Alors, celle là c'est ma première série et je flippe un peu vu que je pense qu'elle est vraiment ratée. Sinon je vais publier les chapitres régulièrement vu que j'en ai déjà 5 d'avance.

Disclamer : Tout est à J.K Rowling sauf les bribes de mots rattaché les uns aux autres et l'elfe de maison Wathy ( qui n'apparaît pas dans ce premier chapitre).

Slave of your heart

Chapitre 1 : Un jugement presque ordinaire

Le monde se détruit petit à petit, la guerre est pourtant finit, cela fait des années à présent. Harry est mort au combat, Voldemort est le nouveau tyran. Les Aurors sont des Mangemorts, une sang de bourbe se fera jugée aujourd'hui encore, et mourra probablement comme la plus part d'une infinie souffrance ou de démence.

Accusé numéro 16321, Jeanne Granger, sang de bourbe, accusé pour : lutte contre notre seigneur.

-« Faîtes venir Miss Granger. » Ordonna l'ancien professeur de potion, aujourd'hui de meilleure humeur que jamais, car enfin, il pourrait rabattre le caquet à l'ancienne Mademoiselle-je-sais-tout de Poudlard.

Elle arriva d'un pas lent, une capuche redessinait les contours de son visage. On ne pouvait voir son visage, juste ses traits tirés et fatigués, à peine si elle-même pouvait voir le bout de ses pieds. A quoi bon ? Il n'y avait rien à voir ici. Depuis longtemps déjà le désespoir et la folie la rongeaient à petit feu, mais aujourd'hui, elle ne se plaindrait pas, ne geindrait pas, ce saurait leur donner trop grande satisfaction.

Elle n'avait vraiment plus rien avoir avec cette jeune fille, qui quelques mois plutôt se vantait que l'Ordre gagnerait la Grande Bataille. Non, elle ne l'était plu. Aujourd'hui elle était morte. Azkaban l'avait endurcie, l'avait tué à petit feu, comme quand on saigne un pauvre animal. Elle mourrait certainement dans quelques minutes, devant cette assemblée de capuches noires, mais elle ne pipera pas mots. Un petit reste de courage, ou de la folie trop dévorante, sans aucun doute. Ne pleurerait pas non plus, ça ne servirait à rien, ce n'était pas non plus dans sa nature.

Elle tenait à peine debout, ses jambes paraissaient interminables tellement sa maigreur était grande. Une poupée de cristal, déjà brisé à maintes reprises. Ses lèvres gercées, saignaient de tout côtés, on n'en voyait plus la couleur. 18ans, et pourtant d'après son visage on lui en donnait 20 de plus. Ses yeux étaient ternes, plongés dans un gouffre sans fond, où le soleil n'existait pas.

Quand à ses cheveux, faut-il vraiment en parler ? Ce n'était plus qu'une immonde touffe sèche, emmêlés, aussi sombre que son regard. Elle était bien triste à voir, son cœur t'engeait entre la vie et la mort, mais pas la peine de dire de quel côté, il penchait le plus.

Ses amis étaient tombés les uns après les autres, d'abord la tendre rêveuse Luna avec son Amour de toujours Neville, ensemble, dans un dernier sourire. Puis la rousse au grand cœur Ginny, sa meilleure amie, et pour la briser un peu plus, celui que son cœur chérissait temps Ron. Il avait juste eu le temps de lui glisser un fébrile « je t'aime » avant de rejoindre tout les autres dans le ciel.

Elle n'avait pas pu, elle n'eu pas le temps de lui répondre, car pour l'achever, son ami, celui en qui tout le monde avait foie, tombait à terre, rendant son dernier souffle. Harry, lui aussi était parti, la laissant seule, avec le poids des morts.

Ensuite l'ancienne rouge et or ne se souvenait de rien, juste de ses pleurs, de ses cris, de sa douleur, et après, plus rien. Le vide, le néant, un poids sur le cœur, faisant souffrir énormément. Son origine ? Elle ne la connaissait pas, quelques visages flous, Remus Lupin ? Possible, puis à nouveau rien, des éclairs rouges, des cris, des Mange Morts ? Possible, et à nouveau rien, le vide. Et un dur réveil à Azkaban.

On lui apprit juste que ses parents étaient morts, elle ne chercha pas à savoir pourquoi. De toute manière sa ne l'est ramèneraient pas. Ils étaient morts, les derniers qu'elle pensait en sécurité, ils étaient morts. L e vide, si son cœur ne s'était pas déjà fait la mâle, il se serait une nouvelle fois brisé. Tous étaient partis ensemble, elle n'avait plus personne, alors elle aussi attendait la mort.

Déjà Hermione n'était plus grand-chose, alors après Azkaban, elle n'était vraiment plus rien. Autant mourir, c'était plus simple et moins douloureux.

