Alors bonjour à tous. J'espère que cette fic vous plaira. Cette histoire est destinée à relater une histoire d'amour entre hommes alors pour ceux qui n'aime pas je vous invite à ne pas lire. J'accepte tous les critiques dans la limite qu'il ne soit pas insultant. Je ne sais pas vraiment si cette fic sera longue ou pas cela dépendra des retours des lecteurs. S'il vous plaît donnez votre avis. Ce passage est une deathfic mais la suite devrait être un peu plus joyeuse.

Les personnages ne m'appartiennent pas bien évidemment.

Prologue : Perte

Il y a des moments dans une vie qu'on ne veut pas vivre. J'aurais tellement voulu que le bonheur que je vivais jusqu'à ce début de semaine continue indéfiniment. Je n'avais plus ces fichus éclats de shrapnels dans le corps, ni l'ark d'ailleurs. Pepper était à mes côtés, souriante. Pourtant, toute chose a une fin. Je l'ai appris par la force des choses que la vie ne nous donne jamais rien de bien sans nous retirer quelque chose en retour.

Ma tour est enfin de nouveau habitable, j'étais un peu effrayé de revenir à New York après tous ces évènements mais avec Pepper, je pensais pouvoir y arriver sans problème. On a donc de nouveau emménagé dans le penthouse.

Je me rappelle de cette nuit, où elle et moi nous étions sur le balcon, un verre à la main observant la ville et écoutant le bruit continu de sa population. On parlait de tout et de rien. Puis se retournant vers moi et me prenant dans ses bras, elle m'a chuchoté qu'elle était enceinte. Je dois dire que j'ai eu peur, très peur. Un enfant, oh bien sûr j'étais heureux. Un sourire niais et imbécile était apparu sur mon visage et n'avait pas voulu le quitter jusqu'au lendemain matin. Mais la peur s'était également installée dans mon estomac. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas comment devenir père, comment élever un enfant. Howard Stark était peut-être mon géniteur, mon modèle, celui que je voulais impressionner mais il n'était pas un père à proprement dit. Et puis même si je n'avais aucun ennemi déclaré pour l'instant, une voix dans ma tête ne cessait de me murmurer inlassablement que je ne serais jamais en paix, que mon rôle d'Iron Man ne serait jamais terminé. C'est normal en même temps, je suis Iron Man. Mais, moi qui avais failli la perdre, ma douce Pepper à cause de cette histoire avec le Mandarin. Je ne me sentais pas assez fort, assez robuste mentalement et physiquement pour la protéger et le protéger lui, cet enfant, mon enfant.

Alors la nuit d'après son annonce je m'étais enfermé dans mon nouvel atelier, une bouteille de whisky et un verre à mes côtés, pour réfléchir à la manière de gérer cette situation. Le soir, quand je suis sorti de l'atelier pour allais dans la cuisine ma décision était prise : j'allais tout faire pour que être le père que je n'avais jamais eu et je les protègerais. Si je n'étais pas assez fort, alors je le deviendrais quoiqu'il m'en coute.

Aujourd'hui je me rends compte que mon espoir était vain. Je pensais à tous, je la couvrais d'attention, j'améliorais mon armure, Jarvis également. J'ai même cessé de boire. Je prenais des cours d'art martiaux. Avec Toi et Dumm-e j'aménageais la chambre du bébé. Pepper quant à elle souriait, heureuse, si belle. Elle était la seule chose qui me faisait me lever le matin après tout. Lorsque les autres avaient appris la nouvelle, avait été heureux pour nous. Même si Natasha n'avait pu s'empêcher de dire qu'elle n'était pas sûre qu'un gamin comme moi soit capable d'élever un enfant. Pepper avait pris ma défense en disant que j'avais mûri. Je m'étais mis à sourire, le regard rivé sur la femme que j'aimais.

Et nous voilà plusieurs mois plus tard. Un jour comme un autre. Je m'étais attendu à tous, des supers-vilains, des kidnappeurs, des terroristes mais pas à ça. Pas à cette injustice immense. Moi qui avais tout fait pour être plus fort, qui avait tout calculé pour sa sécurité, pour leur sécurité. Mon bonheur avait volé en éclat à la seconde où je me suis retourné. La voir marcher vers le bâtiment et voir cette voiture. Cette voiture dont les freins avaient lâché, la percuter. La voir sur ce sol gris, du sang commençant a inondé l'asphalte. Elle était là, à peine à 2 mètre de moi. Je n'ai même pas eu la force de bouger. Les urgences étaient arrivées, l'ont emmené. Et là moi, je suis assis sur cette chaise dans ce couloir vide de tout sentiment heureux. Mes amis sont présents, ils attendent également. Rhodes me passe sa main dans le dos dans une vague tentative de me réconforter. Le chaos dans mon esprit m'empêche d'espérer quoique ce soit.

Au bout de moment, les larmes dont je n'avais pas eu conscience de retenir depuis le drame se mirent à se déverser sur mes joues. Je ne sais pas pourquoi mais je compris. Je me mets alors debout et j'attends devant la porte. A peine quelques dizaines de minutes plus tard. L'un des médecins sort le visage grave. Dans ses bras une petite chose habillée de rose s'agite. Il me la tend, je la prends sans un regard. Je continue d'observer l'homme en face de moi qui me fait signe de la tête que c'était fini. Cette femme que j'aimais, qui m'avait aimé, qui avait toujours été à mes côtés n'étaient plus. Les larmes affluèrent de nouveau. Je retourne m'assoir sur la chaise, déconnecté de la réalité. Ce n'est qu'alors que je tourne mon regard vers l'agitation dans mes bras. Deux petites mains sont tendues vers moi. Les yeux de l'enfant sont encore fermés mais sa tête est dirigée vers moi. L'une de ses mains se pose sur ma joue. Seulement alors ses pleurs que je n'entendais pas, s'arrêtent. Un petit sourire apparait sur mes lèvres et ma voix s'élève dans le couloir, ce n'est qu'un murmure mais dans le silence ambiant cela parait être un cri :

« Merci Pepper. Je t'aime. »