Bonjour/Bonsoir à toutes et à tous =)

Tout d'abord, je tiens à tous vous remercier de lire cette histoire qui me tiens à coeur et aux personnes qui m'ont gentiment encouragée ^^

Puis j'aimerais m'excuser auprès de vous, chers lecteurs, car je fais beaucoup de modifications en cours de route. J'espère que cela ne vous empêchera pas de lire avec plaisir cette fiction =)

Bonne lecture =D


Prologue

Notre histoire débute sur notre chère planète bleue : la Terre. Nous savons tous que beaucoup de l'histoire des hommes parle des guerres incessantes comme les deux Guerres mondiales ou la guerre froide. Puis, à part dans les pays d'Orient, cela se calma. Les pays cherchaient plus à survivre qu'à se quereller.

Ainsi, nous nous retrouvons sur le territoire français. A cette époque, ce pays subissait une crise qui semblait ne pas vouloir se terminer et la politique ennuyait de plus en plus la population. De plus, le taux de chômage et le nombre de sans-abri ne cessaient d'augmenter. Le reste des personnes qui ne mourraient pas de faim, avait la possibilité d'étudier et, surtout, de vivre. Un scientifique cherchait sans cesse une solution à ces situations. Mais tout le monde se demandait comment un simple rat de laboratoire pouvait trouver un moyen de tout arrêter seulement en faisant des expériences. Et, lorsqu'il publia un article qui stipulait qu'il avait trouvé un monde différent du notre mais qui ne connaissait pas nos problèmes, on le prit pour un fou. Tant et si bien qu'on arrêta de rémunérer ses travaux.

C'était à cette période-là que vivait Gaëlle Barchous. Elle habitait avec toute sa famille dans un petit village de France. Ils logeaient dans une grande maison, un peu à l'écart des autres habitations. Là, on pouvait facilement avoir accès aux magasins. Cependant, l'école se trouvait plus loin, tout comme le lieux de travail des parents de la jeune fille. C'est pourquoi il était rare qu'ils y aillent à pied.

La vie semblait sourire à cette riche famille. Ce n'était pourtant pas la vision de l'adolescente. Pour elle ce bonheur n'était qu'une façade. En effet, elle voyait tout d'abord son frère aîné, Joël, qui était constamment malade. En effet, à cause d'un système immunitaire trop fragile, il pouvait attraper un rhume ou d'autres maladies, plus ou moins graves, au moindre coup de froid. De plus, il était asthmatique. Pourtant, parce qu'il avait une stature digne d'un grand sportif, sa petite sœur était persuadée qu'un jour il pourrait sortir de la maison et avoir un emploi comme toutes les personnes de son âge. Et si ce n'était pas le cas, alors il ferait des recherches chez lui. En effet, elle voyait tant de sagesse dans ce visage ovale encadré par des cheveux noirs et animés par des yeux marron qui faisaient penser à des noix, qu'elle le prenait parfois pour un grand chercheur qui allait révolutionner le monde. Mais, lui ne se faisait pas d'illusions. Bien qu'il avait un professeur particulier, qu'il n'aimait pas, qui venait régulièrement le faire étudier, il savait pertinemment qu'il était condamné à être enfermé chez lui. Quand ils avaient appris que leur fils ne pourrait pas grandir comme tous les autres, Mr et Mme Barchous avaient décidés, sans lui, qu'il deviendrait leur successeur dans l'entreprise qu'ils dirigeaient. C'était dans ce but qu'ils avaient employé ce professeur qui, aux yeux de Joël, se prenait pour plus savant qu'il n'était. Cela était dû aux longues et ennuyeuses demi-heures qu'il prenait toujours pour lui expliquer les secrets du monde d'hier et d'aujourd'hui et se vanter que tout se trouvait dans sa tête. Mais, en réalité, il ne faisait que relater ses propres expériences et répéter ce qu'on avait dit aux informations, mot pour mot.

Ensuite, Gaëlle était charriée à longueur de temps par Gabriel. C'était un garçon de 16 ans qui arborait des allures d'ange. En effet, ses cheveux étaient d'un blond qui brillait au soleil et ses yeux étaient d'un bleu magnifique. Il tenait cela de Mme Barchous et il la remerciait souvent mentalement car cela lui donnait du succès auprès de toutes les femmes. Cependant, il était devenu quelqu'un de peu fréquentable. Etait-ce parce qu'il s'ennuyait dans leur grande maison ? Ou était-ce parce qu'il supportait mal les problèmes qu'avait son frère ? Dans tous les cas, il sortait souvent la nuit et allait jusqu'à dire des choses horrible à Gaëlle. Il adorait l'entendre pleurer, crier et la voir courir partout quand il la pourchassait en lui donnant un aperçu très peu brillant de son avenir. Quant à elle, elle n'en pouvait plus de l'entendre dire qu'elle allait mourir avant d'avoir pu quitter la maison, ou que personne ne l'aimerait jamais… Elle adorait son frère, mais elle ne le supportait plus. Et toutes ces choses faisaient qu'elle s'enfermait souvent dans sa chambre. Là elle pouvait laisser libre court à ses sentiments et à sa passion. En effet, la fille discrète et rêveuse qu'elle était adorait dessiner, peindre, et faire tout ce qui mettait sur papier et en couleur ce qu'elle ressentait. C'était d'ailleurs dans son espace personnel qu'étaient stockés tous ses dessins, croquis et peintures. Certains semblaient ne rien représenter à part un gribouillage d'enfant, alors que d'autres pouvaient trouver auprès de professionnels une valeur inestimable qui leur vaudrait une place dans des musées. On avait d'ailleurs proposé à l'adolescente, par plusieurs occasions, d'en vendre quelques uns. Malgré le fait qu'ils ne s'occupaient jamais d'elle, ses parents trouvaient le moyens de les montrer à des professionnels alors qu'elle avait le dos tourné. Cependant, bien qu'ils insistaient avec force pour qu'elle les cède, elle était tellement attachée à ses œuvres qu'elle avait toujours refusé de s'en séparer. De plus, elle était persuadée qu'ils faisaient cela juste pour se faire de l'argent à ses dépends.

