Bonjour à tous, me revoilà pour une nouvelle fanfiction. 3

Celle-ci se passe dans un Univers Alternatif, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de titans. Le Livai que je décris est inspiré du Livai de Birth of Livai. Et Mikasa, est comme la Mikasa enfant dans le manga. Mais ne partez pas tout de suite ! Lisez avant !

Rating: K+ mais va évoluer par la suite.

Genre: Romance/Angst

Enjoy o/

C. H. I. L. D. R. E. N. O. F. M. I. S. F. O. R. T. U. N. E.

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Chapitre 1 : (In)Decision.

« La gentillesse est le seul language qu'un sourd peut entendre »

Inspiré d'une citation de Mark Twain

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Il était une fois. Voilà, comment commencent, la plupart des contes de notre enfance. Mais cette histoire n'est pas un conte. C'est une réalité. Alors commençons notre récit à cet immuable commencement.

Mikasa était une fille pleine de charme. Depuis son plus jeune âge, ses parents l'avaient formée à la danse, et depuis ses 10 ans, elle se livrait à cette pratique quotidienne, allant de-ci, de-là, fouler de ses pieds délicats, les différentes scènes du pays. Durant certaines représentations, la jeune fille, revêtait un magnifique kimono, aux reflets rouge sang et, parsemé de fleurs dorée et argentée. Bien évidemment, nombreux étaient les hommes qui convoitait la jolie jeune asiatique. Malheureusement pour eux, tous étaient éconduits par les parents -bien trop protecteurs- de celle-ci. A la fin de chaque spectacle, ils l'entrainaient dans les coulisses et personne ne pouvait lui adresser ne serait-ce qu'un seul mot.

Et parmi ces jeunes hommes, il y'en avait un très particulier. Son nom ? Livai. Juste Livai. C'était un homme qui semblait être particulièrement froid, mais également empreint d'une immense tristesse. Il travaillait dans l'armée, en tant que Caporal, et assistait à chacune des représentations de Mikasa, toujours assis au deuxième rang, sur la rangée de gauche, reconnaissable entre tous grâce à sa cape verte, et à son uniforme de soldat. Le militaire regardait toujours la jeune fille qui se sentait rougir à chaque fois qu'elle sentait son regard lui brûler le visage et la dévorer des yeux.

Un jour pourtant, alors qu'elle retournait dans les coulisses, et pour une fois sans ses parents, elle se sentit plaquée contre le mur. Un bruit fluet sortit de ses lèvres sous l'effet de la surprise, mais le caporal pressa fermement sa main contre la bouche de la danseuse, qui ne pouvait se débattre sous l'emprise du brun. Rapidement, elle se calma reconnaissant l'inconnu qui n'en était pas un. Livai la lâcha, et s'éloigna d'un pas. Il passa sa main dans ses cheveux et soupira doucement. Elle le regarda, les yeux arrondis par la surprise, et porta sa main à sa bouche tout en observant le jeune homme.

« -Voilà. Comme tu t'en dois t'en douter, merde putain je dis quoi, évidemment que tu t'en doute pas. Euh… J'assiste à chacune de tes représentations, et je te trouve magnifique, tu es vraiment belle, et putain tu me plais. Tu dois me trouver trop vulgaire. Je suis trop vulgaire. Pardonne-moi. Je dois peut-être te vouvoyer. Pardonnez-moi. Je ne sais pas si… si vous avez quelqu'un, si vous êtes libre. Enfin, voilà. »

Le Caporal s'enfonçait dans ses paroles et bafouillait tellement, qu'il aurait presque pu se sentir rougir, s'il n'avait pas été aussi dur d'esprit. Alors, au lieu des paroles, il préféra les actes. Il prit la main douce et frêle de Mikasa et la regarda droit dans les yeux avec toute la sincérité dont il était capable, et en se mordant la lèvre inférieure. Il venait de déclarer sa flamme à la fille qu'il aimait et celle-ci gardait le même regard abasourdi, ce qui inquiéta fort le jeune homme. Il demanda timidement.

« -Mikasa ? Je suis désolé, je vous ai importuné, je devrais m'en aller. »

Et sur ces mots, il se retourna et sortit. L'asiatique le rattrapa et tira doucement sur sa cape verte, ne prononçant aucun mot. Elle l'entraina dans sa loge, s'assit sur une chaise, prenant un petit carnet et un stylo. Ses cheveux lâchés tombaient sur ses épaules frêles et dénudées et quelque goutte de sueur tombait le long de son dos, à cause de sa précédente danse. Livai ne savait plus où se mettre. Il était dans sa loge, et cet acte apparemment anodin, était en soi un fait intime.

Au bout de quelques minutes, elle lui tendit le petit carnet recouvert d'une écriture légèrement penchée, jolie et féminine. « Comme elle » pensa Livai. Il commença à lire.

« -Bonjour, monsieur le Caporal. Je vous appelle comme ça depuis que je vous ai vu, car je ne sais pas votre nom. Mon comportement doit vous sembler bien étrange, n'est-ce-pas ? Je ne réponds pas alors que vous venez de me parler. (J'ai vu vos lèvres bouger). La vérité, celle que mes parents tiennent à cacher à tous. La dure vérité qui me concerne est que je suis sourde. Je n'entends pas et je ne parle pas. En revanche, j'aimerais savoir ce que vous m'avez dit à l'oral. Auriez-vous la gentillesse de me le reformuler à l'écrit ? »

Son monde tout entier s'effondra immédiatement. Mikasa. Comment n'avait-il pas pu remarquer cela plus tôt ? Un battement de pied en désaccord avec la musique, un bras levé trop tôt. Juste une toute petite chose qui aurait pu lui mettre la puce à l'oreille.

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Voilà, le chapitre 1. Il est un peu court, cependant on rentre dans l'action juste après et je vous promets que les chapitres qui vont suivre, seront bien plus longs.

En espérant que cela vous a plu.