ce temps, Fred, Bill et Charlie attérirent. Les deux aînés affichaient l' air résigné des perdants, mais souriaient, heureux de ce bon moment. Fred, par contre, menaçait George de représailles à grand coup d' inventions de leur cru.
_ Quand même, commença Ginny, nous formons l' équipe de Quiddich idéale. Je veux dire, Ron dans les buts, Charlie l' attrapeur, Fred et George les batteurs et les trois poursuiveurs seraient Bill, moi et...
Un silence gêné s' installa entre eux.
_ Tu voulais dire Harry attrapeur et moi poursuiveur avec toi et Bill, n' est-ce pas petite soeur ? Demanda Charlie, cherchant à détendre l' atmosphère.
_ Bien sur oui, Harry...
Tous les six retournaient au Terrier. La pluie avait gagné en intensité. Bien que cela faisait maintenant plus d' un an qu' il était parti, le souvenir de la trahison de Percy était toujours aussi douloureuse. Et ce n' était pas en pensant aux malheurs de leur ami aux cheveux noir en bataille qu' ils allaient trouvé du réconfort.
* * * * *
_ Allons Patenrond, laisse-moi travailler !
Hermione repoussa gentillement son chat qui était venu se lover contre ses genoux. Cela faisait des heures qu' elle était installée à son bureau à étudier son manuel de runes, uniquement éclairée par sa lampe de chevet. Elle griffonait des notes dans tous les sens, sa feuille semblant encore moins lisible que le texte original, pourtant écrire en runes egyptiennes. Elle espérait le finir avant d' aller dormir. Quelchose de velu vient lui frôler la jambe. Elle sursauta. Un petit bruit métallique se fit entendre au niveau du sol.
_Ce chat me rendra cardiaque ! Pensa-t-elle à voix haute.
Elle se pencha et ramassa son insigne de préfète. Elle la tenait dans la paume de sa main comme elle aurait pris un oisillon tombé du nid.
_Cette année, je vais travailler dure pour devenir préfète-en-chef. Ca ne me dérangerait pas que Padma soit nommée à ma place, mais je frémis à l' idée que cela puisse être cette vache de Parkinson.
Hermione se rapella alors ce que lui avait dit Pavarti l' année passée. "Déja que tu n' étais pas facile avant cela, maintenant tu es vraiment insupportable ! Mademoiselle se croit la meilleure parce qu' elle est préfète". Sur le coup, Hermione avait mit cela sur le compte de la jalousie. Lavande était venue la rassurée, lui expliquant qu' elle avait mal pris que sa soeur ait été nommée préfète et pas elle. Ce n' était pas parce qu' on était préfèt que l' on se prenait pour le maître du monde. Le nom de Tom Jédusor lui revint alors en mémoire. Mais elle n' était pas comme lui, elle était une Gryffondor. Cette fois-ci, ce fût le nom de Percy Weasley qui lui vint à l' esprit.
Hermione avait toujours beaucoup admiré Percy, et elle devait avoué qu' elle avait été un tantinet jalouse de Pénéloppe. Mais Percy avait changé. Il était devenu un parfait petit valet servant le ministère.
_Mais enfin Percy, comment as-tu pu en arriver là ! Quelle force mystérieuse t' as rendu comme cela ? Qui a prit le contrôle de toi ?
Patenrond fût alors le témoin d' un de ces moments de joie intense qu' ont les génis quand il découvre quelque chose.
* * * * *
La pluie tombait à grosses gouttes sur les carreaux de la chambre de Draco. Ce dernier souriait. La musique que faisaient les gouttes en s' écrasant contre les vitres l' avait toujours rendu d' humeur joyeuse. De toute manière, Draco s' était toujours senti en affinité avec l' eau. D' ailleurs, l' élément de Serpentard n' était-il pas l' eau ? Le blond l' avait lu dans l' histoire de Poudlard. L' eau représentait le côté insaisissable, se faufilant partout, omniprésent, ambigu, et malgré tout essentiel de Salazar. Naturellement, Goddric était le feu, l' antithèse de l' eau, symbole de vie et de passion exaltée. Destructeur aussi. Rowena était l' air, la légèreté, la pleinitude, la volonté de s' élever toujours plus haut, au-dessus des "simples d' esprit". Helga était évidemment la terre, complémentaire à l' air, offrant généreusement ses richesses sans disctions, du moins à priori.
