Première Fanfiction écrite à deux mains.

Résumé : Après 28 ans d'absence, les jumelles disparues sont de retour, prête à redorer le blason de leur maison et faire payer Voldemort pour ces années d'exils. (Il est temps de rattraper le temps perdu.)

Disclaimer : Ce monde appartient à notre Queen J.K. Rowling et le nom de Rutherford appartient à Bioware.


Elle était là close devant elles, cette porte menant au célèbre bureau du directeur de Poudlard. La plupart des visiteurs passaient devant, ignorant du trésors qu'elle refermait. Mais pas nos deux demoiselles. Non. Les deux jeunes femmes savaient qu'il suffisait de pousser la porte pour avoir la chance de visiter le bureau.

Se jetant un regard complice, les deux jeunes demoiselles poussèrent la porte. La pièce était comme elle l'imaginer : Circulaire et comportant plusieurs fenêtres, d'où émane de l'une d'elle, au coucher du soleil, une lumière rouge éclatant dans tout le bureau. C'était une belle et grande pièce pleine de petit bruit bizarre, remplie de curieux instruments en argent, bourdonnants étrangement. Il y avait également Fawkes, sur un perchoir en or, derrière la porte, ainsi que la pensine, situé dans un placard, utilisé un temps comme bar ou encore le choixpeau magique, posé sur étagère. L'épée de Gryffindor conservée dans une vitrine et la cheminée reliée au réseau de cheminette. Les murs du bureau étaient couverts de portraits d'ancien directeurs et directrices comme Phineas Nigellus Black, Dexter Fortescue, Dilys Derwent et Everard.

Ah, et n'oublions pas l'énorme bureau aux pieds en forme de serres, probablement déjà présent du temps d'Armando Dippet, et derrière lequel se trouvait assis le grand Albus Dumbledore.

« Hein ? s'exclama la première jeune fille possédant les même yeux perçant vert d'eau que sa camarade – qui, au passage, lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, tel son reflet dans un miroir – sauf qu'elle avait des cheveux blonds vénitiens lisse avec, aux pointes, des boucles anglaises, et aucune tâches de rousseurs.

- Depuis quand il y a une statue de bubus dans son bureau ? Se demanda la deuxième.

- Bonne question, reprit la première en s'approchant, contournant le bureau. En tout cas il est drôlement bien fait. »

Grand et mince, il avait des cheveux et une barbe argentée qui descendait jusqu'à sa taille, ainsi qu'un long nez crochu.

Avec lenteur, comme par peur de faire une bêtise, la blonde avança son index vers la joue de Dumbledore dont les yeux avaient cet éclat de malice si célèbre chez lui.

« Je peux vous aider mesdemoiselles ? »

Alors que la jeune rousse eu un sursaut et un mouvement de recule, la blonde poussa un cri en se reculant, manquant de tomber en se cognant la hanche contre le bureau.

« Putain sa grand-mère ça fait mal* ! » Siffla t-elle de douleur en français et en revenant à côté de la rousse.

Cette dernière fixait incrédule le directeur leur sourire avec un air de papi gâteux.

« Vous savez, faut pas faire ça, reprit la blonde, j'suis cardiaque moi, Oh ! »

Dumbledore ricana clairement amusé.

« Veuillez m'excuser, dit-il avant que la porte ne s'ouvre en claquant violemment, sur McGonagall, faisant de nouveau sursauter la blonde qui posa sa main sur sa poitrine.

- Ils veulent ma mort, souffla t-elle à son amie.

- Albus ! Regardez ce qui vient d'apparaître ! S'exclama t-elle en brandissant deux enveloppe que les deux demoiselles reconnurent comme étant celles des inscriptions.

- Depuis quand McGo est aussi grande ? Demanda la blonde, attirant l'attention de la professeur de métamorphose sur elles.

- Depuis quand McGo existe tout court. » reprit la rousse en regardant son amie qui fit de même.

Les deux jeunes filles froncèrent de concert les sourcils.