Devant la barre d'appel, ce ne fut que ricanements, et railleries qui résonnèrent dans la tête de la pauvre âme sans défense. Qu'importe. L'ancien maître des potions reprit :

_Miss Granger, pour ce jour, notre seigneur nous a fait l'honneur de sa présence, ce sera donc lui, qui s'occupera de votre jugement.

Un petit rire sortit tout de même de la bouche de la jeune fille. On lui faisait honneur, les grands se réunissaient pour sa mort. Quelle ironie du sort, elle n'avait vraiment pas choisit le bon côté.

Dans les gradins certaines têtes ne lui étaient pas inconnues, beaucoup de Serpentards, évidemment, parmi eux Malfoy, sans étonnement.

Deux ou trois anciens Poufsouffle…Oh mais que vois-je ? Des ex-Gryffondors aussi ? Les jumeaux Weasley ! Plus rien ne peu m'étonnée. Alors on était tous morts à cause de deux idiots, qui nous avaient vendu sans scrupule ? Des idiots, des amis aussi, des traîtres maintenant. Quelle ironie, on avait tous crut à la liberté, mais à cause de deux p'tits cons, on avait tous succombés.

C'était un rêve bêtes de croire que l'on pourrait sauvés le monde, mais on n'y croyait dur comme du fer. Ils n'avaient pas le droit de le briser ! C'était la seule chose qui nous faisait vivre. Maintenant, plus rien.

Vraiment pas choisis le bon côté.

_ « Tiens, tiens, Miss Granger, on m'a souvent parlé de vous. De grandes capacités, une intelligence hors norme, une maîtrise de la magie blanche et noire qui dépasse l'entendement…et un très mauvais caractère. »

Il fit une courte pause, le temps de ricaner.

_ « J'aurait été vraiment très peiné de devoir tué un élément si puissant que le vôtre, mais on ne choisis pas son sang, Miss Granger. Et à votre grand malheur, je le crains, vous n'êtes pas une Sang de bourbe, Mlle Salazar. »

Son sang ne fit qu'un tour, elle se figea instantanément. Comment pouvait-il dire de pareille idiotie ? Elle était moldue, et en était encore fière ! Des mouvements de stupéfaction se firent ressentir dans la salle. Le silence pesant, avait laissé place à un brouhaha incommensurable. La surprise était de mise, tous croyaient à la plaisanterie, mais ce n'était pas le genre du Lord. Jamais, jamais il ne riait, ne plaisantait, et souriait seulement une fois sa victime morte.

D'un geste le Lord, calma les plus impulsifs.

_ « Je sais qui je suis, et certainement pas l'une des vôtres, mais parents étaient moldus, et jamais ils ne m'aurait menti…

_Tais-toi, petite sotte ! Tes véritables parents Grinelsius et Nécerina Salazar étaient à notre grand malheur amis avec des Sang Impurs, ceux que tu oses appeler parents en ma présence. Fervents à notre cause, ils se savaient soupçonner d'être amis avec eux.

Pour cela, ils risquaient leurs vies, alors en connaissance de cause, ils t'abandonnèrent à tes parents « adoptifs », pensant ainsi que tu serais en sécurité.

Par ailleurs n'ai pas la sotte idée de les cherchés, nous nous sommes occupés d'eux depuis cela des années. Tss-tss, satanés moldus, c'est de leur faute, si tes vrais parents sont morts ! Que des incapables ! »

_ C'est faux ! Jamais ils ne m'auraient mentis ! Ne crachez pas sur leurs mémoires ! »

Oubliant qu'elle ne devait parler, du peu de venin qu'il lui restait dans le cœur, elle lui asséna ses quelques mots. L'habitude des insultes, était son quotidien. Toujours, encore et encore, inlassablement sans jamais lutter, sans même savoir pourquoi, sans comprendre.

Dans l'attente d'une sentence, juste à cause d'une question de sang. Endurer, ne pas parler, ses règles, elles les connaissaient par cœur, mais jamais, jamais on n'avait insulté ses parents, on n'avait oublié. Et elle ne le permettrait pas aujourd'hui, pas devant toute cette salle. En aucun cas.

_ « Insolente ! » Ses yeux sortaient de leur orbites, rouges vifs, tel le sang.

Il fit une invocation magique inaudible. Et soudain une lumière verte se montra sous le mince châle d'Hermione. D'abord faible, puis de plus en plus visible, personne n'osait parler, tous regardaient la lumière, absorbé, sans comprendre pourquoi.

_ « Regardez votre bras, vous êtes des nôtres. Le serpent qui est dessiné sur votre peau; comme vous le savez sans doute, est la marque des Salazar. Vos parents ne voulant pas que vous connaissiez votre véritable origine, l'on dissimulée par un sort ancestrale pour que cette marque soit invisible. Or ce sort ne m'étant pas inconnu, j'ai pu vous révélez votre vraie nature »

Ses mots étaient graves, ils n'attendaient aucune réponse. L'heure n'était plus à la plaisanterie.

ooOOOOooooPensées intérieure d'HermioneooOOOOOooooooo

Non, impossible, s'est tout bonnement impossible. Si un serpent se dessinait sur mon bras, alors il disait vrai, mais c'était impossible, inimaginable ! Mes parents ne m'avaient jamais mentis, alors pourquoi l'auraient-ils fait une fois ?