Draco aimait à réfléchir sur la signification profonde de ces éléments et de leurs répercutions sur Poudlard. Les Gryffondors devaient être la majorité écrasante. Les Pouffsoufles s' étant trop mêlés aux Gryffondors devaient, au contact des Serpentard, eux-aussi partiellement Serpentard. Le meilleur moyen pour un Serpentard de se Serdaigliser était de se confronter à un Gryffondor. Les Gryffondors craignaient les Serpentards et l' excès de Serdaigle.
Ce genre de considérations ne menaient certe pas à grand chose mais cela le distrayait. Draco avait aussi longtemps réfléchi à la signification de son nom. Draco, Dragon. Feu et Air dans un corps d' Eau. Draco n' avait pas encore trouver son côté Gryffondor et, pour être honnête, il n' était pas vraiment pressé. Pourquoi son père avait-il choisi ce nom si complexe ?
Son père... Une vague de tristesse envahit le garçon. Il prit sa cape et sortit dehors. La pluie s' était calmée. Cela faisait maintenant trois semaines que son père était retenu en "détention préventive" et il lui manquait. Draco n' avait même plus l' énergie nécessaire à penser à Harry et à proférer mille menaces mentales contre lui. Il n' en avait simplement plus la force. Marchant doucement dans le jardin du manoir, il se sentait perdu, vidé. Son père l' avait toujours guidé et là il allait se retrouver seul. Tout à coup, un éclair zèbra le ciel. Draco s' écroula à terre.
Au même moment, à Privet Drive, Harry Potter hurla de douleur.
bQuand tombe la pluie/b
Quelque temps après le 16ème anniversaire d' Harry. Le presque jeune homme le plus célèbre du monde sorcier était assis sur le rebord de sa fenêtre, serrant ses genoux contre sa poitrine. Cela faisait combien de temps qu' il était là, en pleine nuit, à laisser vagabonder son esprit ? Deux, trois heures peut-être ? Il ne supportait plus d' être enfermé dans sa chambre et avait choisi de s' installer dehors. Malgré la pluie fine qui lui chatouillait parfois le visage, l' air était étouffant. Les lourds nuages cachaient les étoiles, et de toute manière, seules les plus brillantes auraient été visibles, étant donné l' éclairage de Privet Drive. Le Survivant eût en flash la lettre d' Hermione le sermonant "tu devrais travailler un peu plus Harry, c' est important pour ton avenir." Quelle pouvait bien être l' étoile la plus brillante ? L' étoile du berger ? Non, il lui semblait que celle-ci était une planète. Une partie de lui-même lui hurlait qu' il savait la réponse. Il entreprit des fouilles archéologiques dans sa mémoire un peu trop défaillante à son goût, quand soudain, le nom lui apparut, comme un éclair mental dans le ciel déja obscur de son être. Sirius.
Harry s' enleva avec rage de sa fenêtre et la referma brusquement. Ses yeux le brûlaient : aucune larme ne pouvait sortir. Il entendit une sorte de grognement qui devait lui ordonner de faire moins de bruit. Il sentit ses forces l' abandonner aussi vite que la colère l' avait envahi. Il s' allongea doucement sur son lit, plongeant dans une sorte de torpeur.
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_ Et 11-09 ! On a gagné ! On a gagné !
Ron, George et Ginny volaient en se tenant par les mains. Ils n' allaient pas très vite, mais l' exercice était périlleux, car ils exécutaient une sorte de ola triomphante. Pendant ce temps, Fred, Bill et Charlie attérirent. Les deux aînés affichaient l' air résigné des perdants, mais souriaient, heureux de ce bon moment. Fred, par contre, menaçait George de représailles à grand coup d' inventions de leur cru.
_ Quand même, commença Ginny, nous formons l' équipe de Quiddich idéale. Je veux dire, Ron dans les buts, Charlie l' attrapeur, Fred et George les batteurs et les trois poursuiveurs seraient Bill, moi et...
Un silence gêné s' installa entre eux.
_ Tu voulais dire Harry attrapeur et moi poursuiveur avec toi et Bill, n' est-ce pas petite soeur ? Demanda Charlie, cherchant à détendre l' atmosphère.
_ Bien sur oui, Harry...
Tous les six retournaient au Terrier. La pluie avait gagné en intensité. Bien que cela faisait maintenant plus d' un an qu' il était parti, le souvenir de la trahison de Percy était toujours aussi douloureuse. Et ce n' était pas en pensant aux malheurs de leur ami aux cheveux noir en bataille qu' ils allaient trouvé du réconfort.
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_ Allons Patenrond, laisse-moi travailler !