« Hein ?! Firent-elles d'une même voix. Mais c'est quoi ce bordel ?! »

Se figeant, elles se tournèrent vers les deux adultes qui les regardaient. Le directeur prit les enveloppe d'un air sérieux.

Sur l'une était écrit :

« Mlle L. Rutherford,

Bureau du directeur,

deuxième étage,

Poudlard »

Et sur l'autre :

« Mlle R. Rutherford,

Bureau du directeur,

deuxième étage,

Poudlard »

Relevant son regard océan, il le posa sur les deux filles.

« Ce sont elles n'est-ce pas ? Demanda le professeur McGonagall, un léger trémolo dans la voix.

- Elles ? Demanda la blonde sans rien n'y comprendre.

- Il semblerait, oui, répondit Dumbledore à Minerva avant de s'adresser aux jeunes filles. Vous êtes les jumelles Rutherford disparut, Rosenhart, dit-il en regardant la blonde, et Lily Rutherford. »

Les deux "jumelles" se regardèrent avant que la soi-disant Rosenhart ne prenne la parole, une moue blasée au visage.

« Alors je vous explique, moi, c'est Samantha et elle, c'est Laurie.

- Albus, êtes vous sûr que ce sont bien elles ? Coupa McGonagall. Cela fait 28 ans…

- La magie de trompe rarement, les lettres sont bien là.

- Mais elle le peut !

- Que voulez-vous faire ? Soupira Albus.

- Amenons-les à Gringotts. Si elles sont vraiment les jumelles Rutherford, elles pourront accéder aux coffres familiaux.

- Très bien, dans ce cas, je vous laisse vous en occuper, en conclut Dumbledore.

- J'adore quand on parle de moi comme si je n'étais pas là. » Dirent les deux jeunes filles d'une même voix.

La banque des sorciers, Gringotts, était un immense édifice à la façade aussi blanche que la neige, se situant sur le Chemin de Traverse et dominant les boutiques alentours. Le bâtiment était doté d'un portail monumental en bronze, gardé par un gobelin en uniforme qui émerveilla les deux sœurs. En arrivant dans le sas, les deux jeunes filles sourirent et récitèrent le poème d'avertissement sans même le regarder surprenant le professeur McGonagall qui les accompagnait.

« Entre ici étranger si tel est ton désir

Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,

Car celui qui veux prendre et ne veux pas gagner,

De sa cupidité, le prix devra payer.

Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,

D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,

Voleur, tu trouvera, en guise de richesse,

Le juste châtiment de ta folle hardiesse. »

Gloussant les demoiselles pénétrèrent en compagnie du professeur de métamorphose à l'intérieur du vaste hall, tout de marbre vêtu, avec un long comptoir où travaillaient près d'une centaine de gobelins assis sur de haut tabouret. De nombreuses portes permettaient le passage vers le sous-sol, renfermant les chambres fortes de la banque.

« Je vis mon plus grand rêve, souffla Rosenhart les yeux brillant.

- On est deux. » Dit Lily dans le même état.

Alors que McGonagall s'approcha avec les deux demoiselles d'un comptoir, elles ne virent pas le Lord blond se figer en les voyant. Tentant de garder son masque de sang pur, il serra le pommeau de sa canne, les souvenirs ressurgirent du fin fond de sa mémoire. Il se revoyait, âgé de seulement 9 ans, jouant avec des jumelles de trois petites années.

« Lucius ? »

Revenant à la réalité, le Lord se tourna vers sa femme qui fronça les sourcils. Revenant sur les jumelles, il inspira.

« Les jumelles, ce sont les jumelles. »

Semblant surprise à son tour, la Lady regarda également les jeunes filles.

McGonagall se racla la gorge attirant l'attention du gobelin sur elle. De long doigt crochu agrippèrent le comptoir alors que leurs propriétaires se pencha en avant pour observer ses clients. Posant d'abord son regard sur l'adulte, il dévia ensuite sur les jumelles qui offrirent à ce dernier un sourire se voulant resplendissant et innocent. Fronçant légèrement les sourcils, il sembla se redresser.

« Suivez-moi. » dit-il simplement, commençant déjà à partir.