Le talent que la jeune fille possédait rendait le contact avec les autres difficile, en plus du fait qu'elle était riche. En effet, parce qu'elle était frêle et qu'on avait toujours l'impression qu'elle allait se casser à tout moment, on n'osait pas l'approcher de près. D'autant plus que ses parents avaient demandé à ce qu'on leur rapporte tous les noms des personnes ayant fait des avances ou ayant fait du copinage avec leur fille. Cette dernière trouvaient qu'ils avaient on ne peut plus exagéré. D'autant plus qu'ils ne la protégeaient pas autant lorsqu'elle était harcelée par Gabriel ou insultée. Et, comme elle était très jolie avec ses longs cheveux, blonds et fins, et ses magnifiques yeux noisette, certains garçons avaient tentés de l'approcher. A cause de cela, Mr et Mme Barchous avaient portés plainte et cela avait eut pour effet d'isoler encore plus leur fille, sans que cela les gêne. Gaëlle était désormais acculée par les regards désapprobateurs, les bruits de couloirs et chuchotements en classes qui disaient qu'elle était une petite princesse solitaire qui « se foutait de la gueule du monde ». Comme c'était loin de la vérité, cela la blessait énormément. C'était sans compter des lettres de menaces qu'on lui glissait dans son casier jour après jour.

Chacun, dans la maison, avait sa propre chambre qui, parfois, était trop grande pour eux. En effet, par exemple, celle de Joël faisait la taille d'une salle manger. Mais, le plus impressionnant était que chaque pièce de la maison était démesurément grande et que certaines d'entre elles n'étaient jamais utilisées comme la salle de piano. Et cela ne semblait pas gêner M et Mme Barchous qui, en plus, n'étaient presque jamais là. Ces derniers ne pensaient qu'à leur entreprise. On pouvait donc se demander pourquoi ils s'étaient mariés et s'ils avaient encore une vie amoureuse. Cela aussi pesait sur le moral des enfants. Mais celui de Gaëlle était mis à rude épreuve car elle n'en pouvait plus de cette situation et des disputes qu'elle entendait résonner dans toute la maison. C'était la raison pour laquelle elle faisait de plus en plus de dessins noirs. Et comme cela s'ajoutait à ce qui lui arrivait à l'école, par leur faute, et ce que lui faisait son frère, elle voulait fuir cette vie, cette maison et son destin. Voilà pourquoi elle avait commencé à fuguer. Et comme elle trouvait à chaque tentative un nouveau sentiment de liberté, elle cherchait constamment une occasion de partir. Mais, à chaque fois qu'elle disparaissait, la gouvernante, Mme Rottenmeyer, devenait comme folle et appelait la police et leur faisait un discours qui amadouerait n'importe qui. A condition qu'on ne connaisse pas son véritable caractère.

Cette vieille femme, stricte, austère et coincée, était comme un bourreau pour les enfants. En effet, elle avait un emploi du temps pour chacun et personne ne devait décaler ou changer sans sa permission (mais cela n'arrivait jamais). Elle décidait même du menu de chaque repas et de l'emploi du temps du majordome, M Faustus, qui était encore plus âgé que Mme Rottenmeyer. Gaëlle était persuadée que si ses parents étaient plus souvent chez eux, elle ne se le permettrait pas. Jamais on n'avait entendu se plaindre, ou même élever la voix ce vieil homme, gentil et doté d'un grand savoir-vivre. C'était aussi grâce à lui principalement si Gaëlle sortait de sa chambre après que son frère l'eut poursuivie jusque dans chaque pièce de la maisonnée.

Ainsi, on pouvait dire que la vie dans cette maison n'était pas de tout repos. Certaines personnes du village chuchotaient et se demandaient même comment cela se faisait que personne n'était encore devenu fou et admis dans un asile, voire dans une maison de repos. Et pourtant, quelqu'un avait vraiment besoin d'aide : Gaëlle. Mais ce fut encore plus vrai lors de sa dernière fugue.