Disclamer : Les personnages contenus dans cette histoire ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété des créateurs/auteurs de la série et du livre The 100.

Toutes références à des films, séries, chansons, livres, publicités ou autres, sont aussi la propriété de leurs auteurs/créateurs respectifs.

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En revanche les fautes d'orthographes sont bien de moi…


Chapitre 1

Clarke confortablement installée dans son canapé en cuir, admirait le tableau placé au-dessus de la cheminée devant elle. Un feu brûlait vaillamment dans l'âtre, apportant une chaleur agréable dans la petite pièce.

Elle se trouvait dans la bibliothèque d'une ancienne maison à Brooklyn.

Une pièce pleine d'étagères, où de vieux livres attendaient patiemment qu'un lecteur curieux veuille s'occuper d'eux. Plusieurs lampes éparpillées ici et là, nimbaient l'endroit d'une lumière agréable et intime. En fond sonore, la voix douce d'une soprano chantait L'addio del passato tiré de l'opéra Traviata de Verdi.

Clarke repensa à sa soirée. Le cambriolage s'était bien passé. Indolore et rapide comme elle l'aimait. Et ce soir, en prime, elle avait trouvé ce tableau magnifique. Elle plissa les yeux, appréciant le Canal de Chichester d'un de ses peintres préférés, Turner.

Elle avait toujours eu un faible pour les impressionnistes...

Bien sûr c'était une copie, mais il avait quand même dû coûter une fortune.

« Ce faussaire est vraiment très doué, il a forcément étét en contact avec le tableau original » se dit-elle.

Elle ferma les yeux en dégustant le whisky qu'elle avait volé.

C'était sa signature.

Elle dérobait toujours la meilleure bouteille de whisky de la maison, à chaque cambriolage.

Ce propriétaire avait vraiment du goût, d'abord Tuner, et maintenant ce Single Malt Écossais...

Elle ouvrit les yeux et sourit pensant à la deuxième bouteille. Ce soir elle avait fait une exception. Deux bouteilles avaient été prises. C'était un cadeau qu'elle comptait faire. Car demain était un jour qu'il fallait célébrer.

Elle écouta la musique, ferma à nouveau les yeux, répétant les paroles avec la soprano « Ah tutto fini », elle leva son verre et murmura.

– Bon anniversaire, papa.

Jake, son père qui lui avait tout appris. Un cambrioleur hors-norme. Aucuns coffres-forts ne lui résistaient. Il était de la vieille école et utilisait un stéthoscope, ne faisant pas confiance aux gadgets actuels qui pouvaient tomber en panne à tout moment.

Il avait commencé sa « formation » quand elle avait neuf ans, aiguisant son ouïe, en cachette de sa mère. Au départ tout ça n'était qu'un jeu pour la gamine, mais les années passant, elle s'était surprise à aimer ça.

Ces coffres-forts la fascinaient, la difficulté qu'ils représentaient prenait le pas sur ce qu'ils recelaient. D'ailleurs le contenu des coffres ne l'intéressait pas. Seul le langage qu'elle entretenait avec les boîtes en métal importait. Elle leur parlait, les caressait et surtout les écoutait avec beaucoup d'attention. Comme son père, elle utilisait un stéthoscope. Elle le collait à la paroi, attentive aux légers cliquetis qu'elle entendait lorsqu'elle tournait la petite molette incrustée de chiffres, à la recherche de la combinaison inconnue.

Elle sévissait simplement depuis quelques mois, mais son équipe avait acquis une grande réputation en peu de temps.

Sa première effraction était due à ce qu'elle avait mis des années à comprendre... Sa mère était responsable de la mort de son père. Fatiguée de sa vie de délinquant, elle avait téléphoné de manière anonyme à la police pour qu'ils viennent l'arrêter. Il était mort dans la course poursuite qui avait suivi l'arrivée des forces de l'ordre.

Clarke avait dix-huit ans. On ne vint pas les interroger. Jake les avait toujours cachées, ne révélant à personne qu'il avait une famille, pas même à son meilleur ami. Après sa mort, elles avaient recommencé une nouvelle vie dans un autre état.

Et la police était passée à côté d'elles…

Depuis cette découverte, elle ne voulait plus voir sa mère, et avait décidé de suivre les pas de son père…

Elle écouta à nouveau la musique. Là aussi, c'était son père qui l'avait initié à l'opéra. Un jour il lui avait fait écouter Traviata. Peu intéressée, Clarke avait vaguement prêté l'oreille à une musique, qui pour elle n'avait aucun rythme, et dont elle ne comprenait même pas les paroles. Patiemment, il lui avait expliqué l'histoire, révélant le sacrifice de Violetta pour Alfredo face au chantage de Giorgio Germont. Clarke avait découvert une beauté bouleversante dans cette histoire tragique. Depuis, elle appréciait tout particulièrement cet opéra.

Elle but une nouvelle gorgée en se demandant ce que la journée du lendemain lui réserverait.