Ce n'est que foutaise, pour me tuée juste après. Encore plus dur que la Mort, ils veulent me voir souffrir, périr intérieurement. Ils n'on vraiment pas de cœur. Je ne craquerai pas…jamais plus, il suffit j'ai assez souffert.

Ou peut-être pas assez pour eux….Qu'attendent-ils bon Dieu ? Ma mort ? Ils on juste à levé leur baguette, alors pourquoi ne le font-ils pas ? Non ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible….impossible…plus rien encore…non impossible…

Son souffle ralentit, tout comme celui des autres. Chacun attendaient qu'elle relève son mince châle d'accusé. Dans un premier temps, elle ne fit rien. Abasourdie elle n'y croyait pas, ne voulait pas imaginer une vérité qui la blesserait peut-être plus que la Mort elle-même.

La pression était à son comble, tous étaient dans l'attente. Elle-même finit par ne plus tenir, alors lentement, lentement elle retira le haut de sa manche….

Mon sang se glaça, les murmures dans la salle s'arrêtèrent, rien, plus aucun son ne sortaient de mes lèvres, trop gercées pour parler. Mon monde s'écroulait pour la énième fois. Alors tout ceux que j'avais connus n'avaient donc été que des menteurs ?

-Un serpent, mademoiselle Salazar, un Serpent…

S'amusait-il à répéter presque inlassablement, en le fredonnant légèrement. Fou, peut-être, sadique, certainement. Encore et encore il le chantonnait, pour être sur qu'elle l'ai bien entendu, faisant manqué à chaque fois un battement du cœur à la pauvre âme brisée qu'il avait en face de lui. Il n'y avait rien à redire, elle était une future Mangemort sans le vouloir.

-Vous êtes des nôtres.

Son ton ne faisait pas de reproche, n'incitait en rien, ne provoquait pas non plus, il disait juste une vérité effroyable pour certains, et surtout pour elle.

L'ancienne Gryffondor s'effondra littéralement contre le mur juste derrière elle. Pas de peur, pas de panique, rien, son visage resta solennel. Juste ses jambes avaient trahis son désarroi. Ses yeux étaient partis dans une contrée lointaine, si éloignée de ce monde, de cette prison, de ces morts et surtout de ces mensonges.

Au grand étonnement de tous, elle ne parla pas, ne pleura pas, elle semblait avoir accepté cette vérité si improbable sans broncher. Mais dans son esprit ce n'était pas le cas. A nouveau le vide avait envahi sa tête, rien, juste des mensonges, que des mensonges. Son enfance, c'était tous ce qui lui donnait espoir, mais maintenant impossible de vivre dans une enfance mensongère. C'était la fin, maintenant, elle attendait vraiment la Mort, mais ce n'est pas ce qui l'attendait.

-« Mademoiselle Salazar, voyez-vous, j'ai encore besoin de puissants Mangemorts à mes côtés, et bien évidemment j'ai pensé à vous.

-Jamais ! M'entendez-vous, jamais je ne serais une Mangemorte !

-Vous n'avez pas l'air de bien comprendre, vous n'avez pas le choix. »

A nouveau elle se tut, mais ne baissa pas pour autant son regard haineux. Comment avait-elle put être aussi bête ! Bien sûr qu'il ne lui laisserait jamais le choix ! Alors son existence ne reposait-elle que sur des mensonges et sur le malheur ? Manifestement, malheureusement…

Mais le Seigneur des Ténèbres ne lui laissa pas poursuivre le cours de sa pensée, et continua :

-« Bien, fort bien, maintenant que vous avez compris la situation dans laquelle vous vous trouvez, je pense que nous pourrions réfléchir à vous discernez un tuteur qui vous guiderai sur la voie des Mangemorts, et vous inculquerais les rudiments de la Magie Noire. »

L'excitation dans la salle était à son apogée. Comment aurait elle put ne pas l'être ? Tous rêvaient de pouvoir repartir avec l'ex petite Sang de Bourbe comme esclave et de lui faire payer son insolence passée. Tous et surtout les anciens Serpentards.

-« Ah qui pourrais-je faire ce cadeau ? »

Tandis que le Mage Noir riait de sa propre cruauté, chaque Mangemort criait et hurlait pour se faire remarqué du Lord, chacun voulait sa vengeance.

-« Tiens, tiens, mais ne serait-ce pas bientôt l'anniversaire de Mr. Drago Malfoy ? »

Voili, voilou, et c'est ainsi que se termine ce chapitre. Je sais je l'arrête pas au bon moment, mais je posterai le suivant que si j'ai assez de review. Alors bonne ou mauvaise cette première partie ?