Hermione repoussa gentillement son chat qui était venu se lover contre ses genoux. Cela faisait des heures qu' elle était installée à son bureau à étudier son manuel de runes, uniquement éclairée par sa lampe de chevet. Elle griffonait des notes dans tous les sens, sa feuille semblant encore moins lisible que le texte original, pourtant écrire en runes egyptiennes. Elle espérait le finir avant d' aller dormir. Quelchose de velu vient lui frôler la jambe. Elle sursauta. Un petit bruit métallique se fit entendre au niveau du sol.
_Ce chat me rendra cardiaque ! Pensa-t-elle à voix haute.
Elle se pencha et ramassa son insigne de préfète. Elle la tenait dans la paume de sa main comme elle aurait pris un oisillon tombé du nid.
_Cette année, je vais travailler dure pour devenir préfète-en-chef. Ca ne me dérangerait pas que Padma soit nommée à ma place, mais je frémis à l' idée que cela puisse être cette vache de Parkinson.
Hermione se rapella alors ce que lui avait dit Pavarti l' année passée. "Déja que tu n' étais pas facile avant cela, maintenant tu es vraiment insupportable ! Mademoiselle se croit la meilleure parce qu' elle est préfète". Sur le coup, Hermione avait mit cela sur le compte de la jalousie. Lavande était venue la rassurée, lui expliquant qu' elle avait mal pris que sa soeur ait été nommée préfète et pas elle. Ce n' était pas parce qu' on était préfèt que l' on se prenait pour le maître du monde. Le nom de Tom Jédusor lui revint alors en mémoire. Mais elle n' était pas comme lui, elle était une Gryffondor. Cette fois-ci, ce fût le nom de Percy Weasley qui lui vint à l' esprit.
Hermione avait toujours beaucoup admiré Percy, et elle devait avoué qu' elle avait été un tantinet jalouse de Pénéloppe. Mais Percy avait changé. Il était devenu un parfait petit valet servant le ministère.
_Mais enfin Percy, comment as-tu pu en arriver là ! Quelle force mystérieuse t' as rendu comme cela ? Qui a prit le contrôle de toi ?
Patenrond fût alors le témoin d' un de ces moments de joie intense qu' ont les génis quand il découvre quelque chose.
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La pluie tombait à grosses gouttes sur les carreaux de la chambre de Draco. Ce dernier souriait. La musique que faisaient les gouttes en s' écrasant contre les vitres l' avait toujours rendu d' humeur joyeuse. De toute manière, Draco s' était toujours senti en affinité avec l' eau. D' ailleurs, l' élément de Serpentard n' était-il pas l' eau ? Le blond l' avait lu dans l' histoire de Poudlard. L' eau représentait le côté insaisissable, se faufilant partout, omniprésent, ambigu, et malgré tout essentiel de Salazar. Naturellement, Goddric était le feu, l' antithèse de l' eau, symbole de vie et de passion exaltée. Destructeur aussi. Rowena était l' air, la légèreté, la pleinitude, la volonté de s' élever toujours plus haut, au-dessus des "simples d' esprit". Helga était évidemment la terre, complémentaire à l' air, offrant généreusement ses richesses sans disctions, du moins à priori.
Draco aimait à réfléchir sur la signification profonde de ces éléments et de leurs répercutions sur Poudlard. Les Gryffondors devaient être la majorité écrasante. Les Pouffsoufles s' étant trop mêlés aux Gryffondors devaient, au contact des Serpentard, eux-aussi partiellement Serpentard. Le meilleur moyen pour un Serpentard de se Serdaigliser était de se confronter à un Gryffondor. Les Gryffondors craignaient les Serpentards et l' excès de Serdaigle.
Ce genre de considérations ne menaient certe pas à grand chose mais cela le distrayait. Draco avait aussi longtemps réfléchi à la signification de son nom. Draco, Dragon. Feu et Air dans un corps d' Eau. Draco n' avait pas encore trouver son côté Gryffondor et, pour être honnête, il n' était pas vraiment pressé. Pourquoi son père avait-il choisi ce nom si complexe ?
Son père... Une vague de tristesse envahit le garçon. Il prit sa cape et sortit dehors. La pluie s' était calmée. Cela faisait maintenant trois semaines que son père était retenu en "détention préventive" et il lui manquait. Draco n' avait même plus l' énergie nécessaire à penser à Harry et à proférer mille menaces mentales contre lui. Il n' en avait simplement plus la force. Marchant doucement dans le jardin du manoir, il se sentait perdu, vidé. Son père l' avait toujours guidé et là il allait se retrouver seul. Tout à coup, un éclair zèbra le ciel. Draco s' écroula à terre.
Au même moment, à Privet Drive, Harry Potter hurla de douleur.