Précisons que les personnages ne m'appartiennent pas (sauf ceux qui m'appartiennent), ni la base de l'histoire (la suite par contre si).
Grosse, grosse possibilité de gens qui se font des bisous (Indécent j'vous jure) voir pire (Mamie si tu me lis: arrête). Grosse grosse possibilité que des garçons aiment des garçons ou/et que des filles aiment des filles, en accord avec la ligne du dessus.
J'ai mis le rating à tout hasard parce que je ne sais ABSOLUMENT PAS comment va évoluer l'histoire mais ne vous inquiétez pas ça se finira bien puisque toutes les histoires se finissent bien (c'est pas moi c'est Guignol qui l'a dit!). Ceci étant ne vous réjouissez pas trop non plus mes fins heureuses ne sont pas forcément celles de tous le monde ^^"
Sur ce bonne lecture!!
Chapitre 1:
- Il ne viendra plus
Sa voix n'avait été qu'un murmure, une parole admise du bout des lèvres mais dans le silence mi-gêné mi-blasé de l'église l'écho de la vérité s'était propagé distinctement jusqu'à l'autel, réveillant sur son passage une bonne majorité de l'assistance. Sentant Hermione sur le point d'avada-kédavraïser l'imp(r)udent auteur de la remarque dans les prochaines secondes, je devançai le massacre d'une voix qui se voulait amusée :
- Ma foi je crois que Merlin lui-même a parlé. Ne faisons pas plus attendre nos invités Hermione ! (puis, aux-dits invités :) J'ai la joie de vous apprendre que le buffet est servi !
Faisant fi du regard de pure pitié dégoulinante de compassion venant de la plupart des invités, je m'excusai également auprès du sorcier chargé de la cérémonie qui le prit avec autant d'acceptation que de lassitude et l'invitai à se joindre à nous.
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- Quelle heure est-il ?
- Dix-sept heures trente.
Je m'affalai théâtralement dans le fauteuil le plus proche avec un soupir plus qu'audible. La soirée promettait d'être aussi éprouvante que le début de journée et je n'avais déjà qu'une envie : un entretient personnel avec ma baignoire remplie d'eau chaude et de mousse soyeuse.
- C'est une belle journée non ?
Laissant momentanément mes rêves de côté, je jetai du coin de l'œil un regard entendu à Luna qui, à son habitude, sembla ne s'apercevoir de rien et continua presque candidement :
- J'adore ces réunions ça permet de retrouver les anciens de Poudlard.
- Oui, c'est juste dommage qu'Harry soit absent, rétorquais-je cyniquement
En temps normal j'adorais Luna, elle apportait un détachement sur les choses souvent bienvenu pour palier ma précipitation habituelle. Aussi bien en tant que collègue de boulot quand on l'était qu'en tant qu'amie d'ailleurs. Mais aujourd'hui, j'étais fort peu d'humeur à rire de ses plaisanteries involontaires.
- Le chiffre cinq est un numéro gagnant
- Luna ça ne fait que trois fois !
- Seulement ? Alors on va se revoir bientôt, me dit la blonde tout sourire !
Je me levai subitement et quittai la cérémonie au pas de course, suivie d'une Hermione inquiète. Prétextant un simple mal de crâne carabiné je la plantai là sans plus d'égard et transplanai directement dans le salon.
Là, après m'être débarrassée de cette foutue « sublime oh t'es trop belle Gin » robe de cérémonie super lourde et chaude à souhait et des « on te coûte la peau des miches et on gratte horriblement mais on le fait baver d'admiration » sous-vêtements assortis, j'empoignai d'une main une grande coupe vide, de l'autre un château Margaux 61 et me dirigeai fermement vers la salle de bains.
Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on se mari alors, quitte à finir en coma éthylique sur le carrelage, autant prendre du bon.
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Ce n'est que lorsque la bouteille, ayant lâchement décidée de déserter son poste, me fila entre les doigts et cogna bruyamment contre le sol que je consenti à émerger un tant soit peu.
Tentant courageusement une action, j'ouvrai un œil, puis l'autre, me félicitant mentalement d'avoir penser à tamiser la lumière dans ce qui me restais de lucidité cohérente.
Je sorti donc de la baignoire et enfilai mon peignoir rouge sang (on est Griffondor ou on ne l'est pas) en satin (on est fiancée du survivant ou on ne l'est pas), pour enfin me rendre d'un pas alerte vif et assuré dans la cuisine dans le but de me faire un café.
Un quart d'heure plus tard donc, le bruit de la cafetière couvrait celui de mes grognement distingués tandis que je m'enquérais pour la première fois depuis mon réveil de l'heure qu'il était : 22h10.
Alors que je consultai mon moi intérieur sur l'utilité de me rendormir vu les 4h déjà passée à comater ou au contraire, de me lancer sur l'intégrale de « Dumbledore : le sorcier et l'homme » en DVD sorcier, je fus surprise d'entendre le son de la serrure de la porte d'entrée.
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-Tu es encore debout mon cœur ? Mais fallait pas m'attendre c'est trop gentil ça ! Tu nous as fait du café en plus ! J'ai vraiment de la chance d'avoir une femme pareille !
Tout en continuant son monologue, Harry s'était approché tout sourire et, tandis que mon cerveau hésitait entre le rire hystérique le meurtre et la déconnexion temporaire, il pencha son visage vers le mien dans la ferme intention, semble-il, de m'embrasser langoureusement. Mais au moment ou ses lèvres me frôlaient, les miennes s'activèrent.