McGonagall paru surprise, elle qui s'attendait à devoir argumenter afin d'atteindre les voûtes Rutherford. Le suivant malgré tout, elle vérifia que les jumelles soient bien derrière elle. Il ne manquerait plus qu'elles se perdent. Ils arrivèrent bientôt dans un grand bureau aussi luxueux que le Hall. Le gobelin invita les demoiselles à s'asseoir en face de lui, McGonagall restant debout à leurs côtés.

« Je dois avouer ma surprise de revoir les jumelles Rutherford après tant d'année.

- Donc se sont bien elles ? s'empressa de demander McGonagall.

- J'en suis persuadé, dit le gobelin. Mais si vous voulez en être vraiment sûre on peux toujours faire le test. »

Le gobelin sortit alors un parchemin avant de tendre la main vers les jumelles dans une demande muette. Se regardant, peu certaines, les sœurs finirent par tendre leur doigt. Le gobelin s'empressa de les piquer, avant de faire tomber leur goutte de sang sur le parchemin. Reprenant leur doigt, les jeunes filles regardèrent le gobelin découvrir le résultat. Là, sous leurs yeux surpris, un arbre généalogique apparu avec en guise de dernier nom celui de Rosenhart Philomène et de Lily Lyssandra Rutherford. McGonagall sembla soulagée.

« Après tant d'année, souffla t-elle comme émue, avant de remarquer les inscriptions présentes entre parenthèses sous leurs noms, lui faisant froncer les sourcils. Qu'est-ce que c'est que ces noms ? »

Semblant surpris, le gobelin reprit le parchemin afin de voir de quoi parlait la sorcière. Mais avant qu'il n'ait pu expliquer de quoi il s'agissait les jeunes filles répondirent.

« Ce sont nos vraies identités, s'exclama Lily.

- Vos "vraies identités" ? Répéta McGonagall sans comprendre.

- Beh nos identités quoi ! Tenta d'expliquer Rosenhart, sans succès en vu de leur tête.

- Dans notre monde, celui d'où l'on vient, expliqua Lily. Ce monde est issus d'un livre. La magie n'existe pas et nous sommes des moldues de 19 ans.

- On est d'ailleurs même pas sœur et on est loin de se ressembler. »

McGonagall et le gobelin se regardèrent franchement surpris.

« Ceci explique beaucoup de choses, déclara le gobelin.

- Ce que je ne comprends pas, reprit Rosenhart. C'est pourquoi vous avez dit que cela fait 28 ans ?

- Et bien parce que vous êtes nées en 1960, expliqua McGonagall.

- 1960, l'année de Severus, souffla Lily.

- Ah ouais, on est vieille en fait, s'exclama Rosenhart.

- Lorsque vos parents furent assassinés par… Vous-Savez-Qui, commença à expliquait McGonagall.

- Ah oui, Voldy. » dirent en cœur les jumelles.

McGonagall et le gobelin regardèrent avec horreur les deux sœurs, avant que McGonagall ne reprenne.

« Donc, lorsque vos parents furent assassinés, vous n'aviez que 3 ans. Des aurors furent bien évidemment dépêchés, mais à leurs arrivés, vous n'étiez nulle part. Vous aviez tout simplement disparues.

- Il semblerait que la magie vous ait téléportées dans un autre monde, vous avez visiblement vécues telles des moldues, avant de revenir ici. »

Le silence régna pendant quelques secondes avant d'être brisé par l'intervention de Rosenhart.

« Wow.

- Je pense qu'il serait préférable que l'on commence à acheter vos fournitures pour la rentrée maintenant que vos identités ont été confirmé, suggéra McGonagall. Pouvons-nous accéder à leurs voûtes ?

- Bien entendu, répondit le gobelin. Mais je dois vous prévenir que ces jeunes demoiselles vont devoir être mise sous tutelle.

- Bien évidemment, répondit McGonagall.

- Dans ce cas, si vous voulez bien me suivre. » Invita le gobelin en se levant.


* En français dans le texte

Une petite review ?