-Fiancée, dis-je d'une toute petite voix.
-Pardon ?
La correction m'était venue automatiquement et involontairement. Pendant qu'Harry me fixait d'un air interdit le faisant étrangement ressembler à un poisson rouge, ma conversation avec Luna me revint en mémoire et je senti la colère m'envahir.
Mon futur cher et tendre du voir le vent venir et, alors que mon teint s'accordait lui aussi au locataire de l'aquarium, eut tout à coup un éclair de lucidité.
-Oh non ne me dit pas que c'était aujourd'hui ?
-Je ne te le dirais pas.
Harry lui pour le coup était de plus en plus blanc.
-Je suis désolé ma puce je… C'est le décalage horaire tu sais que j'étais aux States ce… Cette histoire de tueur en série je ne pouvait pas laisser tomber ils… Ils avaient besoin de moi je… Le dossier depuis le début…
-Ça va ! C'est bon j'ai compris laisse tomber. Le pays à besoin de son héros hein ?
La lassitude revint en force et je regrettai pour le coup de n'avoir sifflé qu'une seule bouteille. Avec plus j'aurais sûrement dormi comme une souche et je n'aurais pas du affronter ça avec la gueule de bois. Mémo personnel: La prochaine fois essayer Sir Valium l'ami des moldues.
J'essayai de voir le côté positif du fait qu'il soit revenu vivant, et tentai un sourire en coin qu'un pli amer déforma. Ça ne sembla pas offusquer le principal intéressé qui, déjà, m'embrassait dans le cou, s'excusait d'être si fatigué et m'entraînait nous coucher tout en m'assurant dans son monologue qu'il serait tout à moi demain.
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Comment en étions-nous arrivé là ?
Voldemort. Même mort, il continuait de faire chier celui-là !
Après tout c'est grâce à lui si Harry c'était découvert une passion pour la défense des opprimés. Oh je ne dis pas que l'idée m'ait toujours déplue. Moi, Ginny Weasley, au bras d'un homme héroïquement altruiste, défendant la veuve et l'orphelin, traquant les malfrats pour le bien de la nation. Y a pas à dire, sur le papier, ça fait classe. Ouais sur le papier parce que dans la pratique c'est beaucoup moins classieux.
D'abord, il y avait eu les études.
Lui cantonné au ministère pour des horaires pas possibles, moi maraudant un peu partout pour mes articles, ça n'aidait pas trop. Alors j'ai arrêté l'international, je me suis cantonnée au torchon de la capitale.
Mais à ce moment là, c'était lui qui avait commencé à vadrouiller.
Lieu indéterminé, durée indéterminée. Oh bien-sûr au début quand il revenait il ne manquait pas de me faire unedescription détaillée et souvent très comique sur ses arrestations mais le temps passant, il vit bien que le mal de l'étranger me prenait alors il arrêta, se contentant d'un compte-rendu purement juridique bien souvent incomplet à cause de tout ces secrets défense. Il m'encouragea bien à reprendre mon poste précédent mais il n'était pas resté vacant longtemps tu parles, ils se sont tous jetés dessus !
Sa demande en mariage avait été une promesse de nouveau.
On en avait fait des projets, tous plus dingues les uns que les autres ! Pour la cérémonie, tout le gratin avait été invité. Entendons-nous bien je parle de « mon » gratin : Famille, amis proches et moins proches, anciens professeurs, anciens et nouveaux collègues, … La préparation avait coûté une petite fortune de temps et d'argent, je voulais un vrai mariage en blanc ! Mais deux jours avant le jour J un sombre crétin de terroriste anarchique avait trouvé le moyen de se barrer d'Azkaban et tous les Aurors avaient étés réquisitionnés, Harry compris. Le ministre n'ayant pas été convié au mariage on comprend mieux les raisons de ce brusque enrôlement massif!
La deuxième tentative au contraire s'était prévue dans la plus grande intimité : Lui, Moi, et le chargé de cérémonie.
Un imprévu en Allemagne m'avais valu un tête à tête de 3 heures avec un bi-centenaire sur une falaise surplombant la mer. La pluie avait mit fin à ma souffrance et j'étais allée faire la tournée des bars accompagnée de mes anciens collègues du Chicaneur sous le prétexte fallacieux d'une brusque montée de nostalgie.
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Harry se pressa un peu plus contre moi dans son sommeil, et je décidai de m'ôter tout ça de l'esprit.
Son visage serin m'apaisa un peu. Je me levai doucement, définitivement peu motivée pour recommencer ma nuit, et décidai donc de me prendre ce café, de me caler sur le canapé et d'embrayer sur un feuilleton bien stupide et mièvre.
Mes yeux s'accrochèrent un instant au cadre photo au dessus de la Télé, et Ronny me fit un clin d'oeil amusé.
- Oh ça va hein? Répliquais-je au cadre tout en zappant furieusement jusqu'à tomber sur une rediffusion de « La caverne de la rose d'Or », à ce point passionnant que je m'endormais finalement devant.
Ouala une petite entrée en matière y a les bases pour la suite j'espère que ça vous a plu! Review please? ^.^
L'idée originale viens de Kahina mais je n'en dit pas plus pour l'instant, suspense! (ouais on le sent bien venir en fait mais bon...)
N'hésitez pas à faire des commentaires ou suggestions, je les lis tous!